ETA
ETE
11ne
manivelle. Il y a des Ecaux folides de plus de
det1x cens Jivres pefans dans les bomiques des Ser–
ruriers ·& des Taillandiers pou¡¡ y forger le
fer.
Il y
a des Eraux done les machoires fonr en.chamfrain ,
&
d'autrc:s appellés·
Etaux a.,main,
ou
Tenail!es
a
main.
11
y, a encoi;e un faau
q.uiferr pour r;;avail!er
les pieces de rappom
11
eft de bois..
L'Eta11
qui
[ere
pouula mar<!nerene,&queqnel–
ques-uns appellent
Afne,
eft ttn_e efpece de [elle
a
trois piés , done la. table de deflus eíl: bocdée rouc
aucour. Au mil.i:eu.. de c.ecce cabl e font deux mor–
ceaux de, b0is,debout qui foanenc J'Ecau , done !'u–
ne des machoires efbimm0b.iJ.e , éram forteme:ic
arrecée fur la fe1le. l;'aucre qui ne l'dt que dans
une charniere , fe, menr comme on , veuc par le
moyen <;\'une corde qui palle au cravei:s. Un des
boucs de la corde,
eft
anaché
a
un morcean de bois
qni,s'appt!li©,
&
qui faic rellort concre cecee ma–
choire, qu:md on mee le pié for une marche qui
ell fous la felleoú ,l'aucreboucde lacordee-llacca,
ché. Cecre forre d 'Brau ferc.a renir les fouilles de
bois , pour les pouvoir frier
&
concourner avec les
perites fries de marqueterie. ~elques-uns difene
E ta!.
M. Ménage derive ce mor de
Stal!ttm
,
abrngé de
S tab11lum
,
d 'ou J·on a faic
Etaler
&
Infla!er.
ETAYE.
[.
f. Terme de Blafon. Peric chevron em–
ployé P<?ur fourenir .quelque _c\1ofe. 1l ne doir avoir
que le ners dei la largeur ordma1re du chevron.
ETE
ET E I G N O I R. f. m. Pecic morceau de fer blanc
tourné en Gone, qu'on mee an bouc d'un bacon, &
done on fe ferc dans les Eglifes pour éceindre les
c1erges.
ETEINDRE. v. a.
liaire mourir le feu
,
étoujfer le
feu .
AcAD. FR. On die en termes de ma~onnerie,
E teindre de la chaux,
pour dire, La délayer avec
de l'eau popr la conferver jufqu'a ce qu'on l em–
ploie,
/x:
e;npecher qu'e!le ne fe gace. On die au/Ii ,
E
teind,;,e- le fer
,
pour d1re, Lu1 donner uRe crem–
pe par laquelle il·acquierc de la duueré..
·
ETELON.
[.
m. Efpece de plancher fair de plufieurs
ais pofes fur
1
e rerrain d'un chancier , ponr
y
rracer
la rnaí:rrelle fenne d'un barunenr,
0\1
tour aucre af-
fe111blage de charpenre.
·
ETENDART .
f.
111.
Oa appell e fur mer
E tendar:t,
Je Pavillon d'une Galere; & on du
Etendar.t Royal,
pour dire, Le pavillon de la Reale
0u
principale
Galere. M . .Ménage dérive ce mor de l'A!lemand
Stander
, .qui vem dire
Stare
,
d'ou viene que l'on
a dir aucrefois
S tendard.
Du Cange le fait venir
de
S randardum, flandale ,
ou
ftantarum,
do11c on
s'eíl: fervi dans la baffe Latinicé pour íignifrer la prin-
éipal e Enfeigne d'tine armée. .
.
.
1
Etendard.
Terme de Fleuníl:e. Les tro19femLes
fuperieures de cerraines fleurs qu'on appelle
Jr.is.
On les a nommees ainíi
a
caufe qu'clles s'élevent
au-d eífus des aunes feuilles.
ETENDEUR.-adj . m. Les Medecins appellem
Mu¡:.
eles étendewrs
,
ceux qui fervem
a
écendre les au–
tres parries du corps , comme les pouces, les bras ,
les jambes.
ETENDOIR.
[.
m. Outil done les Imprimeursfe fer–
venc pour erendr'e fur des cordes les feuilles nouvel–
lement imprimées d\ m livi:e, & les
y
laiífer fecher..
