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&

Sud-quart de Sud

-

efl, l!(ce

fonr des quarcs de

venr. ·

ESTABLETE.

[.

f.

Vieux moc. Durée.

E'ST

AFETÉ.

[.

f. Terme de Po!l:e, que nous avons

ei11pruncé des · Hpagnols , qui appdl~nc

Ef}afeta

,

Je :...:ouner ordma1re qm pone les lemes. C ell par–

m't-nous un Courier qui court av<::c deux _gmd_es ,

con'ime il arrive au g.rand ordma1re. L<::s

ltaliens

di[enr

Staffetta,

de

Sra/fa,

Emer.

FST i\ GIE'. atl j. en Anjou:on ·die

Efl,11gier.

Vieux moc.

H abitué.

HST AINS.

[.

m. P· On appellé

Eflains

,

en termes

de mer , deux pieces de bois d'une meme figure ,

qui fonr portien_d_e cercle ,

&

don~enr l,e rond de

J·arriere d'un Va1íleau. Elles fonr aílemblees par les

oouts d'embas

a:

l'étambord '

&

par les aucres a deux

allonges , qui achevenc la hauceur & la rondeur de

la pot ppe.

EST AMO!.

[.

m. In!l:rnment de Vicrier. C'e!l: un ais

[ur Ieqnel efr accachée une plague de fer ou l'on

fai c fo ndre la Condure & la po1x refine.

EH

ANCES.

[.

f. P· T erme de Marin<;, P!liers po–

[és cótit le lon o des hrlo1res ,

&

qLH founennent

1<::s barotirls: Il~ font de la longueur d'encre deux

ponts.

E·STANGUES.

[,

f.

Sorce de grande ten aille done

0 11

[e

ferc dans les lvlonnoyes , pour tenir les fl anes

&

les c~neaux , quand les Ouvriers les veulenc

flacrir.

E-STELES.

[.

f. Vieúx moc. Coupeaux. Borel croic

q11'il- viene

d'Ejfer'o

,

exruli,

:i

canfe que ce font

des enleví'tres

qu'on

a

emporcée, d'un gros

b oi .

_

ESTEI:.IN ou EsTERLIN.

[.

m. Poiéls d'Orfevre qui

pefe vingc-huit grains & demi. _C'e!l: la vin~riéme

parcie d'une once. Le marc connenc cene fo1xance

Eíl:elins ou Eíl:erlins. Ori a au/Ii nommé

E {ierlin,

une forre de 1Monnoye d'argenc ancienne

,

a

cau_[e de la figure d'une éroile qui y écoit c:m- •

premte.

ESTEMINAIRE.

[.

f. Terme de Marin e. On appel–

le

Efleminaires,

Denx pieces de bois que: l'on a¡n{le

aux exrrémités des madriers .

.

ESTEULE.

[.

f. La partie du myau de blé qui eíl:

comprife enrre deux de

[es

nreuds. L'Epi de blé n'a

de coumme de na'irre qu'au bour de Ja rrois ou

qnatriéme Eíl:eule. On donne ce meme nom

d'Efle u'–

le

,

au chaume qui reíl:e for le champ apres que

l.: blé a écé coupé, On l'appelle

Eflouble

en de

cercains lieux

EST

;.,s,J,,_,,., ,

qui eíl: mangé ,

&

vi.ene du vc:rbe

io'}{,,,,

Devorer.

EST!RE.

[.

f. Tníl:rumene de Courroyeur. Malfe de

fer

place

&

quarrée, qu'on tiene

a

la main comme

{i

c'éroit un ce!l:e, & -qui [en pour épreindre l'c:att

du cmr

en

le courroyane.

ESTIRER. v. a. Etc:ndre, allonger. Les Serruriers eíl:i–

rent le fer , quand ils l'écendene en le battanc

a

chaud for l'enclume. On die

qu'Vn morceau de fer

efl

courroyé' foudé & 'ejliré

>

pour dire ,qu'Il eíl: bar–

cu ,

rejoint

&

allongé.

ESTIVE.

[.

f. Tenue de Marine. Concrepoids donné

:i

chaque coté d'un Vaiffeau pour en balancer la

charge , en forre qu'un cóté ne pefe pas plus que

l'aucre. Cela le rend plus leger

&_

facilite fon,cours

On die,

Mettre une Galere en Efliv e ,

pour dire,

la mettrc en aíliece , &

Mettre une Gate\e hor1

d'Eflive

,

pour dire, Lui ócer fon juíl:e c6{me–

poids.

·

~

ESTOCGAGE.

[.

m. Droit ancien qtú éroic di1

ux

~eigneurs par ceux qui achecoiene quelquc:s bi1,1s

unmc:ubles en leurs terres.

