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512

G.IG

GIN

On a clic auffi

Gieu

,

pour, dire, Juif.

GIG

GIGOTE.

[.

f. Terme de Manége. On appylleBtan–

che

ala

gigote

, ·Une maniere de branche dom la ba-

fe eíl ronde.

GIGOTE',

E'E,

adj . On appelle

Vncheval biengigoté,

quand il a les cuiíies fournies, c'efhi-dire, quand

elles'foHC proportionnées a la r~mdeur de

fa

croupe,

yn

chevat malgigoté,

eíl: celut qm les a ma1gres

&

fans proporrion a la largeur de

fa

croupe:

·

·

Gigoté,

dl:

auffi un_ tenue de C halfe,& on ap~ell_e

Lévrier giooté,

celm qm a les os des hanches elo1-

gnés

&

les"gigors courr~ & gros .On a-ppelle de me–

me

Chien gigoté,

celm qm a les hancnes larges &

les cuilfes rondes.

·

Gigoté,

fe die auffi d'un jet de bois qui poulfe fur

une caille de mauvaife venue, c'eíl: prefque la me–

me chofe que rabougri.

GIGUE.

[.

f. Vieux mor. C uilfe. Borel die qu'il vienr

dq. Grec

;,x,,'" ,

d'ou a éré fair auffi ,

Gigot.

Gigue.

Air de Mufique qui a rrois rems, qui fe

joue forr ví're , & dom ordinairemenr les mefures

commencent par une note poinrée. C'eíl: par une

crochue en levant qne commence la

Gigtte.

a

la

Franfotfe,

&

elle a deux rems. M. Ménage eíl: per–

fuadé que le mor de

G,gue,

vienr de l'Iralien

Gi:;a ,

lnilrumenc de mufique donr parle Danre.

GIL

GILBERTINS. f. m, O rdre de Moines qui fue éra–

bli en re

18.

11

eut pour Iníl:itureur Gilbert de Lin–

colnshire qui bacir en pen de rems rreize Cloí:rres,

& prefcrivir a fes Religieux des Loix rirées des Re–

gles de S. Auguíl:in & de S. Benok Le Pape Euge–

ne III. confirma cet Ordre, dom le Cloí'rre princi–

pal fue a Seml;'ringhan en Lincolnshire , lieu de la

nailfance de G1lberr.

Il

y avoir dans ce Cloí:cre íepc

cens Moines & onze cens Religieufes.

GILET. f. m. Pecire veile fans manche, de laine en

hiver

&

de furaine 'en éré.

GIM

G I M B E

L E T

T

E.

f.

f. Sorre de pecire parilfe–

rie ronde ,

011

il entre des a:ufs , du fuere , de

l'ambre & du mufc.

GIN

GIN,DANT.

f.

m. Terme de Marine. On die

qu'Vne

voile a vmg t aune, de gindant,

pour dire, qu'Elle

a vingc aunes de hauceur ou de loFJgueur.

.G

IN G E M BR E. f. m. Plante qui croí'c non feu–

Jemenc aux Indes Orientales, mais encore dans les

O ccidencales , ou les nouveanx Habitans de ce

pay.s-la l'ont rranfporrée. Ses racines

fe

répandenc

non en profondeur , mais en largeur , écanc cou–

chées entre deux rerres , comme une main qui

a

plufieurs doigts érendus anx environs. Elles fonc

pleines de na:uds, perites comme celles du foucher,

bl anch,=s, odorances,

&

onc prefque · le gou.r du

poivre.Ses feuiUes relfen~bl enr

a

celles des rofeanx,

qui meurene

&

reverd1íienr cleu x ou rrois fois l'an.

Les plus grandes ne· le fonr pas plus que J:herbe des

prés. Q!Jand elles font feches

, c'eíl: le mus. de

cu eil1er les racines. II

y

en a qui peíenr jufqu'a un e

livre. On appone en Europe clu Gingemb re de Ca–

lecur , Ville fon marchande aux Indes,

&

non feu–

L menc du Gingembre [ec , mais

du

ven confic

GIN

·e

I R

da11s le fuere ou en un cerrain miel que Íes Hábi–

rans nrent de cerraines goulies qu'ils preíiiirenc..

