F .A..S
Il n'a pas écé imité en cela p:ir que.ques-uns .
.
Fafce.
Tem1e de Blafon. Piece honor:1b le qm oc–
cllpe le ciers de l'écu horifoncalemen t par ie milieu,
&
qui [épar.e le chef de la poime.
,
FASCE ',
.ú
adj.
11
[e
die d'un écu couverc de
fa[–
ces,
&
des pieces div1[ées par longues !tíl:es.
Fafce
d'a,gent
&
d
'az.ur.
On díe
F
afeé,
co~trefafcé,
9~1an~
l'écu fafcé eíl
: parri par
Ul'l
rra1,e qlll change l_e1_na1l
des fafres, en forre que
le
mera\ fo1t oppoíe a
la
couleur,
&
la cou!enr au mécal. On die die auffi
F
af–
eé,
denché.
C 'eíl: quand rouces les fafces fonc den–
rées , de celle fa~on que l'écu en foic aucam plein
que vuide.
FASCICULE-
[.
m. Tenne de Pharmacie. Mefü–
re done
[e
[ervenc o.:dinairemenc les Apoticaires
pour meforer les herbes ,
&
qui contiene ce qui s'en
peuc enfermer encre les deux bras. Les Medecins
me,cenc [eulemenc la leme F. pour la marquer dans
leurs ordonnances.
FASCINE.[. m. T e1'me de Guerre.
On
appelle
Fa/–
cines
,
des fagots faits de menus branchages ,
&
q ui font plus ou moins gros felon les ufages
011
on
les deíl:ine. Les Fafcines que l'on goudronne pour
bn'.Uer un logemenc , ou quelq'.1·aucre cravail de
l'ennemi , n'ont qu'un pié
&
demi d"épai!feur; mais
celles qui fervenc
a
faire des épaulemens, ouqu'on
deíl:ine
a
élever des jereées ou des craverfes pour le
paffa_g,e d'un fofle plein d'eau , ~ne d'.ord1'.1aire qua–
ne p,1es de longucur ,
&
deux a tro1s pies de d1a–
mecre. On les he par les deux boucs
&
par le m1-
lieu
a
caufe qu'on y mele qnanócé de cerre qui les
renforce
&
qui les rend plus folides. On clic,
Al/e,
d la Fafcine,
&
Commander des Troupes pourlaFaf–
cine.
On appelle
Fafctnes ardentes,
celles qai fonc
frorcées de roche de fe11
&
crempées de goudron.
On les farcic quelquefois de grenades. Les Affiegés
les jenenc la nuit pour éclairer dans un poíl:e acta–
q ué ou menacé.
FA 'iEOLE.[. f. Sones de legnrnes de la narure des
féves, qui [elon Diofcoride enflenc
&
engendrenc
des vencoficés
&
fonc de difficile digeíl:ion. Les
Fa–
[eo!es mangées verces fonc bon v·encre ,
&
fonc
propres pour les dévoyemens d'eíl:omac ,
&
pour
les \~omi!femens. Macchiole die qu'elles fonc forc
communes en Italie ,
&
qu'il y en a de blanches,
de rou ges , de jaunes ,
&
d'aucres marquées de dif–
feremes couleurs.
On
feme les blanches par couc
clans les champs ,
&
elles ont leurs feuilles ·comme
celles du lierre-, quoiqu'un peu plus grandes, plus
molles
&
pleines de veines.
11
en fort rrois d'une
!ec1le queue.Leurs fleurs fom blanches,
&
plus pe–
ric es que celles des p0is ,
&
il .en viene de perites
comes rondes en long & pomcue5 au bom. Elles
fonc venes au commencemenc,
&
blaP.ches écanc
míires. C'eft
la
cledans que fonc enfermées les Fa–
feoles, qlli onc prefqlle la forme des roignons des
heces
a
quacre piés '.
&
qui fonc bla_nches , excep–
ré vers le m1heu qm eíl: un peu noir. Les Fafeo–
les rouges , les Jaunes ,
&
celles qui fonc de cl1f–
ferenres couleurs, fervem
a
couvrir les treillis,
&
a
donner de l'ombre dans les jardins, s'agraffam avec
leurs croc hecs comme fait la vigne, ce qni fai ccroi–
re
a
quelques-uns que cecee forte de
.f
afeoles eíl: le
fmilax des jardins, Il y a dans les Ancill es une force
de Fafeole qui rampe ordinairemem dans les fa bles
clu bord de la mer. Ses feui lles quoique femb la–
bles
a
celles de nos pois , fonr neanmoins cr0is fois
plus épai!fes. Elle
a
fes coífes longu es d'lln pié ,
&
larges d'¡m pouce, remp .ies de fepc ou huir fe ves,
rondes & piares. Leur couleur eft brune , & on les
cien r íi dangereufes qu'on les lai/fo p.erdre fans les
rnci!lir.