ESTOIER. v. a. Vieux· mor. Serrer , rengainc:r l'é–

pée , comme qui auroit die ,

Efluy er

,

Meme c:n un

érni. On a die auffi

Eftoyer

,

poúr Combame.

C1

[favent ceux qui 011t dedans Acre efloié.

ESTOIRE.

[.

f. Vieux mcit. Hiíl:oire.

L a verté de l'ejloire , [, com li Rois

laftt.

Villehardouin l'a employé dans la fignificacion d'u–

ne Fl ore de Navires.

Il partit une Efloire de

F!an–

dres par mer com mult grant plente de bonn gene

armée.

On l'a pri~ auffi pour des vivres

&

aurres

prov1íions necelfam::s.

Il avoit Navire

&

Eftoirt_,

ESTOLT. adj. Vieux mor. Rude.

St

!i donna cop

ji

ejlolr.

\.

ESTIMATIVE.

[.

f. Terme done on

[e

[err pour fi–

.gnifier la connoiílance que l'on prend des cho[cs

dont on ne peuc approcher. Ainíi l'on dir qu'il eíl:

neceffaire qn'un I~nieu r ait l'Eíl:imarive bonne ·

pour pouvoir conno1rre de loin la longueur d'une

courrine , ou

le

nombre des foldars rangés dans un

Camp ennemi , ce qu'il ne peuc faire s'il n'a ac–

toummé forc long-cems fon imaginacion a poner

ce jugement.

ESTOMA

C. [.

m. La partí<:: de !'animal oú fe faida

premic:re digeíl:ion des alimens. C'eíl: un grand

vaiíleau qui eíl: au deJfous du diaphragme , & qui

le perce par un conduir qui va jufqu'a la bouchc:.

l a digeíl:ion de l'eíl:omac eíl: le príncipe

&

le

fon –

demenc , cane de la Caneé du corps , que des mala–

dics chroniqlles

&

aurres. Les cruclirés de l'eíl:omac,

ou les corruptions

&

dépravations des alimens qu'il

doir changer en chyle, fonr prefque infini<::s. On

les reduir neanmoins en general a la crudiré acide

&

a

la crudité nidoreu[e. L'acide forabondedans la

prc:miere,

&

manque dans la derniere; ce qui don–

ne fojec

:i

la pmrefaél:ion

&

a

l'exalcacion de l'al–

cali : de force que l'on

peut

dire qu'il n'y a peine

de

maladies , meme dans les plus éloignéc:s , qui ne

demandenc qu'on ait foin de l'eíl:omac , foir dans

la cure , foic d211s la pre[ervation.

Le

premier vice

de la retc:ncion des alimens dans l'eíl:omac , c'eft

lorfqu'il eíl: diíl:endu par beaucoup de vencs ,

&

que ce qu'il comient eíl: croublé. Cette atfc:lhon

s'appcllc

E nfleure de l'eflomac,

tanc que les vene,

fone renfermés dans

fa

cavité

,&

qu'ils le gonRenr.

Ils s'y engendrent par une fermemation viriée de

l'acide avec une maciere vifqueu[e , groffiere

&

pimireu[e. On appelle

Ardeu,- d'e(fomac,

une ébul–

lition ou effervefrence de macieres excremenceu–

[es

,

accqmpagnée d'une douleur

&

ardeur d'efio–

mac , comme s'il s'élevoit des fomées enflammées

par l'refophage. C e mal viene d 'une effervefcence

unmoderée dans l'eíl:omac-, excicée par un acide vi–

cié avec un fal in huileux ; car le falin

&

l'acide

ferm e'nranc enfemble

, produi[enc une chaleur

ESTIME.

[.

f. T erme de Marine.

J

ugcment duche–

mm qn'un Vaiífeau ¡:,euc avoir fait t:n cercain rems,

eu égard

a

la force du venr '

a

la mulcicude dc:s

voiles ,

a

la maRiere done ell es fom oriemées ,

a

la

rapidiré de l'eau qni pafTe

:i

coté du N avire, & en–

fin

a

l'experience que l'on a de ce meme Vailfeau.

Un fage Pi lote faic momer fon eíl:ime plus que

moins,

&

aime mieux

[e

croire pllls pres de la co–

te pour avoir plus d'acrencion

a

la décou vrir,

&

a

~vicer le danger d'y erre jerré on fe ferr ucilemenr

clu

blot

pour l'eíl:ime. Voyez B LO T l.

EST10MENE. adj. Nom que donnenc qu elques Me–

decins

:i

dc:s membres gangrenez . 'Ce mor eft Grec

daucanc plus grande qu'il y a plus d'huile

&

de fo u–

phre. Ainíi les perfonn es coleres, ou a qui la bilo

regorge du duodenum dans l'eíl:omac , fonc fojet–

ces

a

cette affell:ion , auílí -bien que les hypocon–

<lri aquei. L'eíl:om<\~ 11'eft i11commodé de foi par