4000000794

FAU

:iux Faneufes

amalfor l'herbe faucnée & tanéo

pour ]a mettre en meulons. Les Batteurs en gran_ge

ferv·ent auíli d'un Fauchet pour feparer la pa1lle

baccue d'avec le blé.

AU CH E U X. f. m. ECpece d'araignée qui mar–

.che parmi les herbes

qui a les panes fort lon–

gues.

FAUCHON.

m. .Sorce d'épée conrbe qui étoitau.

tretois en uíage. On l'appelloic ainú a caufe qu'el–

le écoic faite en forme de faucille, ou parce qú'on

en fauchoit les hommes.

Ou le P auchon je te ceindrai

Ou je ta v ¡e faucherai.

. FAUCILLE.

f. Infhrument fait en demi~cercle, qm

a de petices dems plus· délicaces que ·celles. des

fcies , & 3:Vec 'leqNel on fcie les bleds. Il ell: rnmc_e,

peµ large & .emmanché <!l'un petit manche de bo1~.

Nicod fajn:enirce·mot

deFa!cúlA ouFalcilla

,d1-

minutif de

Falx,

Faux.

Op _ appeile, en termes d' Anatomie,

Faucille' t{e

moijfanncur,

cette pornon-dela dure-mere qui_ fe–

pare les parties de dev.ant du cerveau. Cela v1ent

el.e ée qu'eHe a la forme d'une faucille.

FAUCILLO.N. f. m. Sorce d'iníl:rument qui eíl:

fa1t

.en maniere d(t faucille. Les menus bois taillis qui

f~nc aifez a couper avec cet iníl:rqment , s'appd–

lenc

Bois

faucillon.

FAITCON:

m. Oifeau de leurre qui a le vol haut

Ja te

te noidhre , I-e dos cendré & feme de

plu–

íi.em

:s taches,

les jambes

les piés jaunes. La

Fané

ennerie-a _pris fon nom de cec Oiíeau , coma

me d'u plus nobl© {le tous les (?ifea~x ?e proye. On

appelle

au_con Pélerin

cehu qm viene des pays

Lacins , & done

011

ne connoit point !'aire;

aucon

gentil,

de pajfage

cehú qui viene des ays cir~

convoifins, & qui

eíl:

le plusai{é a drdfer, &

Fau–

con niais

celui qui n'a jamais écé a Coi, parce qu'on

l~a pris au nid ou dans le roe lorfqu'i_l écoit forc pe–

t1t. Le

Fttttconfor

eíl: un Faucon qm a encore fon

premier plumage , c'eíl:-a-dire les, per.ines _du rre_–

u¡ier :m,

Faucon antanaire,

celm qm eíl: pns

au ·PriBtems av

ant

la mue. On die

Faucon hagard,

pour dire, Cc:

:l.ui

qui n'eíl: plus for quancl. on le::

prend , & qui

n1ué ou changé. de plume~. Le

Faucon montanier

eíl: brun & hard1

& fe do1t en–

crerenir entre gras,&'maigre.11 y

un Faucon qu:'on

appelle

Tagarot,

& un aucre que l'on nomme

Tar–

taret.

Le premier eíl:.un Oifeau forc long & aouet

d'unc efpecc:: p;miculiere , & que l'.on ªe~órre·

a't~

coté d'Egypte ., & l'autre eíl: un grand 01feau

viem de Tarcarie ,.

quel'on ap>pelle de ham~ ma1l–

lt:.

L es Fa,u-.ons balarins

viennent de Hongne. <Ce

font des Fauco_ns conmiuns, pecics de pet111age brun,

qui ·o~-t la: t-e~e.noire. Il y en

d\amres qu'0n ap-

' pelle

du Perou,

amremem ,

Neblies;

lls volent plus

hauc que la piüparc des Faucons , & ~ne des ferres

forces ,

une couleur nran

fur le n01r. OEelques–

uns tiemienc _qu~ le .nom de' Faucon, a ét6 dor.m@.

'Cet Oifeau ,

c?,ufe de fes onglc::s recourbez qlll

reffemblenc a une

faúx

íilveíl:re. D'amres· dérivent

ce mor

Falcañdo

a caufe que le Faucon vole en

cournant c::n maniere de faux.

On appellc::

aufüFaucon,Une

efpece de canon qui

a trois poucc::s de diametre , & done le boulet pefe

une livre.

FAUCONNEAU.

m. AutÍ:e efpece de canon de

· fix a fept piés<_d~ long , qui a deux pouces de

diamecre ,

done le boulec pefe treize a quarorze

"nces. Ces aeux _pieces d'arcillerie fom les p-lus ai–

fées a etre fervies , &

011

les appelle ordinairemem

Pieces de campagne ,

a ca

ufe

qu'elles Cuivem coü–

jours l'armée,

qu'on s

'e.ti

[ere plfaror que des au.

439

tres ·, pour la facilité qu'il y a de les charger promp~

temenr.

