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FArv1

FAM

FAN

FAME. Vieux mor qui fe die encare au Palais. Répu–

rarion , renommée.

Comme maint homme

&

mainu-femme

!f!3i ont bo,. los

&

bonne jame.

FA MI

i.,

I E R. f.

m.

Nom qu'on donne

1

Rome aux

Seraenrs & aurres moindres (:)fliciers de l'Inquiíi–

rion0, dom la fonél:ion ell: de faire prendre les accu–

fés.

Il

y a de grands privileges arcac}1és_

a

cene _char–

ge ., ce qui fair que la noblelfe ne deda1gne pomt de

l'exercer. On ne peur pomfuivre les familiers en

, auchne aurre Jurifdiébion.

FAMILISTES. f. 111. Hereriqnes , nommés aurre111ent

¡,,_

Famil!e d'amour ·onde charité,

a

caufe ·de l'a–

mour qu'ils portent a rous les hommes, quelque

impies qu'ils foienr, & de l'obéi{fance qu'ils rendem

a

roures les Pui{fances fuperieures , qnoiqu'elles

foienc fort riranniques. Ils eurent pour_ leur pre!nier

Fondareur Daviél George de Delf, qm

fe

quahfio1t

lui-me111e le vrai David qui rérabliroir le Royaume

d'Ifrael.

II

tenoic que ni Moffe, ni aucun Prophere,

ni JEsus-CHRIST ne pouvoienc fauver le J.'euple

par leur doél:rine, mais que la íienne éroit l'unique

moyen par lequel _on parvenoir a la_bearimde; qu~

{i

quelqu'un parlo1c concre. fa doél:rme, cela ne liu

feroir pardonné ni en cecee vie ni en l'aurre; qu'il

édifieroic la vraie Maifon d'Ifracl, & rétabliroic le

cabernacle de Dieu , non poinc en fouffranc , mais

par amour; qu'il éroit le vrai Meílie , le Fils bien

aimé du Pere; qu'il ne moi,moir poinc, ou relfufci–

reroir s'il mouroir. Henri Nicolas d'Amíl:erd2m

fue

fon fucceffeur,

&

ajoí'ira beaucoup d'opinions in–

fout"enables a·celles-ci.

Il

y a encare pluíieurs autres

forres de Familill:es , comme Call:aliens , Grindle–

toniens, qui ourre les erreurs de David George,& de

Henri Nicolas, fofuiennenc que nous ne devons pas

prier pour la remiílion des pechés , lorfque nous

fo111mcs alffirés de l'amour de Dieu , que les 1111-

pies pechenc neccffairement ,

&

plufieurs chofes

femblables.

·

FAMOGANTRATON.

[.

m. Animal qui fe trouve

dws l'Hle de Madagafcar ,

&

qui ell: de la groffeur

d'un petir lefard extraordinaire.

U

a le deíliu de la

queue , auíli bie'n que le deffus & le deílous du cou

jufqu'au bout de la machoire fait comme en perires

pa~·ties; &

a

l'aide de ces perites parries,il s'arrache

íi bien a l'écorce des arbres a l'endroir oú il fe mee

qu'il femble qu'il y foit collé, de forre qu'on ne

f~auroit découvrir de quelle maniere il s'y tiene

{i

accaché. Il a tof1jonrs la gueule ouverte pour attra–

per des manches , des araignées

&

atures infeél:es

done il fe nourrit. On l'appelle

Famoc(lntrt!ton,

ce

qui veut dire en langage du Pays, Sauteura la poi–

crine , parce que

{i

qnelqu'un s'approche de l'ar–

bre oú il ell: , il !ni faute a la poirrine , ou il fe tiene

{i

forremem attaché , qu'on·ne !'en f~auroic ocer

fans couper la peau par de{fous avec un rafoir. Cela

ell: caufe que ceux du pays l'apprehendenr fon.

FA N

FANAGE. f. m. Aél:ion de faner l'herbe d'un pré.

11

fe

die auíli du falaire de ceux qu'on emploie

a

ce

travail.

FANAL. f. m.

,E

fpecc de groffe lanterne dont les Vai¡:.

_(eaux

fe

Jérvent dans ta navigation.

A

e;

A D.

F

R.

