ETR
E·TR
.ETU
par les nombres ,
comme
Ji
cebú qui donnoit ~ncien-.
adv.tntagent
&
affermiffent les piés dans les ,flrier
1 ,
nement les Eflrennes ctÍt dit myfliq1<ement
II
celui
pour ftre plus ro,des
a
cheval,
&
plus malaifaz,
a
qui les recevoit,
Une deuxiéme , voire troiliéme
abatrre
,
&
dela vúnt aujfi qu'on dit
Eíl:river comre
année,
ou
un deuxiéme & rroiíiémt: jour ce fue-
aucun,
pour, D ebattre forcement
a
lui,
&
alter-
cederone de pareils profits;
car
&
le nombre ter-
quer contre aucHn.
naire efl myflique,
&
le jour dn Eflmmes efl Joru
ETRISTE'.'
¡¡'!!.
adj. Terme
~e
Chalfe. On appel-
de F éte
&
religieux ,
é-7
les Eflrennes étotent de
le.
Levr,er étriflé,
Un levner qui a les jarets bien
prix. Nonius M arcellus l'étymologifea.
íl:renuirate,
fa1ts.
qui jignifie Valeur
&
prou,ffe
;
c~r les JubJefJs
&
ETROIT, o_ITE. adj.
.f<3i
a peu
t!le
largeur.
A e
A
o.
ínferieHrs prefentoient les Eflrennes a leurs Se,gneurs,
F
R-
C'eíl: au/Ii un tenue de Manege. L'Ecuyer qui
comme perfonnes valeureufes
&
protefteurs d'eux.
donne le~on .' voulant empe<:her le cheval de per-
.Au tems des Dn,ydes, lesEflrennes defainteté, étoit
dr_e fon rerram, die a l'Ecoher,
Etroit,
ponr lui
le
Guy du chefne. En,ore dit-on
en
aucuM
lieux
du
faire encendre qu'il faur qu'il approch~ le ralon ele
Pays
01
ils rejidoient,
Le Güi l'an neuf,
motscor-
dehors. On appelle
Cheval ftroit de boyau,
Un
,-ompu 1 p11r ceux qui n'en [favent l'origin~,
en
un
che~al étrac, c'e~-a-dire, guia les coces places ,
feul qu'1ls prononcent
L'anguillanneuf.
ferrees & racourc1es. On dn
Condrtire un chevtd
ETRESILLON.
f.
m, Piece de bois que l'on mee
étroit,
pour dire , l,)onner peu de eerrain
a
un che-
~our conrrebomer les ais ou do!Ies qui fervem
val. & empecher qu'il ne mar~he large dans
le
rna-
·a fourenir les cerres, afin d'empecher qu'elles ne
nege des volres & des demi-voltes. Ce mor viene
s'éboulent , lorfqu'on faic des fondemens ou des
du Lacin
Striflus.
vomes.
On ~it
Femme étroite,
dom !es parties pour la
E trejillo11,
fe
die au.fli d'une piece de bois affem-
·generano~ n'en fom pas capables. On peuc déda-
blée
a
cenon
&
morroife avec deux couches, qu'on
rer le manage nul en ce cas. Ce n'eíl: pas un vice
meedans les pecires rues , · pour recenir
a
demeure
commun.
des rnurs qui d everfenc. On appelle encore
Erre-
ETROPE.
f.
f. Corde qui•emoure un mouAe de pou-
jillon
,
des morceaux de bois qui fe mercent au
he dans un Va11feau, & qui ferr
a
l'arínrrer. On ap-
lieu de rampons entre des folives , pour faire re-
pelle au/Ii
Etrope.,
une corde que l'on bande au-
nir le morrier ou platre qu'on mct dansles encrevous.
tour de l'arcafle de la poulie, non feulemenr ponr
'ETRESlLLONN ER. v. a. Meme des érrelillons ,
la renforcer; mais pour empecher qu'elle s'éclare.
retenir les rerres avec des dofles , pour en em-
L'étrope
de
marchepié,
eíl: celle qui fait le tour de
pecher l
'éboulem.em.
la vergue , au bour de laquelle le marchepi é paf-
'E"fRIER.
f. m.Pieccs du h11r11ois
df!J
cheval, fe-rv11nt
fe dans une coffe. En general , les Ecropes fonr des
a
Joutenir les piés du
1
C
av11lier.
AcAo.
FR.
