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GUI

GUIMBERGES. f. m. ~elques-uns onc ·nommé ain–

(¡

cerrains ornemens de mauvais goftt aux'. cuis de

lampes des vouces Gothiques.

GUIMPLE. f.

·vieu¡{ .moc done on

eíl fe.rv1 pour

íignifier un Band;au ou une cornec¡c; de femme.

Vne guimple de Mireploy:

i moult fu bel/e

del,ée

Ádonc

afa

playe liée.

Quelqnes-uns,croyent qu,e

Guim¡~e

viene~e

V in:u–

lum,

Lien, a caufe qu on en he la cece.

e~l

que )'on a_ fait le mo_t de

,°uimp~,

pamc¡.d~

l'habit d'une Rehg1eufe , faite d une rotle fine qm

couvre la gorge,

qui s'am.che des deux cocés de

la tete

GUINDAGE.[. m. Terme de Marine.' Mouvemenc

qüi fe fait dans un Vaiífeau pour la' charge des

m,archandifes qu'on leve en haut pour les

mee–

ere ; ou pour la décharge de . ces memesmarchan–

difes , quand on les en veut urer

GUINDANT.

m. On -appelle, en termes de mer,

guindant d'un.

avillon,

La hauteur qui regne le

Ion~ du bacon d'un pavillon. On die aníli ,

qu'Vne

voile a tnnt d'aune1

grúndant,

quand on en vem

expliquer la hauteur ou la longueur.

GUINDAS.

m. Machine compofée de crois pieces

de bois jointes enfemble ,

done l'ufage ell d'él e–

ver de gros fardeau x.

11 y

une poulie accachée

une corde qui paífe autour d'un rouleau que l'on

fai c rourner avec des leviers.

GUii'-IDEAU. f.

Machine de bois en formed 'ef–

lieu , qui fe mee fur le cillac

l'avanc des Bati–

mens qui font au deíl'ous de crois cens tonneaux,

l'arriere de leur mifain e.

fes excrémi–

tés deux pieces de bois , fur lefquelles la longueur

de la machine eíl: horifontal ement pofée. Deu x bar–

res pa!Iees au 1ravers de l'effieu ,

que l'on con–

duic

force de bras , la faifa nt wurner , fonc fi .

ler des cables amour de ce meme effieu, felon qu"il

efi nece!Iaire pour élever des fardeaux, ou pour ti–

rer l'ancre.

G UINDE R. v. a. Terme de Marine. Tirer

lever en haur; ce qui foicnomme.r

Guindage,

le Mouvemenc des fardeaux qu'on hauJic

qu\m

bailfe.

GUlNDERESSE. f. f. Terme de Marine. Corda–

ge done on

ferr

amener un mac ou une

voile.

GUINDES. Vieux moc. Atours des femrnes.

IN D RE. f. m. Perir Mérier done · fe fervem

ceux qui doublene les foyes que leur donnent les

Manufaéh1riers apre~ qu'elles ont éré filées. Ces

foy es retournent enfuire encre les mains du Mou–

linier.

NE. {. f· Sorce de cerife qui eíl ·la meme

chofe que

Guigne.

Bor.el

écrir

Guifne1

dit

que ce fonr celles que les Larins ont appellées

Cerafa

.Aquitnnica

, de

Guyenne

, Province qui

en ahonde.

GUIORANí ,

ANT E.

adj.

fe die du cri narurel

que font les rats

les fouris.

Les fa1tris ont un.e

v o,x _gu,orante.

G U I R A N H E A N G E T A. Cm. Oifeau du Bre–

lil ,

de la groíleur d\m Piníon , qui a le dos

les

a1les bleues , la poicrine

le venrre jaune , avec

une couronne jaune

(

ur la tete.

a la voix

fle–

xible , que

la_ cha~geant

mille fa~on~, il n'y

a prefr;u e po1nr d aurres 01feaux dom

n'imire

le ch, nt.

s'en trouve de pl~Geu~s efpeces

la d,ouceur de leur chant fatt qu on les nourric

en cage.