C'eft une manie¡:.e-de peric ais quarré attaché au bouc
d'un long bacon , par le moyen duque! les feuil–
les mifes par le milieu fur cer ais fonc porté es fur les
cordes qu'on rend le plus h:mt qu'on pem dans le
rravers d'une chambre, afin d'y laiíler par r0ut le
ETE
ETH
paífage libre.
ETENDRE. v. a.
Déployer en long
&
en
large.
AcAD.
FR. Qn die en termes de Pracique,
E tendre un~
Oraon11ance fur une requéte,
quand un mor mis par
le Jt1,ge au bas de cerre requere , commc
Viennent
,
S oit montré,
eft ecendu par le Secrerai..re ou le Gref–
fier,
&
mis au long dans le füle ordinai..re.
E tendre
,
eft au/Ii un terme de Manege , & quel–
ques-uns difem,
Etendre 11n cheval,
pour dire, Le
faire aller large.
ET E R N AL E S.
f.
m. Hereciques des premiers íie–
des, appelles ainíi parce qu'ils croyoiem qu'il n'y
auroic poim de changement apres la refurreél:ion ,
&
que le monde demeureroit dans rouce l'éternicé com–
me il eft prefeneemenc.
ETERNUMENT.
[.
m. Mouvemene convulíif des
mufcles de la poirrine q~i fervenc
a
l'expiracion.
Dans ce mouvc;ment, apres la fufpeníion de l'in–
fpi rarion commencée, l'air ell repou/Ie par le nés
&
par la bouche avec une violence fubire ou mo–
menranee. La caufe de ce motwemenc convulíif eft
l'irrirarion de la membrane fuperieure du nés qui
communique av ec le nerf incercoíl:al
a
raifon des
rameaux que celui-ci luí fournic des fon príncipe.
Cecee irritacion fe faic ou excerieuremenc par des
odeurs forres , comme par celle de la marjolaine &
des rofes, par des poudres qui volane en l'air,
font
re~faes par l'infpirarion , ou par des médicamens
acres, c01time le creffon
&
amres fternmatoires q
LIÍ
picorenr la membrane du nés , ou interieurement
par l'acrimonie de la lyrnphe qui humeél:e namrel–
lemene la membrane des narines, comme·dans le
coryza. Cecee lymphe deviene acre par fa chaleur
& par fon acidicé , & alors elle irrite la membrane;
ce qui fait ecernuer. Les matieres qui
font
rejettées
en écernuam, viennenr premierement du nés & de
la gorge , parce que la memlnane piruiraire y exu–
de coneinue!lemene de la lymphe, & en fecond Iieu
del.a poirrine, de la crachée arcere & des bronchies
des poumons.
.
ET ES l E S. f. m. P· Yenes anniverfaires & regnliers
qui ne manquent poinr
a
fouffier en de cercaines fai–
fons & pendane un cercain rems, Ce mor eft Grec ,
¡,_,/,,_, ,
&
vient d'¡, 'm,, Annnel , fai c de '/,., , An–
née. OEelqus-uns difenr
Vents etejiem,
ETESTE' ,
E'E.
adj. Terme
de
Blafon. Il fe die d'nn
aigle , du poiffon , ou aucre animal qui e!l: fans
rece.
ETH
ETHERE'E. adj. f. Les Poeres appellene le Ciel
La
voute érherée
,
la region étherée
,
du mor Grec
«i.9-)p
,
qui vem dire
Le
Cíe!, l'air, la fplendeur qui eft couc
aurour de l'air.
ETHIQYE. f.
f.
Science de tour ce qui regarde les
ma:urs. Ariftore a d0nné ce nom aux traites qu'il en
a faits. Ce mor viene du Gec ,;~,~1,, Moral, faic de
.,~
~-9-~ ,
Mc:eurs.
ETHMOIDE. adj. Les Medecins appellenr
Os
eth–
mo'ide,
un os qui eft foue au haur ele la racine du
nés, & qui fél:'are le cerveau d'avec la parcie fupe–
rieure des nannes. On l'appelle ainíi
a
caufe qu'il
eft rroué en plufieurs endroirs en fa~on de crible ,
du Grec
,;.e,,..;,,
Crible , & de
,;J,,,
Forme, reffem–
blance.
ET
H NO P H RON E S. f. m. Hereriques du fep–
.riéme íiecie ," qui quoiqu'ils fi/Iene profeffion du
C;hrifl(anifme, ne laiffoiene pas d'~pprouver
le~
cé –
remomes des Payens. lis donno1em parucuhere–
menr dans I'Afüologie Jud.iciaire, dans les .0ivina–
riens
&
les augures, fans s'abíl:enir des fortileges ,