GNA
Gr~O
mier ,
efl:
ce qu'on appelle la
Go_mme Arabique ,
il
fe trompe; il y a beaucoup de d1fference. Ses Scho:
liafres onr évicé lafauce. Elfe fon d'un arbre, qm
cro1c en Egypce , efpece de C;allier.
.
GLUI.
[.
111 •
Groíie paille de fe gle, d0nc les ma1fons
·&
les grange; des payfans fonr couverces en plu–
. fi ems Provinces. On fe [ere aliffi de Glm pour her
les oerbes dans la moiffon. (b1elques - uns
fonc
venir
ce 1~or de
Gelima,
mor de la baíie latinicé, qui a
· fi onifié une·Gerbe de
Gena,
Genouil,
&
de
L igare,
Lier,
a
cau[e qu'on la líe avec les genoux
&
les
mains. Et d'aucres le dérivenr du Flamand
Gheluys,
Borre de paille.
GLUTlNAT!FS. f. m. Medicamens qui agglucinene
&
conjoionenc les parcies feparée, d'un ulcere ou
d'une plaie, pour les rétabl_irdans leur umon n~–
turelle. lis ciennene le m1heu encre les farcon–
ques qui de!fechene [eulemenc au ,premier degré,
&
les epulociques.
GNA
·GNAPHALIUM.
[.
m. Planee, done Diofcoride
ne
die autre <.bofe, finan que quelques-uns ufenc _de
les feuilles qui fonc molles
&
blanches , au heu
de coccon,
&
qu'écane prifes en br~uvage avec ?e
.gros vin, elles
fonc
fort bonnes a la dyfen~ene.
Macchiole avoue
qut
fur ce peu de paroles,
11
.eíl:
difficile de conjeél:uret quelle herbe c'eíl: que le
Gnaphalium, aucun Ameur, ní m_eme Pline ·n·en
-ayanc rien die de plus. Ce mor v1eilt ~e
y,/4,,?m ;
Carcler ,
a
caufe qu'.il [emble que fes femlles fo1enr
·couverces de cocan.
GNO
·GNOMON. f.
m.
Tenne de Marhemarique. Ce mot
efl:
Grec
Y•ú,,_.,, ,
qui indique,
'c¡Ui.
regle ,
&
il con–
ferve cecre idée da'ns comes les aq:epcions qu'on lui
donne en Machemaciqne.
Il
fignifre d'abord le
fly-
·lc
d'un Cadran qui marque les heures par fon om–
bre. Voyez STYLE,
&
QYADRAN.
II
fignifie
auifi une efpece de íl:yle ou d'aiguille mobile que
l'on
mee
a'u centre d'un peric cercle polaire for le
m eridien d'un alobe. Le mouvemem de c~cre a1-
gnille dépend de celui de l'axe , quand l'axe faic
un
tour,
l'aiguille en faic un auffi fur fon cercle,
&
comme les heures y fonr marquées , elle fair voir
en cambien d'heures fe faic une certaine parcie de
h
revolution du globe fur fon axe,
.
En Geomecrie, le mot de Gnomon s'emplo1e auffi.
On tire deux paralleles aux deux c&tés d'un p_aral–
Jelogramme par un poinc quelconque de
fo
diago–
nal e.
II
fe forme au ded ans du parallelogramme
quatre parallelogrammes plus peries , done il_y en a
deux coupés par la diaionale ,
&
deux qm ne le
fonc poinc. QQe l'on prenne un de ceux qui en fonc
couoés avec les denx qui he le fonc pomt, cene
fi:,u~-e s'appelle
Gnomon,
pare~ qn'elle ;reprefenc~
nne équerre,
&
que 7,ú1
..,, figmfie
U
ne equerre qm
faic ·co1rnoítre l'angle droic.
En ArithmeciqLre , oh appelle
Gnomons
,
les nom–
bres ou proireffion Arichmecique , done _on forme
les nqmbres
PolJgone s ,
&
ce nom leur v1ené appa–
temme1)t de ce que ce fonc eux qui reglenr
&
fonr
conno1cre p:tr leur difference proporcion la diffe–
renre efpece du Polygone qu'ils formenc. Vo yez ·
POLYGONE.
.
GNOSlMP.QUES . f. m. Her eci, ues du
VII.
liecl e ,
qui condamnoienc comes les bell es connoiífances ,
pré tenclanc qu'elles éroienc inmiles
a
l'l\omme ,
done D1eu ne demande que des aél:ions de re –
Jigion
&
de venu. Ce nom leur a écé donué de
..,,,; .,, , Connoiíiance,
&
de,,.«;,-_,;, , Combarcre.
