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EST

ES

U

l'on1tttache

a

une grolle cheville de bois, ~ppellée

Efc ome.

On die autli

Aflroc.

.

.

ESTROP IE'. adj. On die,

qu'VnejigHre -efl eftrop,ée,

quand eilen' eíl:pas bien deílinée ou qua11d elle eíl:

mal co11roumée.

ESTROS. Mor du vieux la11gage, .

p11

l'on rrnuve

A

eflros

,

pour dire -Soudai11 , rom

·a

coup.

.Jefufle

mort tout

a

ejtros, s

'il.ne

m'eufl_dépend11-.

.

ESTROUSSE.[.f. Tenue de Pranque, done 011 [e i:erc

· inoi11s a Paris que d.a11s lesProvi_11ces. Adjnllicanon

~eque1ques bien s quei'o11 pubhe en ,Jufüce, corn_–

me des frui rs de la recol te d'une armee. 011 le d1t

auíli des reparations _ou amr

0

es ouvrages_9ue

l'

011 pu–

b!ie au rnbais.

On

d1t de rnerne,

Se fa,re eflrod/fer

une maifon ,

pour di,e , -Se la faire adjuger en

J

uf-

, nce.

.

E STRO USS ER.

v,.

a. Vieux.mot que Nicod di(figm-

. fier De{empaque,er , délier ce q L'.i eíl: enfagot~é.

011 !'a _di_r'aul1i po_ur Ve11dre

&

déhv:rer au dermer

Encheníleur,les 61e11s pns par execuuon.

E1roufe,

a

éré dir dans le memefens,pour la ve~1te& del1vrance

des biens faifis, parce que ie Sergenr qui enleve les

111eul.les pris par e.xecmion, les entrouiTe _& e.nfa–

gote ,

& les vendant en inv_enraire par lm ou par

le

J

uge , !es décrouíTe & cle[empaquece. Ce mor eíl:

ufiré au Cournmie r de Bou_rbo11no1s.

ESTUET. Mor du vieux langage, p our dire, Jl faut,

íl conviene.

Alterm'efluet en une affaire.

On tronv e auíTi

M'eflottrra,

pour, Il me faudra .

ESTUlRE.

OH

trouve clans le vieux langage,

Fair

a

-eJltúM,

pour dire , Faic expres.

E t

fa

boucbe n'_efl pas vilaine,

.,Ainsfem,ble eflre f ait

a

efltttre

'

P

our folacier

&

pour déduire .

.

:ESTUREN T. Vieux mot, qui aété die pour, 1ls de–

meurerent debout~ ce q ui femb le venir du Larin

fhare, flcterunt.

Cil j ugleor en pie,:, efrurent.

.'ESTURGEON. f. m. Gros poi llon d e mer , qui mon–

te dans les rivieres. 1l eíl: de bon gofat ' & de bonne

n ourrimre, & a le mufoau poinm , le dos bleu &

élevé , & le venere p!ar. Il vtt de limon, & ne f

c,u–

roit erre pris qn'avec des fi!ets , ídon le fem imenr

de quelques- uns , qui di[em qu'il ne )nord point

a

l'harne<¡on. L'Eíl:urgeon n'a point d'arére, mais il

a un carrilage rendre & de la groíleur d.'un doigr ,

qui en s'érendanc depuis la téte juíq u'au bout de

la

_ queue, fo{'¡rienr rout fo n corps. Dilferens Auteurs

Latins lui ont donné divers norns

A cipcnfer, Tur–

cio & •Silams.

M. Ména_ge fa ic V('nir fon nom de

Sturcio.

ES U

):,SVE,

f.

f. Vieux mot. Eat1.

D efcendoit l'efve claire

&

roide.

ESULE.

f.

f. Herbe qui jette du lait. Il y en a de deux

forres. La grande Efule , qne Diorcoride appelle

Pity'1fa,

a

fa

rige nouée,

&

de,p!us d'une coudée de

h'aureur. Ses fenilles font menues & poinmes , &

r.dfornblenr a ceUes de peffe. Sa graine eíl: large , &

tire

[m

la lenrille. Sa racine efl groffe, blanche &

p leine de jus. Galien dir que

la

g•rancl e H ule pmge

comme les T irhyma les ,

&

a les mcmes verrus. La

perite Efule jette force lait ,

&

Dio[coride la nom–

me

Pcplus.

Ses feu ili es fon t peri res & femblables a

celles ele rue , n~ais p1us larges. h u deífous el le

prodnir une perite grai ne ronde

&

rnoindre que

celle du pavor. Cerre herbe eíl: fon branchue, &

fa

ch evelure efl éren due en rondeur ; ce qui la fait

app~ller

Ejitle ronde.

Elle cro1r aux Jardins

&

parmi

ET A

les

;ignes. En general l'Efule purge la piruirc;

& la 61le,

&

for-rout les eaux des panies éloi–

gnées.

