E SS
la peinmre for le verre.
ESSAIM. f.m. Volée d'Abeilles, qui forcencdelettr
ruche pour faire une nouvelle colonie dans de
vienx arbres, d'oú
E.lfaimer.
La coumme d' Anjou
donne un Droic de foire au Proprieraire. ( are.
1
3.)
fi
elles fonc déja logées & ónc pris leur '.1onrrimre.
C'eíl: une eípave pour le Se1gneur, qm a Juíl:tce–
Fonciere immediare. ( are.
1 2 .
)
ESSART. f. m. Vieux mor. Broifaille. 11 viencd'Ef
farter,
qui· a écé die pour , Emonder les arbres ,
d'E ,"Carélare,
Déraciner, qui a écé faic
d'Exartus,
E jfartum
,
ou
AJTartttin
,
que du Cange die avoir
fignifié , Forec coupée
&
défrichée , dans la baffe La-
tinicé.
1
ESSAUCIER. · v. a. Vieux mor. Exaucer. On a die
auíli
E.lfauler.
ESSAY I:. RIE.
(.
f. Lieu parciculier dans les Monnoyes
oú (e faic l'eífo.i des matieres.
ESSAYEÜR.
(.
m.
Afline·ur. Oflicier des Monnoyes
qui en faic l'e/fai, & qui éprouve
fi
elles font _au
ri–
ere requis par les Ordonnances. 11 y a un Eflayeur
general des Monnoyes de France , for le rapporc
duque!, & for celui de l'Effayeur de la Monnoye de
París, la Cour juge l'écharcecé de comes les eípeces
, qui om écé fab riquées.
ESSE. f. f. Termede Charrecier. Cheville d~ fer que
l'on met au bout de l'aif!ieu pour cenir ta roue. On
appelle
E_ffes d'affufl ,
les chevilles de fer en forme
de la lecrre S , qui ciennent les rones des affnfl:s- de
canon aux aiflieux. On appelle auffi
Ejfe de fleau de
trébuchet , Ejfe de fleau de balance,
Un fer rorcillé
dans la meme forme.
ESSELIER. f.
m.
Terme de Charpenteri~ . On ap–
pelle
Ejfeliers de fermes, Effeliers de crot<pes,
&
grands Ejfeliers,
despieces de bois qui s'afle:nblent
diagonalemem
a
deux aurres , faiíanc angle obtns,
a
la.
diíl:inél:ion des liens qui fom fous les chevrons
& les encrairs,
&
qui fonc le meme effec
a
deux
pieces.aflemb[ées a ang\e droit aux arretÍers
Oll
aux
coyers fous le(quels fonc les Effeliers.
Il
y a aufli
les
Petits Ejfeliers.
Ils s'aífemblenr dans les grands,
& portent des empanons pouraller joindre le grand
Eflelier.
ESSEMAGE. f. m. Vieux mor. La crue des beces
de cl1aque ann·ée , comme on die
.EJTaim,
dans les
abeilles.
Tu
me vendras, quoi qu'il advienne
,
S ix aunes difie l'ejfemage,
De mes betes
,
&
le dommage.
On-dérive ce mor
d'Eiffir,
Sonir, & l'Eífemage fe–
roic la forúe,
&
le provenu du becail.
ESSEMER. v.
n.
T enne de Pecheur. Tirer une (eme
a bord , afín d'avoir le poiflon qu'on y a pris.
ES SEN E'E NS. f.
m.
L'ane des quacre (eél:es des
Samarirains, que les Juifs regardoiem comme He–
reciques , & donr Jo(ephe raoporce qu'un cerrain
Judas fut Auteur. 11s vivoienr dans une cres-étroice
union ,
&
a
force de vouloir rejetter les. voluptés,
ils (e déclaroienr ennemis du Maríage. 1.e.jour du
Sabac étoit ob(ervé parmi enx avec nn Ccrupule íi
exaél:, qu'ils faifoienc cuire leur viande la veille ,
pour fe di(pen(er d'a!lumer du feu en un jour qu'ils
confacroienr emieremem au repos. Cetce exaél:im'–
de s'écendoic for les moindres chafes , comme de
changer un vaiífeau de place.
Hs
porcoient autli ju(–
qu'a l'exces le refpeél: qu'ils croyoien¡ devoir aux
Anciens , & quand les plus jeunes les couchoiem
ils (e faifoiem un devoir indi (penfab!e de (e puri–
fier , comme s'ils eufient conrraél:é que! qne Couil–
lure en touchanr nn écranger.
Il
y avoic une amre
forre d'Eflenéens
Oll
Efleniens , qui ne differoi,ent
des aurres qu'en l'arcicle du Mariage , qu'ils fe per.,
Tome I.
