F
FAB
ABEL. f. m. Vieux mor. Dif~
cours feim , come, Roman
en vers.
1
Huefpiancelles qui trouva
·
C
i!
Fate! p.1r raifon prouva,
On a die
Fabliau
dans le me–
me féns, c'efÍ:-a-dire, des
Comtofieions & comes fairs
a plaiítr' que faifoienc les
Trouveres, anciens .Poeees Provencaux.Les Chan–
tres & Menerriers gagnoienc de l';rgenc en les al–
la~e chancér dans les maifons des Princes & grands
Se1gneurs.
.
Fabliau font
er
molt
en
corfa,
Maínt deníers en ont en borfa,
Cil
qui
les content
&
les portent-.
FA C
FA C,A DE. f. f. Terme d'Archiceél:ure. Parrie
ex.a
rericure d'un grand barimenc qui
[e
prefenre d'abord
a la vue. Oh appellé
Fafade imple'
celle qui a p"eU
de moulures au'I portes & ·
crqifées , & done
la
décorarioa n'a que des ravalemens & aucres gran–
des partiés ,
&
Fafade riche,
celle qui n'a pas feu–
lemenc tous les órnémens qu'on lui peuc donner
dans fes pones & croifées , inais qui ·omre fes plin–
thes , corniches & aurres faillies , eíl: enrichie de bas
reliefs & de rrophées, avec buíl:es, íl:ames, & cout ce
_ qui peur la réndre plus ~oníiaerable.
·
.
FACE. f.
'f.
Tenne d'Archiri:él:ure. Membre plar qui
a beaucóup de largeui· & peu de faiilie . Il fe die
auffi de la fac,:ade d\m barimenr,
&
on die,
Face
d,e maifon,
pou.r diré , La largeur qui en paro1e tur
une coul' , un jardín , une rue.
C
ette
ina[fon a tant
de
face.
On appelle, en rermes de Forrifi.cacion,
Face de
'baftion.
La dillance qui
eíl: comprifedep · l'angle
de l'épaule jufqu'a l'angle
flanqué.Ond_ica
emene,
Pan de br1flion.
Oh appelle auffi
Face d'une Place,
la
Courti'ne avec J-es
de.uxflanes qui font élevés def–
fos , & les d-eux
¡fans
de baíl:ion qui fe reoardeht &
qui fla!1quenc l'angl~ de renaille.
0
,
_
Face.
Terme de Man ége.
bn
appellc
Cheval bel–
le-face ,
nn Cl~eval qui a une marq~te blanche qui lui
defcend d·epuis le frohc jufqu'aupres du nés. .
Face.
Tenne des Eaux & Forecs.
Il
fe dir du c;:océ
de l'arbre piecorhier , ou la marque du marcean a
écé appliqu6e, póui: eri rirer uñ alignemehc jufqu'.l:
un ature femblable.
~AC,ON.
f.
f. On appeiie en termes de Marine,
Fa–
yons
'de Vaiffeau
,
Les diminucions qu'on faic a l;a–
vanc & a l'arriere du de/fous d'un Vaifieau.
On dit, en termes dé Palais'
La faro~
ti'un
De–
cr::., d'un .Arret , d'une_ Sent_ence,
pour . dire, Ce
qu
il
faur payer au Greffier qm les a dreflés., mme
le dro1t de la ítgnamre.
On die, en termes d'Agriculrure, qu''(:)ne
terre
d
étélabourée defls troisfafons,
pour dire, qu'Ellé
eíl: prere
.i
ecre femée en blé. On die de meme ,
que
La
vigne
a cu
toutc¡ fes f afons,
pour dire que
Tome/,
FA C
Le Vigneron a faic couc ce qu'il éroit 'obligé de fairé
pour la meme en 9át de bien rapporrer.
_FACTEUR. f. m_.-On appelle
Fatleur d'orgues.
Ce;.
lui qui en a fair couce la machine,
a
l'exception du
büffer·,
°FACTION. {.
·f. Terme de guerré. Service du lim–
pie Soldat que l'on mee ei:i feminelle , & que l'on
emploie
a
fa1re les parrouilles & les rondes. On d1t
en ce fens,
Entrer en fatlion, étre en f aétion
,
fortii'
de fatlion.
Faétion
,
[e
die aulii d'un parri qui fe forme dans
un Et?.t & qui trouble le repos du
public.On-a nom-'
mé aurrefois
Pa&ons,
les Partís de·ceux qui c~m–
barcoienc fnr des chariots dans les Jeux des Cir–
ques. Il y ert avoit_quacre, fs;avoir
la Fatlion pra–
Jine
ou
verte, la Failio11 Venere
ou
b!eue, la Faftion
rouge
&
la Fatlion b!anche.
On ajóuca la vérce & la
bleue a la blanche &
a
la rouge , parce qu'il n'y
avoir <l'abord que ces deux dernieres. L'Empereur
Domii:ien
y
joignic deux aueresFaél:ions, done le.!i
combattans fe cliíl:inguoienc, les uns par des c¡ifa–
ques brodées d'or, & les aucres par des cafaques.
de drap d'écarlace , maís ils ne durerent pas un
íiecle. T ermlien die que les couleurs des quacre
_ premieres Faél:ions qui demeurerenc , & qui felon
Calliodore marquoienc les quaere faifons de l'an–
née, faifoienc connoirre la fuperíl:icion de s Payens
qui confacroienc le verc au Princems
&
a
la rerre
bll
a la Déefle Cybele,le rouge
a
!'Eré
Olla
Mars, le
bien al'Automne & au C ielou a lamer,& le blacc
a
l'Hiver & a-ux Zephirs. Ces qt¡aere coul eurs
ÍJ–
gnifi.oienc aulli les quacre Elemens , felon I!idore,
le feu écanr déligné par le rouge , l'eau de lamer
par le bleu, l'Air par _ le blanc, & la Terre par le
verr. Ce mot de
Faff-ion
fue
aboli, a caufe que les
Empereurs en favorifanccoi'ijours quelqu'une, com–
me Caligula qui fe declara pour la verte, & Vitel–
lius pour la bleue, il s'éleva enfi.n une íi horrible
difleníion entre ces deux Faél:ions fous le regne dé
l'Empereur Juíl:ihien, que pres de quaranre mille
hommes furenc cués pour cecee querelle.
FACTIONN-AIRE.
f.
m. Soldar que l'on meren fen–
rinelle , & qui faie rnuc le dérail du fervice.
FACU,LES. f. f p, Nom que quelques Aíl:ronomes
ene donné aux raches qui paroiifenc fur le Soleil ,
~
caufe qu'elles paroiifenr de cems én cems , &
.fe
dillipenc de meme,
.
FA E'
FAE',
E'B.
adj. Vieux mor. ~nforcelé, enchancé.
11
y
a un Ron'lan des Champs Facz. On a die aulli
Fae–
rit,
pour Enchantement; &
Feer,
pour Enchancen
Tour cela viene de
Fée,
Sybille ou DevirierefI~ par.:
mi les Anciens , de
rp!t"',
Je parle.
FAG
FÁGOT. f.
in.
Faiffeau
de
menu bois, debranchaJes,
AcAo.
FR. On die, en termes de Marine,
Barque
,n
fagot;
ch¡;¡/011¡, en
fn.got ,
pom
<lire,
U ne barqu e
lii