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E XC EXE

par le fon des cornees

par le chane des Levites ,

qui pronon~oient d'abord une malediél:ion de bon–

che contre eux

contre tomes les perfonnes qm les

hanroient, faifant voir par la qu'ils ne feroient ja–

mais du nombre des domeíl:iques des Juifs en Ifracl, .

qu'ils n'auroient point de pare en la rcfurrec–

rion des Juíl:es. Alors ils écrivoienc cene maledic–

rion ,

la faifoienr lire

publier dans roures les

parcies d'Ifracl. On fe fervoic aurrefois du mor

d 'E x communiement,

fur ~uoi Nicod die,

laquelle

a étéde tout anctenneté tres-redoutée par les Fran–

fOi s

'l!oire auparavant la rcceptim dtt Chriflianifme,

comme

':Joit au livre ji:ciéme

De bello Gallico ,

de Jules -Cefar,

qui

recite les Druydes en leur Re–

ligion en avoir ufé,

f!r

que les Excommuniés p(l.r eux

n'ajflflo1ent aux facrtjices

étoient temts pour impun, .

méchants

n'étoient réceus ne frec¡uentés d'aucun,

ne admis a_pourfuivre leurs droics

aétions en

ufli–

ce, ne meme

tenir rang dans leur Pays

.Etat ni

Office , de la contagion defl¡uels chacun étoit en peur

endoute.

EXCOMPTE. f. m. Remife que fairle Porceur d'un

billet de change ; quand il veur avoir de !'argent

avanc l'éche.ance du billec.

fe die autli entre Mar–

chands , lorfque

l'on

prend de la marchandife a

credit pendant un cerrain nombre de mois , a la

charge de rabattre tal)t fur le billet achaque paye–

menr que l'on ponrra faire , avant que le cenne que

l'on a pris pour payer , foit échu.

· •

EXCRESCENCE.

f. Terme de Chirurgie. Chair

foperflue qui n:iic en quelques endroits du corps des

-animaux , concre la difpolition ordinaire de la na–

rure. Les Excrefcences

font par la recepcion , la

recenrion

l'arrachemenr de l'aliment prochain de

partie , a caufe des pores qui fom déchirés , con–

fus

dérangés.

a d'aurres rumeurs qni s'engen–

drent de la meme forre,

parce qu'elles nai!Ient

dehors , on les appelle

E xcrefcences.

Elles ren–

ferment une humeur particuliere dans une membra–

ne propre ,

om divers nom,s felon la diveríiré de

cette humenr. Ces Excrefcences procedent de l'a–

limenc de quelque parrie nerveu(e, membraneu[e

ou de quelque rendan, mais fouvent d'une mem–

bran·e. Cet alimenc reten u en rrop grande quancité

peu alteré , fe change en une amre fubíl:ance

qu'en celle donr la parcie doit erre précifement

nourrie. Les Excrefcences fe gueriffenr ordinaire~

ment, mais fnr-couc les gro!Ies , par l'extirpacion

· torale qui fe fait avec le ter ou le feu. On fe ferr

p!u.rot du potencie! que de l'aél:uel,

il fauc em–

_porcer encieremGnt la racine membraneu[e de ces

Excrefcences, afin d'empecher qu'elles ríe revien–

nenr. La 1nain d'nn cadavre more d'une longue

maladie, emparre les Excre(cences par fon fimple

acronchernerit,

,ª

caufe que la peur de la more com;–

muniquée a l'archée de l'Excreícence·, la faic dé–

cro1tre in(en/iblemenc ; ce que ne fait 'pas la main

d'4n cadavre more violemmenr , parce qu'il lni reíl:e

q uelque chofe de vital ,

de fon efprit iin–

ptamé.

EXCRETION.

f'.

T b:me de Medecine. Aél:ion de

la namre lorfqu'ell~ pou!Ie au dehcirs les mauvaifes

humeurs qm lu1 mufenc.