Lorfqu'on ditfimplement

Fanal,

on.<:111cend le grand

Fanal de pouppe. L'Amiral en porte trois pour fe

faire fuivre des aucres-Vaiaeaux .de .gu.erte. Le Vi–

ce-Amiral en pone deux,& chaque.Navire de guer-

FA N

re

en a un. 0Eand le cems eíl: gros , rous les Vaif–

feanx mettenc des fanaux a l'arriere pour s'empe–

cher de dériver l'un fur l'autre. Le

Fanal de hune,

ell: celui que porte

a

la grande hune le Vaiffeau d11

Comm~ndant, ou pour faire des fignaux, ou pour

quelqu-a_urre befoin. On appelle

Fanaux de combat,

ceux qm ne donnenc de la lumiere que d'un coté;

l'aucre étant plat & fans ouvermre ; de force qu'on

eeuc l'appliquer contre le coté du dedans du Vaif–

íeau lorfqu'il faut donner un combar la nuic. Les

Fan_aux de foute,

fonc de gros falocs qui fervenr

a

remr une lampe pendam le combar, afin d"éclairer

dans les fouces aux poudres.

Il

y a auíli de

petits

Fanaux.

Ce fom ceux qu'on mee aux corés du grand

Fanal

a

_la pouppe d'unVaiffeau. Nicod expliquam

Fanal

d1t :

C'

e.ft

unegrande lanterne

,

'ªJt!nt une poin–

te

ou lampe allumée, laque/le la Galcre Capitainef–

fe

porte au haut de la pouppe

,

non pour écla,rer de

11uit au~: a;ttres Galeres, 11llt!nts de conferve, mais

a

ce que toutes fuivent la route qu'elle tient.

Fa–

nal

aujfi

fe

prcnd pour une trop plus groffe lanterne

,

laque/le

e.ft

ajfife au haut d'une tour d'un port, dont

la

clartéfert de nuit de guide aux Vt!iffeaux flot.,;

tam fur la mer

,

pour arriver d bon port, lejquel–

les tours les Grecs ont finalement appelté

q,t.

1.,,

pour

étre la grande tour élevée

a

cet ejfet au port d'.Alc–

x andrie appellée

,p!.p0<.

A infi

il

conviendroit écrirt:

Phanal ,

ou par cette raifon , ou parce que notoire–

ment il vient de ce verbe Grec

4'"{,"'

,

dont dépend ce

nom

q><t.,;<,

qui flgnifie aujf, L ampe, torche; mais le

Frt!npois, non plus que l'Efpagnol ni

l'

ltalien, n'a la

prononciation du

,p

des Grecs, laquelte comme abbá–

tardie enven lui,

il

la fupplée improprement par la

lettre

F_;

a

l'imitation duque! mot, on dit aujfi en

Franpois

Fanon

ou

Phanon,

pour ladite méme lanur-

ne éclairt?nt.

'

F

ANER: v. a. Etendre avec une fourche l'herbe d'un

pré que l'on a fauché, & la remuer de tems en rems

a/in qu'elle feche.

FANFELUS. Vieux mor. Moqueries.

.

FANFRELUCHE. f.

f.

Chofe de peu de con(equen–

c~ , & qui n"a gu'un fa~x ~clac. ~e n~ot eíl: popu–

la1re ,

&

on uem qu 11 s ell: dn ong111a1rement

de; flamméches _qui s'élevem ~n l'air qu and on

bntle des femlles. Monfieur Menage le dérive de

Fralucere.

Jetter une lueur qui.dure peu, & d'au–

tres le fom venir du Grec

,.,¡,q,J>.,;

,

Cloche d'eau..

D11 Cange marque qu'on a die

Famfolug¡¡

&

Famf o–

luca

dans la baffe Latinicé, qne ces mots qui.fonc

tirés du Saxon, fignifiem une chofe de rien,

&

qu'on

en

a

fait

Fanfreluche.

FANION. -~. m. Etendard de ferge qn'un vaJ.ec de

cha,9ue bngade ~e Cavalerie & d'Infan.terie porte

a

la tete de

fa

bngade pendant la marche des baaa–

ges de l'armée. Il ell: de la couleur- des livrés 0 dit

Brigadier,

&

fen a regler le rang & l'ordre de la bri–

gade , ce qui empeche qu'il n'y aic de ]"embarras

dans la marche des équipages. Ce mor v¡,em de l'I–

talien

Gonfanone,

Banniere.

FANON.

f. 111. Te~me ?e_Manége. Touper de poi!

gros comme du crm qm viene au derriere du boulec

de phúieurs Chevaux ; le~ Chevaux de caille legere

y fom peu fu¡ets. Il fe dnauíli des barbes qui pen–

dem des deux corés de la gueiile des baleines. On

s'en fert a meme dans des corps de jupe de fenunes

,

&

a

plufieurs forres d'ouvrages oú l'on a befoin d'n–

ne maciere pliante qui faffe reffort.

Fanon.

Terme de Marine. Raccourciffemem du

point d'une voile, lorfque voulanc prendre moins

de vent , on la trouffe

&

ramaffe avec des cardes

que l'on appelle

Garcettes.

Fanon

fe die encare, non feulement d'un orne-