; ~f s
I--IAU
H.AYfur l'horifo11 ou l'oi1 eíl:, celle du Pole qui eíl: le
complement de celle de l'Equare~1r. On d1,r
P ren–
dre hauteur par· devant,
ponr d1re,
A
voir
l
mfhu–
men r du coté de l'Aíl:re en la prenant , &
Prendre
hau teur par derriere,
pour dire, Avoir l'iníl:rnmenc
oppo[é
a
l'Aíl:re.
JI
n'y
a
que la haureur d_e l'Etoile
pol~ire qui [e peur prendre hors du Mend1en par le
moyen des Gardes. Celles des aucres ~fües ne[~
prend q ue quand ils fonr au cercle de ~md1, ce qm
faic qn'on dir ,_
I l
y ª :rra hauteur,
pour d1re, Il y aura
du Soleil
a
m1d1 qui permeccra de la prendre , &
Il
n'y aura pas hauteur,
pour dire, qu'II y a du brouil–
lard,
&
que le Ciel eíl: rrop couverc denu ées ,
pour rrouver la hauceu,r par ks iníl:mmens. On dir
de meme, qu'On
a eu bonne hauteur,
pour d1re ,
que le Cid éwit déga¡,;é de _rous brouillards , &
qu'on a pns
la
haureur avec ¡uíl:elfe.
H auteur.
Tenne de Guerre. Longueurd'un Ef–
cad ron, ou d'un Bataillon , depuis
fa
tete ju[ques
:l.
fa q ueue. Les Efcadrons n'onr que rrois hommes
de haurem , & les Bataillons en onr fix. La H:i.u–
reur du Bataillon étoit aurrefois de huic , mais on en
a
connu l'incommodité.
On appelle dans un yaiCTeau,
H a-,,,teur d'entre
deux
ponts ,
l'E[pace qm fe rrouve emre les deux
cillacs.
HAUTIS . E. adj. Vi enx mor. Tres-haur. C'eíl:une
.., fyncope du fuperlarif Larin
A ltíjfimus.
H A U T U R
I
E
R.
f.
111.
Terme de Marine. Pilo–
te qui conno1t l'uíage del'Aíl:rolabe ,
&
qui s'ap–
pli que
a
faire les ob[ervacions des hameurs du
Soleil & du pole.
H'AY
H A Y.
f.
m. Animal grand comme un chien qn'on
cro1.1 ve dans le Brefil.
11
a l:i. face d'une guenon,
&
forc
approchanre du vifage d'un enfanc, le venrre
pendam comme une Truye pleine , une longue
q uene, & les piés vel ns
á
la maniere des O nrs avec
d e longs ongles
fon
aigus , ce qui fair que les Sau–
vages qui fonr nuds, ne íe jouenc pas bien volon–
ciers avec cec animal , quoiqn'il s'apprivoifo avec
alfés de facilité.
JI
eíl: pomranc fon farouche quand
il vic dans les Forers. La plfrparc riennenr qu'il vir
de venr comme le Cameleon, parce qu'on ne lui
voit-manger aucune chofe qui foic ni dans les mai–
fons ni dans les bois. Il y a grande apparence qu'il
Íe nourrit des feuilles d 'un cerrain arbre nommé
Anahut,
puiíqu'on le rrouve
forc
fouvemc
a
fon
fommec. Thevor qui en parle l'appelle
H
aiit
,
ou
H aiithi.
HA
YE._
f. f. Clorure d'un champ ou d'un jardin qui
fe fa1c avec des branches d 'arbres qu'on ehtrelaffe
les unes dans les aurres, afin d'e_mpécher que es
hommes & les beíl:taux n'y paCTenr. Qn appelle
H aye
'Vi've,Cellequi eíl: faite d'arbres vifs & quiont
racine, &
H aye mvrte,
Celle qu'on fait de fagots
&
de branches feches. On fait venir ce mot du Larin
H aia ;
que M. Ménage dit avoir éré fait de l'Alle–
rnand
H .ag
ou
H aag ,
qui fignifie Clorure ou en–
ceince.' D'autres veulenr qu'il vienne de
Claye,com–
me ét'.lnt une clorure faire de branches enrre–
la/Iees.
I-faye.
Terme de Labóureur. Morceau de bois
rond,
kmg
de tinq piés , & gros de ñeuf
a
clix pou–
ces de tour. Il fai t le corps de la charrue dom on fe
ferc
pour labourer la .rene.
H ,,y-e.