GU JRAPANGA. f. m. Oifeau tout bl.anc qu'oa trou-

GUL GUM

ve dans le Breíil, ~oi qn'ilfoir petir ,

voix eíl:

éclacance , qu'on J'entend prefque d'une demi–

lteue loin , comme

íi

c'écoit une clochem:.

GUIRATINGA. f. m. Oifeau dn Breíil qui

vic

mer ,

qui cfi de la grandeur d' une Grne.

fes plmnes blanches , le bec long

pointu de

couleur jaque·,

les jambes longues d'un rou–

ge jaunarre. Son col eíl: couverr de p!umes

íi

bclles

íi

fines , qu'elles égalem celles del'Au-

truche.

• ·

GUlRATONTEON. f. m. Oifeau du Breíil , forc

Cu–

jet au mal caduc ,

couvert de plumes blanch~s

fort bel les.

GUIRLANDE. f. f. Ornement de tete qui

dl:

foit

en maniere de couronne Ce mor viene de

Ghir–

landa

, dom on s'eíl: (ervi dans la l:ia!Ic: Latinicé.

-Guirlnnde

, en termes d' Archiceél:ure, efi une ef–

pece de perit feíl:on.

eíl: formé de bouquers , rous

auffi gros l'un que l'aúrre ,

l'on en fait des chu–

tes , non feulemenr dans les ravalemens des mon–

tans

des pilafires, mais aulli dans les fri[es

les

panneaux d es comparrimens.

Guirlande.

Terme de Chaudronnier. Ornemem

de méral qui coníiíl:e en une petice bande fa~qn–

n ée autour du bord du pavillon de la trompetee, du

cor

de la trompe.

GUISARMES. f. f. Serte d'armes ancienn,e¡¡.

~i prennent h.<cbes

guifarmes.

On a dit auffi

Gifarmes.

G U

S PON. f. m. Eípece de gros pinceau ou

bro!Ic done on fe fen

fuiver le fond d'un Bari–

menr.

GUITARE.

f. Iníl:rumem íimple qtú nous eíl: venu

d'Ef.pagne. On le

tiene dans les bras comme le

Jm.

a le dos piar ,

efi fair d'un bois propre

a refonner , avec cinq rangs de corde , une ta–

ble embellie de

rofe

un manche. On le tou–

che en bacrane les cordes avec le bouc des doigcs.

On en pinfe auffi les cordes.

a grande appa–

rence que le mot de

Guitare

a écé foir du Grec

,ct S:C.p"·

GUITERNE. f. f. Tenue de Marine. Sorce d'arcbou–

canr qui tiene les antennes d'une machine

marer

avec fon mat.

GU!TRAN. f. f. Efpece de bicume ou :de poix qui

ferr

enduire les N avires.

G U IV RE. f.

Groffe couleuv~e ou ferpenc qui

a ·

la queue tonillée. On ne le die gueres qu'en ter–

mes de Blafon. C'eíl: la meme _chofe que

G,vre

Vttivre;

l'on die de méme égalemenc

Gui–

vré

V uivré.

GUL

GULPE. f. m. Terme de Blafon . Tourrea

¡;iour–

'Pre qui tie~t le milieu entre le befanc q u! eíl: rou.–

jours de metal,

le tourteau qm eíl:

ton¡ours de

conleur. Celui-ci eíl nommé

Gulpe

caufe qu'il

eíl de pourpre ,

le pourpre efr pris tamór

pour couleut , tanrot pour métal.

M ·

GTJMENE .

f. Terme de Marine. Cables des gra–

pins qui íervene au mouillage. Les lraliens appel–

lenc

Gomem1,

le Cable d'une ancre;

on d1rde

meme

Gumene ,

en termes de Blafon , pour íigni–

fier la corde

d'un

ancre , foic qu'elle íoir d 'un

meme émail que l'aucre, ou d'un émail differenc.

D 'az-ur

l'ancre d'or,

,f,i

,¡,:,mene de gueules.

die

auffi

Gnme.

•