On
boucs de cordes épi!Iez ,
:l
l'excrémiré defquels on
appelle
Etríer,
en termes de Charpencerie , une
a coí'm1me de .mettre une coffe de fer , p0ur ac-
barre de fer coudée qu:i.rrément en deux _endroits,
crocher quelque chofe, & on appelle
Etropes d'af-
pour 'fervir
a
fourenir une pourre
&
a
l'acracher a
fufl'
des her[es avec des cofles ' qui
font
paffées
un poin~on , ainíi que fonr les boulons. L'Ecrier
au bour du derriere du foud de l'affuíl: d'nn canon,
eCr d'un fer pht qui embralfe la poucre , au lieu
011 l'on accroche les palans.
.
que le boulon eíl: comrt1e une cl'.eville ronde, qui ETRUFFE',
E'!!
adj. Terme de Chaffe. On appelle
pa!Ie au cravers ,
&
qu i la fou nent par le moyen
Chien étmjfé,
un Chien qui a une cuiffe qui ne
d'une groffe rete qui eíl: au bom. Il [ere :m/Ii
a
ár-
prend plus de nourrirure ; ce qui
le
fair devenir
recer les folives pofées en ba[cule , lorfqu'un pan
boiceux.
de bois eíl: en faill_ie fur une cour ou for une rue. ETRUFFURE.
f.
f.
Mal qul'ri.enr
a
un chien quand
E trier
,
fe dit en termes de mer, d'un des chai-
!'une de fes cuiCTes ne prend elus de nourrimre ,
nons des cadenes de hauban, qu'on cheville fur une ·
& qu'elle fe feche, foic que le nerf air écé foulé
feconde precinte, afin de renforcer ces ca~enes. On
p ar que_lque efforr, foir qu'il ait écé trop ferré dans
appelle au/Ii
E trier,
Une bande de fer fa1te en for-
un paflage.
me de crampon , par le moyen de laquelle on joinr
une principale piece de b_ois avec une aut're. On
donne encore le nom
d'E triers,
a de petices cor–
des , dont les bouts font joinrs enfemble par des é–
piflures. On ne s'en ferr pas feulemenc pour faire
couler une vergue 011 quelque aucre chofe :rn hauc
des mats , on s'en ferr au/Ii dans les Chaloupes
pour renir l'aviron au Tole c.
E trier,
fe
die encore ·en termes d' Anatomie ,
d'un peric os qui eíl: dans l'oreille -inreri eure de
l'homme, aupres de l'enclume & du marreau, qui
fom denx aucres os qu'on appelle ainli. On lui a
donné le nom
d'Etrier
a
caufe de f;¡,.figure crian–
gulaire qui écoit celle des anciens Erriers. Ce mor
viene de
Striparium ,
fa1t de
Strepa,
ou de
Stre–
p11ria,
dont on s'eíl: fervi dans la baffe Latinicé,
pour íigni~e;,la m em
7
chofe. M. Ménage die que
Strepa ,
a ete fa1t del Al lemand
Stref ,
ou du Grec
,p
6
s~ ,
Selle de bois que l'on met fur un cheval.
J:TRIERE.
f.
f Perite bande de cuir ., qui de[cend de
.
la [elle le long des cotes du cheval , & qui répon–
dant a ux étriers , les tiene fu[pendus.
ETRl F. f.
f.
Vieux mor. ~erelle , débat de paroles.
Ce mot
,
dir Nicod,
efi p,ins par metapho;-e de ce
qúe les Chevaliers
combatt11.nt/'u11 contre l'autre
,
ETU
ETUDIOL
E.[.
f.
Pecir buffer
a
pluúeurs eiroirs pofé
fur un e table. Les gens d'étude s·en fervem ponr
y ferrer leurs papiers & les divers memoires qu'ils
foac.
ETUFE'E. f. f. Ragour pour les Carpes
&
pour les
Lamproyes , &c. avec dL1
vií1
&
plulieurs épi–
cenes.
ETUVE.
f.
f.
Lieu fermé que l'on échauffe pour
y
faire fuer les perfonnes propres qui veulem
fe
dé–
craffer. Il
fe
die au/Ii de cercains lieux qui font chez
les Chapeliers , ou dans les fucreries, pour y faire
fechei: les chapeaux ou les pains de fuere.
On appelle en Medecine,
Etuves feche1,
ceUes
qui font fai tes avec une évaporacion ·d'air chaud &
fec. Elles échauAenc
tont
le corps , en 0\1vrenr les
pores , & ·excitenr les fueurs. Cela fe fa1r par des
grais ou des briques forr chauffées.
II
y a au/Ii des
Etuves humides,
qu'on dir avoir éré invenrées
a
Lacedemone pour enrrecenir la fanré. Elles fonc
faices p:ir une décoél:ion & ébullicion d'herbes don e
la v:1penr fe conduit par des canaux de fer_blanc
d:ins une cu ve
a
deux fo nds , oú fe met celu1
:i
qu~