GN<? :,TIQUES.
[.
ni.
Hereciques d'efcendus des
N1cola"ites ,
&
done il y a eu ditferences feél:es fous
d1fferens noms. lis croyoiene que !'ame eíl: lá fub–
íl:ance de D1eu ,
&
niane la Divinicé de
JEsus–
CHR I ST
par
l'union hypoíl:acique ,
ils difo-ienc
feul emen~-que .Dieu avoic habité en lui. La pro–
feffion qu ds fa1fo1enc des Sciences, qui leur a fa ié
pr~?dre le, rtom de
Gmif!iques,
n'empechoit point
qu ils ne s addonnaffenc.a tomes forces d'ordures
&
de falerés, lis prérendoient meme que les plus ille–
gmme_s ~olupres du corps fuífene bonnes
&
faimes.
La
mut
et01t le rems de leurs aífemblées , oú ils
commett01em ce qu_'on be peut Jire qu'avec hor–
rem dans famc Ep1phane. Une femme nommée
Marcellme,
fe
fervic de fon efprit
&
de fa beauré
pour 111crodu1re
a
Rome cetre déceíl:able Seél:e vers
f'an
167.
Elle faifoic des dogmes de Religion de
tour ce que les volupcés ont de plus brutal ,
&
fe–
dudit beaucoup de fideles par cerre da'ngereufe
amorce.
GOB
GOBE. f. f. Morceauempoifonné. On tiene que les
Bergers en femenc dans les champs ou viennenc pa1>
tre les momons de ceux
a
qui ils veulenc dti mal.
On
fe
ferc auffi de
Gobes
pour faire mourir les re•
nards
&
amres beres.
Gobe.
adj. Vieux mor. Vai'n, órgueilleux.
L a ter,-e mefme
fa
o-rgu_eille
P our ltt roufée qui la raouille,
E t
oublie la .pov-reté
O
ti
elle a tout hivc-r
E
fté.
Lors devient la te-rre
Ji
gobe,
~e veut avoi'r nouve{le robe,
GOBEAU.
f.
m. Vieux mor. Conpe,
GOBELET.
[.
m. Perite rige par le inoyen
de
laque!!~
le
gland ,
la faine , les noifecces ,
&
amres fniits,
de meme nacure fonc attachés aux arbres qui les
produifenr. Oh la ndmme ainfi
a
cau(e qu'elle a la
figure d'une petite coupe.
II
fe die au!Ii de quelqnes
flenrs.
GOBEMOUCHE.
[.
m. Soné de lezard , le plus
pecir des reptiles des Ahcillés. Il a la figure de ceux
qL,e l'on appelle ert Latín
Stelliones
,
&
n'elt gueré
plus gros que le doigc, mais un peu plus lonr;.
11
pre·nd volohtiers la couleur des éhofes fur
lef–
queltes il s'arrere davanrage. Céux qui vivenc au–
cour de~ jeunes palmes
[9nr
encieremenc veres com–
me les teuilles de cec ai:óré ,
&
t eux qui couren't
for les orangers fom já.unes comme leur fruít. Les
femelles fone un ciers plus perites que les male~,
&
la
pluparc grifes. Les Caraibes les appellenc
Oul–
leoma ,
&
les Fran~ois
Gobemouches
,
a
caufe qu'ils
en font leur nourrirure ordinaire ,
&
qu'ils les pour–
fuivertt avec taht d'avidiré, qu'on en Voitfe préci–
pirer dn ham d es arbres pour les am apper. Ces ani–
manx fo nt cres -familiers ,
&
encrent dans comes
les chal'nbres des Habitans , ou ils ne
fonc
aucun
mal. lis fe metreñt comme en fencinelle fur qu el-
GNOMONIQYE.
[.
f. P arcie des Marhemariques.
Science qui enfeigne
a
faire des Q1adrans foir au
-
Soleil foica la Lune. Voyez QUADRAN. Ce mor
viem de
Gnomon,
que plahche , ou (ur quelque amre meuble, fans
fe remuer;
&
li -r&c que guelqne mouche appro –
che du lieu ou ils
fom
tapis , ils fauceni: brufque-
n,enr deífus
&
l'englouciíiene. lis moncc nc meme le
T
re iij