Celu1 la eíl: be<1;ucoup me1lleur cju~ le Gingembre

confic de Venife , qui fe fait de racines de Gmoem–

bre_ íeche.s. ~oique cecee plante pone quelqueg

grames, on ne s'en fen point pour la culriver, rnais

l'on replante les perites racines;

&

s'il arrive que

J'~~ n'e_n aúpas alfés, oh divife la groíie patee ou

mameíle racme en morceaux que l'on replante par

rangs dans de petires rigoles qu'oñ couvre enfoire

de rerre,

&

en rrois mois le Gin aembre viene ama–

cur,iré.

11

dl:

601~

a

~'eíl:omac

&

0

aide

a

la digefüon.

Il

cchauff~ fon , ma1s non pas d'abord auránr que le

p~1vre qui eíl: de panies plus fubtiles, :¡u lieu que le .

~mgembre eíl: ~omP.ofé d 'une fubíl:ance groffe

&

md1~eíl:e, qm n eíl:

111_

rer~eíl:re ni feche, mais humi–

de

&

aqueufe; ce qui fa1c

qbe

fa

chaleur dure plus

long-rems.

'GIN GE O

L

E.

[.

f.

Efpece de frnic qui prend fon

nom de .l'arbre q ui le produir, & que l'on appelle

Gingeolier.

GIN G ID I U

M.

f.

m.

Perite herbe femblab!e

a

la

Pailenade fau~age, mais plus 'amere, que Diofco–

ride die que quelques-uns appellenr

Lepidium,

&

qui cro1t abondammenc en Cilicie & en Syrie. Sa

racine eil blanche & un peu amere. Cene herbe_,

que l'on m:inge crue

&

cuice, eíl:

forc

bonne a l'ef–

romac, & provoque a uriner. ~elques-uns veu–

lene que ce foir ce qu'on nomme communémen c

Cerfeuil

:

mais Marrhiole fou.riene qu'il n'en eíl:

rien , & il en faic la deícriptio1i fui vanee. Le Giñ–

gidium n'eíl: gueré differenr des panets,

&

nean–

moins il eft plus amer , ayane .une rige branchue •

ronde, de la longueur d'un <lemi-pié, ridée., Qoi–

rilrre , nou ée ,

&

a la cime de perites ceres. qui jet–

cene de pecices feuilles

a

l'enroui-. De ces recés forc

un e graine qui venane

¡

marur ité fair relferrer les

bouquers. Sa racine eíl: blancharre, ~e la longueur

d'un pa-ume de main,

&

d'un gou.t un peu amer.

!J

y

en a au/Ii _qui veu)en_r q ue_ la planee qu'on appell e

Vifoaga,

fo1r le vra1 Gmg1dmm .

_

_

GIN G L

Y

ME.

f.

m. Terme d'Anaconue.

Il

{e die

ele la joinmre de deux os , cornme ceux des verte–

bres

&

des genoux , lorfque

fe

recevanr recipro–

quemenc , ils ne lailfene pas d'erre mobiles l'nn

dans l'a urre. Ce mor viene de

'>'''>'r.,."'"' ',

Gond d'u–

ne porte.

GIN G U E T.

f.

m. Terme de Maritte. Morceact de

bois arraché au rillac, & qui eíl: mobile p;tr un bom.

Son ufage eíl: d'arrerer le cabeíl:an, apres qu'on

a

levé l'ancre ou quelque fardeau .

GIP

GIPON. f. m. T erme de Col-royeur

&

de Cordon–

nier. Sorce de houpe de frange clone ces Arrifons

fe

fervenc pour cirer.

G1pon,

fignifie Pourpoinc dans

le

vieux langage.

GIR

GIRA FE.

f.

f. Animal farouche qui fe rrouve en Afri–

que ,

&

qui

fe

recire clans les lieux Jes plus fe–

crees , en forre qu'on ne le voir prefque poine.

Il

eíl: de la grandeur d'un veau ,

&

fa

rece eíl: faite

comme celle d'une biche. Il a Le col fon menu ,

&

a peu pres de la longuenr d'une roiíe,

·&

les oreil les

fendues. Ses piés fonc auili fend us. Ceux de der–

rier fonc beaucoup plus courrs qu_e ceux de de_–

vanr; ce qui le forc e d'écarrer les /áh1be.s quand

il

veur boire. Sa quene eíl: ronde

&

ne palie po111r les

jarers. La Girafe a

le

poi! encre noir

&

blanc ,

&

on