E X . E

EXEDRE. f. f. Les Anciens appelloienc

E x edre1

des

lieux garnis d_e bancs

de fieges ou lesPhilofophes

diípucoienr. ~elqttes-uns ciennenr qu'on pem au.

jourd'hui donn er ce

110111

aux lieux

l'on s'a!lem–

ble dans les Monaíl:eres,

q u'on appelle Chapicres,

caufe des fieges qui y fonr , du mor

'/J

« ,

qui

EXE E X O

veut dire Siege. D 'aut~es entendenr par

Exedre,

unl!

grande Salle, un Cabmet de converfacion , ou des

gens de lemes viennent conferer enfemble en de

cercains jours.

EXEGETIQUE. f. f. Terme d'Algebre. La maniere

de rrouver en nombres ou en lignes , les racines de

l'~quation d'un probleme, felon~qu'il eíl: de Geome–

me ou d'Arichmecique. Ce mot vient du Grec

·~~"/''t<"',

J'expofe, j'explique.

EXERClTA

TION.

f. Diilercation, Trairé fur quel–

<lue 1;1anere. Ce mor eíl: Latin ,

a écé donné pour

tme a plufieurs ouvraoes.

EXER:CITE.

m. Vieux°mor.

eíl: tour Latin

E .ur•

cit_111._0n

difoic aurrefois

Exercité,

pour dire ,Do–

mmanon.

EX H

EX~ALATION. f. f. !Terme de Chymie. Opn a–

non par laquelle

011

faic élever

diffiper les parries

les plus volatiles des fnbíl:ances , par le moyen de la

chaleur. On ne la pracique que fur les matieres fe–

ches.

E XI

EX{GUER. v. a. Terme de CoCuume. Faire le parcage

des beces baillées a moirié ou a chepceil. Ce mor

v1e1Jt

verbe Latin

Exigere,

qui veut dire , faire

forcir de l'étable.

EXO

EXOINE. f.m. Vieux mor. Excufe , empechemenr.

On a dit auffi Effoine.

Aucuns dient pour tout E/foine.

· Il

fignifioir auffi Punition , rourment,

our fon amour

eut

re!

E.ffeine.

On a die auffi

E xoine,

pour Excu{e.

Le motd'

Exoine,

efl encore u/iré. au Palais dans la

fignification d'excufe qu'on prefenre en Jníl:ice ,

qnand on a une raifon legitime; qui ernpeche d 'y

comparoir en perfonne.

fe die auffi lorfque Je

Seigneur mande fon Valla! pour divers cas. On a

dit auíli

E/foú,é,

pour Abfenc. Les uns le dérivenc

de l'Allemand

Sunnis

qui veuc dice, Empeche–

menr nece!Iaire ; les aurres

d'Ex idoneare

E xo .

nerare,

parce que c'ell: en décharger une affignacion,

DLJ Cange

le:

fait venir

d'Effennia

E x oma

E xonium,

qu'on a die dans la baile Latinicé , en la

fignificarion d'empechemenr , d'excu[e pour ab- ,

fence.

EXONIATEUR.

m. Vieux mor.

relui qui moyen–

nanc fon fermenc propofe l'exoine ,

affirme les

canfes d'excufe de celuiqui ne peur comparoitre en

perfonne.

E..XONIER. v. a. Vieux mor. E?,:cufer qnelqu'un par

ft,rmem en vers un Juge de

non comparence ,

apres qu'il a éré adjourné a comparoir en perfonne,

ce¡¡ce excufe étanc fondée fur quelque indifpofition

confiderable , qui ne lui penner de venir , ni

pié ni a cheval , ni de fe fervir d'une aurre voiture.

Exonier

a écé dit a.uffi pour indemni[er ,

oÍ1 trou–

,,e dans quelques·anciens Contraes ,

L eque!

Con–

ftituant promet ex onier

décharger

indemner fon–

dit Procureur

'de

tous dépens , dommages

interéts.

La raifon de cette fi '1;nificacion eíl:, que comme l'E–

xoniaceur proFre\Tlent pris exempté par fon exoinc,

du profitd'un défam ou d'amende l'exonié, ain/i lo

Coníl:ituam ou le Vendeur exempte de frais, dom–

nrnges

imerets, le Procureur c?níl:irué ou le

Ven–

deur , prenant la caufe

garanne pour eux lorfqu~

. le

cas

échet,