FAT FAU
FASIER. v'. a. Terme de Marine. On die
que
Les
vgiles fajient,
pour dire , que Le venc n'y donne
pas bien ,
&
que la ralingue vacille cofijours.
FA~TES.
[.
m. P· Calendrier des anciens Romáins,
ou il s marquoienc les noms de leurs Magiíl:rars,
lenrs jeux , leurs ceremonies, leurs feces
&
les jours
011
ils devoienc cravailler. Ces derniers éroienc ap–
pellés
D1es faft,,
ou Jours faíl:es,
&
c'éroienc ceux
dan~ lefquels il écoic permis de pourfuivre quelque
affaire en
J
uíl:ice ,
&
011
le Preceur pouvoic dire ces
tro1s mors.
'IJ
o
,
dico
,
11ddico.
On appelloic les
jours de Fece,
Dies nefafti.
Le mor de
Faftes
,
viene
de
!"ari,
Parler. On appelle ,
Faftes CmfHlaires,
l'H1íl:oire Chronologique de la füice des Confuls.
Les Pocres
&
les Oraceurs nommenc auffi
Fafles,
les Archives ou Regiíl:res publics
011
[e confervenc
les Memoires hilloriques des chofes les plus memo:
rables arrivées dans chaque nation,
FA
T
FAT.
[.
m. Vieux mor. Deíl:in du Larin
Fatum.
~í eut en foi le F at
&
deftinée.
FATISTE.
[.
m. Vieux mor. Bateleur, Poeee qui
fai–
/ oic des vers pour di{pucer le prix des Jeux flo–
raux ,
&
autres. Ce rnoc viene dl! Grec
tpaT<'t,,,,
,
Dire, déclarer. Borel dérive de la le moc de Far.
FATRAS.
[.
m. Sorre d~ vers anciens oú l'on repece
fouvenr un vers comme aux Chants Royaux. On
a die auffi
Fatrifer
,
pÓur dire , Faire de ces forces
de vers. Aujourd'hui ce moc ne s'employe plus que
pour íignifier des bagacelles, des chofes de nulle
valeur , vaines, inmiles.
A
q11oi
fert tou t ce fatra~
de citations?
FATROULER.. v. n. Vieux mor, S'occuper
a
que!"'.
que _chofe de neanc,
FAU
FAU.
f.
m. Arbre de haute fucaye. Diofcoride die
que 'le Fau & l'Yeufe fonc mis au rang des chenes,
&
qu'ils onc rous deux la meme verm. Les feuil–
les du Fau fonc [emblables
a
celles de la carpie; mais
moins crepées , plus grandes
&
plus liflees: Son
fruir ·qui n'?. aucune forme <le gland eíl: rond au
dehors, mouffu, ápre &piquanc. Audedansíl y a
de pecics Iioyaux qui onc une pecite pe~u polie
&
lillee, de couleur noire , ciranc [ur le can en manie–
re de chacaicrnes.
u
e(I:
afies favoureux au gofic'
mais un peu;,füptique. Reduit en cendres , il [ere
a
faire des linimens pour évacuer la píerre
&
la gra–
velle. Ce fruir eíl: appelléFaine. Les Loir~s'en en-
1
grai!fenr. Les Ecureuils
ea
fonc forc friands , ain/i
que les Merles , Grives,
&
aucres·oifeaux. Lacen–
dre du bois de Fau eíl:,cauíl:ique , bn11ance
&
abíl:er–
Úve , ce qui la fair mercre au rang des Pyrori~
ques.
f
AUBER.
f.
m. Tenne de Marine. Sorre de balai,
fait de fils de vieux cordages , avec lequel on net•
coye le vai!feau. On l'appelle au/Ii
Efcoup ,
ou
Ef–
coupe,
& l'on die
Fauberter,
pour dire , Necroyer
avec un Faubert.
FAUBLOYER. v. n. Dire, parler, recicer du Lacin
Fabufa;-i.
FAUCHER. v.~n. Tenne de Manege. On die d'un
Cheval, qu'/l
fauche,
pour dire , qu'Il craine en
demi-rond une de fes jambes de devane. Cecc.ema- ·
niere de_ boicer paroic plus ~u cro,c ,qu'au, pas ,
&
cela arnve aux Chevaux 9111 onc ere encr ouverrs ,
ou qni onc fait quelque efforc.
FAUCHET.
{.
m. Sorce de rateau ayant des dencs
de bois de chaque ·cor~,
&
qui [ere aux Faucheurs