Efulalaélefcitjineiaüelinar.ja

crefcit.

ETA

ETABLAGE.

[.

m. Droic-qui eíl: d('¡ en cercains lieux

i

quelques Seigneurs , pour la penniílion qu'ils ac–

·cordent aux Marchands , d 'expofer leurs ma~chan–

difes en vence.

ET

ABLE. Tenne

do M

arine.ConcinuíltÍon de la qaj.llc

du Nav1re, laquelle commence a l'endroit

0

la

quille ceífe d 'etre droire.

E table.

On dit

queDeux Vaij1eaur sºabordent

dt

franc-étable

,

1

pour dire, qu'ils s'approchenc en

dro1mre.pour s enferrer par leurs éperons.

ET ABL~.

f.

111.

Sorce de cable fur laquelle plufieur~

Ouvners pofenc leurs ounls., ordonnenr & cravail–

lent leurs ouvrages. L 'Erabli des Menuifiers eíl: ac–

compagné d'un crochet de fer dans fa bocee, qui

leur [ere a arrerer le bois. L'Etab!i des Sei-ruriers

leur [ere

a

attachedes étaux ,

&

a pofer les OtltiL,

dont 11s ont befom de fe fervir ,,

&

aíníi des

:!U

tres.

Nicod dérive ce mor de

T abu[at;um.

ET

ABUR.

v.

a. Renc1re íl:a:bJe. "Les Ma<¡ons difen1

Etab!ir des pinres,

pour ?-Ue, _Tracer quelque mar-

9ue [ur chacune

>

P<?Ur lm de!hner

fa

place.

ET'Al3LURE.

(.

f. Terme de Marine. Ceft la

níemc

chore que ce qu'on appelle

E i-able

ou

Etrave

,

c'eíl:–

a-dire , un·e piece courbe de bois forr conliderablc

qu! fait!'avanr d' un Vailfeau, & fur laquelle abon–

nllenr _rous les bordage9

&

les précinres

qui

fon,,

condmtes jufqu'a l'avanc.

I;.TAGE.

[.

m. Lige-Erage. Droir de guet

que

les

Sei–

, gneurs d 'Anjou éxigeo.ienr amrefois de leursVailaux.

art.134.&135.

ETAGER.

[.

rn. On

appelle

ainli dans quelques Cou.–

tumes_ , des fojers qui fonr domiciliés

da.ns

une Sei.–

gneune.

ETAGUE.[.

f.

Tenne de Marine. Mana:uvre qni

fert

a hiffer les vergues de hunes au ham des mats. On .

dit at.íTi

/ taque, Etaque , ltacle

&

E tagle.

ETAL

[.

m. Tenne de Marine. Gros cordag€

a

.douzc

roµrons, qui (ere avec les haubans

a

renir le

!)1ac

dans fon ailiece, &

a

l'affermir c~mre la force dn

venr. On appelle

Et.aí

de voile d'Etui,

la Mancru–

vre qui tienr l'ar,c-boutant en avanr. O.n appcllc

auffi

Faux Etaí

,

l' Er~i qui

fe

mee pour renforcer

le grand ,

&

pour ferv1r en

fa

place , s'il éraic coupé

par quelque coup de canon.

Fau,"C Etai

[e

di rencor.e

d'une mana:uvre qu·o~ mee le_long de quelgui:.s

E rais póur placer les. voiles

d'Etai.

ETAIM.

[.

m. Méral qui a

fa

couleur femb)aule a ]'ar–

gent, mais qui éranrformé d'une exhalaifon moÍll.$

épurée ,_ a beau~o~p plus de groffiereré. Quoiqua

Pline a1t appelle _l Etaun du Plomb blanc, il y

-a

une forc grande d1tference , non feulement par

fa

maciere , qui eíl: bien plus pure & moins humide,

mais ~ncore par les accidens qu_i ac~ompagnent cerre

pun~te de mar¡ere. En elfet, 1Eca1m

e.fe

refonnanr,

plus ,poli, moins pefanr,

&

d'une C<lll\leur plus ar–

g~nrme: Il a cela, de co~mun avec le. plomb, qu'iJ

11

efl pomt fuJet a la romllure. Ce méral eíl: com–

pofé d \me terre

&

d'un fouphre tres-pur, d'un

(el

meraUiqu~, & d'u~ Mercure un peu plus pur

&

plus d1gere qt\e celm de plomb. Il s'en rrouve beau–

coup de mines dans le Portugal , en Galice ,

o¡:.

fur–

rout en Anglererre. Les Chymiíl:es le nommenc

M ercure,

a caufe du rapporc qn'ils lui donnent

aveccerre Planete.

Out.re

qi.1'il eíl: bon pour le foy e,

c'eíl: un remede fpecifique pour lei ma-lad.ies de la