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ET _A_

mot viem d'

Efra,l,ina,

petits fi!ers.

.

ET

AMPE.

[.

f. Cerrain ouril dom les Serruners

Ce

fer–

vem pour river les boutons.

C 'eíl:auffi un Modele fllr Iequel on coule,on frap–

pe _de !'argent, du cuivre , pour en faire l'em-

premte.

,

. .

ET

AMPER. v. a. Terme de Marechal. Percer un fer

de cheval. On dit

Etamper maigre,

pour dire , Faire

les trous du fer pres du bord;

&

Etampergras,

po~r

<lire, Percer le fer uz1 peu plus en dedans. On _che

.iuffi qu'Vn

maréch;,f étampe mal les fers

;pour d1re,

qu'Il encloue les chevaux for l'enclume,en brochanc

les dom, dans des erous mal étampés.

ETANCHE. f.

f.

Ceux qui eravaillenc

a

co_níl:ruire un

pom, difent

Mettre

a

étanche,

pour d1re, Etan–

cher ;

&

Mettre

a

étanche un bhardeau

,

pour

dire, Le meerre

a

fec par

le

moyen _des machines

qui en rirem l'eau , afin de pouvo1r fonder. M:

Menage derive le motd'

Etancher

de

Stancare,

qm

a éré die dans la baffe Latinicé pour

Stagnare.

Il

y en a qui le font venir

d'Extinguere.

ETANFICHE.

[.

f. Haureur de plulieurs bancs de

pierre qui fom maíTe dans une carriere.

.

ETANG. f.m. Grand refervoir d'eau dans un heu bas,

fermé par une chauíTee ou digne .

~

qu'on E'euc

}a–

cher quand on vent , en levant

l

eclufe qm arrcce

les eaux des fources,

&

les décharges des pluyes.

Ordináirement les eaux des Ecangs fonc douces ,

&

on y mee du poiíT<;>n qu'on peche dans le befoin. La

difference qu'il y a d'un Erang

a

un Lac , c'eíl: q ue

l'Erang fe deíieche quelque_fois l'Ecé. On appelle

Etang de mer,

ou

Etang falé,

un Erang de cerrames

eaux dom lamer s'eíl: déchargée,

&

(!Lli d'ordinaire

reciennenc leur fe!.

ETANT.

(.

m. Terme des Eaux

& .

Forees.

II

fe die

du beis qui eíl: en vie , deboue

&

f~r

fa

racine. //

n'y

aqHe tant d'arbres en étant dans ces dix arpens de

bois.

Ce_mocvient du verbe

Etre

dans la lignifica–

cion de

Stare.

On difoic aucrefois qu'Vn

homme

étoit dans fon étant ,

pour dire, qn'II écoic debouc,

& ,

Tomber de fon ét11nt

lignifioic, Tomber

'1e

fa

hameur.

ETAPE.

[.

f. Place publique ou les Marchands

fonc

obligés de faire apporter leurs marchandifes ponr

erre achetées par le peuple.

L'

E tape des v ins

,

gran–

de

étape, bel/e étape.

11

{e die auffi d'un Porc , d'une

Ville de commerce,

&

dans ce fens

011

die que le

Pon de Redon en Breragne eíl: l'Etape des vins pour

Rennes-..

M.

Ménage faic venir ce moc de

Stapfas,

qu'on trouve employé pour lignifier un lieu oú l'on

exerce la Juíl:ice , de

Stapula,

que Boxhornius dé–

rive de

I'

Allemand

S tape/en

,

Mcccre en un rnon–

ceau , & qui lignifie auffi le droie de faire venir les

denrées aux marchés pour y erre débitées. Dans un

des arcicles des Jugemens d'Oleron,

E

tape

fe crou–

ve

dans la lignificacion de Carcai\, d'Atrache , de

Pilori.

E

tape,

en termes de guerre , ne lignifie pas feu–

lemem le magalin oú fonc les vivres que l'on deíl:ine

aux foldacs qui paílenc, rnais auffi ce que l'on donne

a

un Fancailin pour

fa

fubfütance , ou

a

un Cavalíer

pour

fa

nourrimre

&

celle de

fon

cheval.

ETAPIER. f. m. Celui qui moyennanc qn cercain prix

qu'on lui donne , s'oblige de fournir les vivres aux

Gens_de guerre qui paílem dans un e Province.

II

don livrer les Ecapes ame Majors de Cavalerie

&

d'Infancerie;

&

s'ils fom abfems, au Maré"ch:tl des

Logis d'une Compagnie de Cavalerie,

&

au Ser–

gene d'une Compagnie d'Infancerie, avec cléfenfe

de les payer en argent aux Soldats.

E.T

AT.

f. m. Ecendue d'une dornination.

L'

E tat de

{'Empir~

de¡

THrcs

,

de la R epublique de

Vm

i.fe.