E SS EST
merroie11t, quoiqu'avec une eres-grande modfr.1.–
cion , pour ne poinc comribuer a abolir la race des
hom1nes.
ES-SEOI.
(.
m. V~eux mor. On a appellé
Effeo is
,
les
Cha-riors de guerre dom les anciens Gaulois (e fer–
voienr. Ils écoient garnis de faucilles.
ESSERPILLER. v. a. Vieux mot Dérober. Borel rl ir
qu'il viene
du
Latín
Excerpere
;
& M. :tv'. éna¡;,
le
dénve d' Oter l'écharpe.
ESSETTE. f. ,f. Efp~ce de mar~eau, qui a
u~
la_rge
tranchanr d nn cote,
&
une rece ronde de
I
aurre.
Les Charrons , les T onneliers ,
&
autres Arcifans
qui cravaillem en bois s'en (ervenr. On dérive ce
mor d'
A fcia
,
Lacin ; ce qui faic croire
a
que!ques–
uns que ·['on doit écrire
Ai./fette.
E_S
S
l
LLE
R.
v. a. Viéux mor. Ravager , _excer–
mmer. ,
La gent
&
la t~rre effillée,
~i
fut tondue
&
pereillée.
ESSIMER. v. a. Tenne de Fauconnerie. On die
Effi–
mer un faucon,
pour dire,Lui donner diver(es cures
ponr l'amaigrir
&
pour lui orer la graiffe exceílive.
On di't
Effimer l'oifeau
,
pour dice , Le meme en
état de valer , quand on le dreffe au fome de la
mue. Ce mor
a
écé gardé du vieux langage , ou
Ef!imer
,
vem dire, Amaigrir
ESSOGNE.
(.
f. Terme de Cofamme, Droic Seignen–
rial qui eil: dtt au Seigneur en cerrains lieux, quand
quelqu'un de fes Tenanciers meurc for
fa
cerre.
C'eíl: d'ordinaire le double du cens ;mnuel que
doit l'herirage.
ESSONNIER.
(.
m. -Terme de Blaío,n. Double orle
qui couvre l'écu dans le (ens de la bordure. C'é–
roic autrefois une .enceinre
ott
l"on plac¡oit les che–
vanx des Chevaliers , en arcendam qu'ils en euf–
fenr befoin pour re Tournoi.
Il
y avoic dans cecee
enceinre des barres
&
des craver[es qui les (épa–
roienc les uns des amres. Ce mot viene de
~~,~,
ou
·
~¿1110-, ,
Ceinture.
ESSORANT, ANTE. adj. Tenne de Blafon. llfe die
des oiíeaux qui n'ouvrenr les a!les qu'a demi ponr
prendre le vem , & qui .regardem le Soleil.
D "a–
z.,ur
a
l'épervier efforant d'argent.
ESSORE,E'.E. adj.Terme de
Blafon.Il(e die de la cou–
vercure d'nne maifon oú d'une cour , quand elle eil:
d\m aucre émail que celll;i du corps du batimenr.
De gueules
a
une couverrure de grains de quarre
pieux d'()trgent
,
e./forée d'or.
ESSORER , s'EssoRER. v. n.
p.
Prendre l'eíforr.
On <lit qu'Vn .
oifeau efl fu jet
a
s'efforer,
pour dice,
qn'Il eíl: fojec a valer au loin, qu'il ~- de la peine
a
revenir for le poing.
Efforer
,
eil: aufli aél:if, &
on die
Ejiorer un oifeau,
pour dire, Le laifler (echer
an feu ou au Soleil,
ESSOURISSER. v. a. Tenne de Manége, On die,
Effouriffer un cheval,
pour dire, Lui couper le car–
rilage que l'on appelle Souris. Ce carcilage qui ell:
au dedans des nafeaux du cheval e!l cau(e qn'il
s'ébroue.
ESSUI.
(.
m. Terme de T anneur. Lieu oú l'on mee
fecher les cuirs cannez. Ce mor vienr
1:lu
Lacin
Ex–
fodare,
Perdre Ia/ueur, l'humidicé.
EST
EST. f. m. L'un des quacre vems Cardinaux. C'e/l:
celui qui vient eje l'Orienr. ·on die
d'Efl
a
l'Ouefl,
pouu dire ,·Du Levam au Coucham ,. d'Oriem_en
Occidem.
E/r-nord-efl,
&
Ej t-fud-efl
,
fonc deux
venrs emrei;1oyens , qui úrenr leurs noms
de
l'Eft
&
du Nord. On di, aufli
Efl-c¡urm de Nord-Eft ,
G
gg