Fauconneau.

Terme de Ma<¡:on. La plus haute pie–

ce de bois d'un engin a élever des fardeaux . Elle

di:

pofée en traver:s,

a une pou!ie achaque bot1t

On die auffi

Etourneau.

F_AU_CONNIER. f. m. Celui qui dreffe ou qui a

fom des Oifeaux de proye.

Grand F~uconnier,en

France,eíl: l'Officier qui a

foill

de _la Fauconnerie du Roi: Il prete fermem entre les

mams de Sa Majeíl:é, & pourvoir a routes les Char–

ges de Chefs de vol quand elles vaquent par more.

Coox qui les onr s'en démette¡;lt foqs fon agrémenc.

11 pourvoit au/Ii

tomes les aucres Charges de ceux

qnifonr employés dans la Fauconnerie,

comrnet

telles_¡;:,cirfonnes 'lu'il veiit p~nr cendre & pvepdre ,

des 01feaux de ~ro1e en tous heui,, plaines

bui.f•

fons de'France. Il faur que rous les Marchands Fau–

conniers , tant étrangers que Fran<¡:ois , Lui prefen–

tent. leurs oifeaux avanrqu'ils les expofcnt en ven–

te , afin qu'il ·choiúífe ceux qu'il croit neceífaires

pour les plaifirs du Roi ; apres quoi il leur donne

permiliion de les vendre. Si

!t;:

Roi veur jetter lui–

merne un oi[eau lorfqu'il eíl:

la cha{[e , le Chef le

prefeme au Grand.fauconnier qui le mee for le poing

de SaMajeíl:é. ~and la proie eíl: prife, le Piqueur

en donne la tete

fon Chef,

le Chefla donne au

Grand Fauconnier, qui la prefente de meme

Maj eíl:é. '

O n die, en térmes de Manége,

Monter

chevat

eh Fa'ucon¡zier,

pqur dir"e , Mohter du pié droit.

FAUCRE.

m. Vieux .mot. Arree de la lance.

Ecu au col

lance fur faucre.

Ce mot viene du Latin

Fulcrum

Appui.

FAUDE.

f. Vieux mot. Giron. On l'?. ditaulii pour

._:

le oreux d'un~ chaire,

:f_audiere

Faudat,

pour

un Tabliet de femrne.

FAUDETEUIL

m. Vieux mor. Chaire abras ,

•fiege Roy.a[.

D 'autre part étoit ajfife fur unfaude~

teuil une noble Dame.

On a die anfü

Faude.ftettf,

dans la meme .fignificarion. Nicod donne une ex

plication plus ample de ce mor.

•Fauldeteúil,

dit-il

efl

une ejpecé de ch.aire

dojfi~r

accoudoírs

ayant lefiege de fangfes entrelajfées , couvertes,de

tel–

l e étojfe qu'on veut, !aquel/e

plie pour plt,ts commo–

dement la porter d'un lieu

un nu.tre;

(r efl

chai,e

de p;irade

laquelle on 't~noit autrefois aupre·s d'un lit

de par.ade. l,e mot lui pet1t étre donnl !,e celui-ci

Faulde,

qui fignifie

Giron ,

dont le Languedoc ufo

encare, parce que telln chan·es , qui_étoientde basfte–

ges & creux, avoient lefiege malaifé& ún pett cr.eux

en forme de giron, Au gr.and ceremonial de l'E17/ifa,i/,

e.ft

latínlfépar'Faldiíl:orium,

·&

prins J/*Ur la°chaire

ou féance de refpeEl:

e:!f

d'honneur

le Cardinal qui–

celebre

/¡ff,

ejfe

repoft au-x i?J.terval/es qui lui per–

mettent fe i'etirer de l'Aútel,& eft baillé pour aé"coul–

doir

l'Empe~eur étant enl'Eglífe de S , Pierre pour

/aire fon oraifon: mais eftfans dojfier

fans accoul–

doir

toute rafe

en cela differente du faulde–

teuíl qui

e.ft

ci dejfus éh·i't. Et felon ladite dérivatíon

{Í.e faulde pour

·.Gremiurn ,

peut étre cette chaíre fans

accouldoir & fans dojfier, laf dfon originaire du fa1tl–

deteNil, pour étre le

gir.on

de Chomme , ainfifait, qui

fert d'acc'oudoir au P ape,quand il efl

genoHx en oraí-

fon

l'Eglife

Otf.

dans fa Chape!le.

FA V EL E.

f. Vieux rnot. Menfonge , du Latin

Fabula.'

FAUFEL.

m. NoiforceindiquedohtMatthieu

S.yl

–

.vaticus parle en cc:s termes. Faufel, e'eíl:-a-

dire ,

la noifette Indienne, el!: ü;mblable a la noix muf–

cace· , excepcé qu'elli: eíl: place d'un c&té,

un peu

plus élevée de l'amre

en forre qu'elle peut fe ce-.