La

ET A

N acion Franc;oife eíl: divifée en trois forces cl'Ecacs

l'~tat Ecdeliaíl:iq~e qui eíl: le Clergé, l'Ecat dt: 1~

Nobleíie,

&

le ners Etat qui eíl: le Peuple.

On du en termes de Palais , qu'Vn

crimine! doit

fa

mettre en état,

pour dire , qu'11 doit fe rendre

effeéhvemenc prifonnier;

&

on dit qu'//

a été in–

terr~gé en état d'ajournement perfonnel,

pour dire ,

Apres une comp~runon perfonndle au Greffe.

Etat,

en manere de Regale, íignifiece que l'on

appeUe

Recreance

dans les aucres Benefices. Ain{i

on d1t dans ce fens, qu'On

ne refufa point l'Etat au

Regalifle.

On :appelle

~tjlion d' Etat,

en termes de Jurif–

pru~ence, un Preces ou il s'agic de fc;avoir ce qu'eíl:

. vemablem_em une perfonne ,

(i

elle eíl: libre ou ef–

clave, legitime ou bacarde, mariée ou Religieufe

noble ou rocuriere.

'

Etat,

eíl: auíÍi un cerme de comp1e,

&

on die que

Les c_omptables comptent fur un état au vrai;

ce qui

eíl: d1r par orpolicion

a

l'Ecac par eíl:imacion qui fe

fa1fo1t aucrefo1s au commencemem de l'année, des

revenus.

~

dépenfes que l'on prévoyoit qui s'y de–

v01em fa1re.. On appelle

E tat final

,

la clocure &

l'apuremenc d'un compre.

On appelle

Etat Major,

en termes de ouerre, un

no1:1breyaniculier de quelques Officie~ qui fonc

d1íl:mgues par une pl_us grande folde , & auíquels

on affig_ne une fourmrure plus ample de vivres

&

d'uíl:ennlles. Le Colonel, l'Aide-Major, le Maré–

chal des Logis ,

I'

Aumonier, le Prévor ,

Jo

Chi–

rurgien·

&

le Commiíiaire

a

la conduite fonc com–

pris dans l'Etat major d'un Regimem d'Infanterie ·

&

dans chaque Regimenc de Cavalerie , le Meíl:r~

de Camp, le Major,

I'

Aide-Major, &c. L'Ecac ma–

jar de coucela Cavalerie prife enfemble eíl: c:;ompo4

fé du C?lonel general, du Meíl:re de Camp general,

du Marechal des Logis general, des Fourriers-Ma–

jors , du Prévoe general , de fes Archers , des Ca–

rabins du Colonel $e~eral, du Meíl:re de Camp

general du , Comm1íla1re general & du Commi(–

faire

a

la condtúre.

On appell e , en termes de Marine ,

Etat d'ar–

mement,

une Liíl:e envoyée de la Cour , de tous les

Vaiíit:aux , Officiers Majors

&

Officiers qui fonr

deíl:inés pour arrner. On donne auíli ce rnerne nom

d'Etat d'armement

a

un imprimé qui ma_rque le non,–

bre , la qualicé

&

les proporcions des agrés , ap–

paraux

&

rnunicions qu'on a deffein d'emp!oyer

anx memes Vaiíleaux. On appelle

Capita:ne du

gr4nd Etat,

un Capicaine de VailTeau qui a

fa

Com4

rniffion du Roi, &

Capitain: du petit Etat

,

un Ca–

piraine de fregare legere , de galiote, d¡; brílloc ou

de füue.

On appelle

Etat du Ciel,

en termes d'Ail:rono–

mie, la difpofoion des Aíl:res les uns

a

l'égard des

aucres en un cercain momenc. C'eíl: ce quel'on mar–

que lorfqu'on tire une figure celeíl:e.

E

T

A U.

[.

m. Pecice Machine dom les Serruriers

&

plulieurs aucres Ouvriers fe fervem pour tenir

&

ferrer les pieces qu'ils travaillenr. Elle eíl: cornpofée

de deux principales pieces de fer qui s'éloignenc

&

s'élargi!fenc par le moyen d

1

un

reíiorc qui eíl: encre

deux,

&

qm fe rapprochenc

&

fe ferrem avec une _

vis. Ces deux ptincipales.pieces, -dom les tetes ou

extremicés fe nomment

Machoires,

font aíiemblées–

par en bas dans une efpece de boire de fer appellée

Jumelle.

La vis paíle au mili -u des tiges, qui

eíl:

le

nom que l'on donne aux deux pi;incipales pieces

>

emre les rnachoires

&

la jumelle, par un trou que.

l'on nomme

Oeil de l'ét,w

,

&

elle entre dans la.

bo1ce qui riem

a

l'amre rige ou eíl: l'écrou , dans

Jeque! entrene les filets de la vis qui

fe

courn.e avec,