T erme de Guerte. Difpofoion de S0ldats
r~ngés fur un lígne droite l'un
a
cote de l'aurre. On
cl tt ,
Se
mettre en haye ,
pou,r dire , ~e meme far un
\·
HEA
HE B '
. rang , &
Faire une double haye,
pour dire, Se mer–
tre [ur deux rangs !'un oppofé
a
l'aucre.
Border la
ha)'e ,
fe
dir d'une maniere de tirer qu'on faic pra-
0<Jner aux Moufquecaues lorfqLi'il n'y a poinr de
p1quiers qui les fouciennenr. Des rrois files qui fonc
commandées pour faire feufur la Cavalerie, la pre–
miere tire
a
genoux dans les piés des chevaux, la
fe–
conde fe panche , & tire
a
la bote on au poirrail par
defü1s
l'
épaule des premiers ,
&
la troiíiéme tire de–
bouc fur les Cavaliers memes.
Haye.
Tenne de Marine. Banc , ou cha1ne de
pierre qui
efl:
fous l'eau ou
a
fleur d'eau.
HAYVE.
{.
f. Petice éminence de fer que
fonc
les
Serruriers [ur le panneron des clefs pour les pones
benardes , afia d'empecher qu'elles ne paflent de
pare en pare de la ferrure.
HEA
HE A
R.
[.
m.
Yieux moc. Heritier. On die encore
Hoir,
en termes de prarique.
HEAUME.
f.
m Sorce de cafque peíanc que les an–
ciens Chevaliers porroiem fur la rece , foic
a
la
guerre, foic dans -les Tournois:. Il couvroit tour le
vifage, & il n'y avoic qu'une ouverrure
íl
l'endroic
des yeux , garnie de grilles
&
de creillis, & qui
fervoit de vifiere. On en voic de differenres figu–
res, de forc anciens en bronze, & d'autres qui om
des infcriprions Gorhiques , Arabes
&
Moícovices.
L'ufage en étoit fi grand que l'on crioit amrefois
As
he.ium'es,
comme on crie .aujourd'hui Aux armes.
Ce palfage en ferc de preuve.
Et li garfon
&
li
he–
raut, ji-tót comme
fe
fu rent ordel'Jé s'efcrieren t as
hMumes
.T.
nt&t
veijfiz-
de/cendre d'une part
15-
d'au–
tre Chevaliers.
Les Heaumes ayant été depnis
mieux formés, on les nomraa
Bourguignotes,
a
cau–
fe des Bourguignons qui les avoiem invencés , &
pnis
.Armets,
&
S
alades,
ou
Ce/ates,
du LaciJJ
C<t–
!atus ,
Gravé, parce qu'on y gravoir & cifeloic les
figures des i:etes &
les d¿pouilles .des animaux
qu'on avoic vaincus. M. Ménage fair venir ce mor
de
HeLmus,
fait de l'Allemand
H elm.
On a dit au–
crefois
ElnJe
&
Helme.
Heaume.
Terrne de Marine. Tirnon d' un 'laií–
feau. C'eíl: un manche attaché au Gouvernail, ou
tme grande -barre, qne celui ,qui gouveme manie
cornm·e il le juge neceCTaire.
-HE A U M E R I E. f.
f.
Mor qui s'eíl: die du lieu
ou l'on faifoic & vena0it des heaurnes, pendanr
que cette forre d.'arme dffenfive écoit en ufage.
011
a dit au!Ii
Heaumzer,
pour dire , Celui qui
faifoic des Heaumes. Les Armuriers prennenr en–
care le riere de
Hea11miers,
dáns
les
lercres qu'on
leur donne.
.
HEB
HEBDOMADIER. f. m. Celui qui dans 1111 Ch~pi–
tre, ou dans un Couvenr, die
a
fon
tour
les An–
ciennes
&
les Oraifons
¡
&
officie dans le Service
pendanr toure une femaine. Dans les Chapitres ou
il
y
a des Officiers , comme Maires Chapelains,
Corbeliers ,. &c. qui fonc l'Office , le Chanoine
Hebdornadier
fe
doic rrouver a/Iidumenr oendanc
[a
femaine pour veiller
a
la décence de l''oflke ,
remarquer les faures
&
abfences des Officiers. Il
a la n0111inaci0n des Benefices aufquels le Chapirre
pre[ence
Coflegialit er.
Qgel,ques-tms difenr
H ebdo–
m adaire,
quoiqu·e ce mor foic plus fonvenc adje&if,
& .qu'on dife \es
nott-velles H ebdomadaires
,
pour
dire ; Les nouvelles qui fe publienr routes les femai-