:,;.,
FEC
FEE
FEB
FEBRIFÚGE.
f.
f.
Tenné de Medecine. Remede fp'e '–
. cifique qui cha(H: la fievre.
Il fe die du Q!inquina,
& forc órdinairemenc d'une forte de poudre faite
par operation chymique, & qui eíl: bonne pour les
-fievres in5ermiceences.
FEC
Ff.CIALIÉNS.
f.m.
Precres des Romalns ,que Numa
Pompilius , leur [econd Roi, écablic avec droir d_e
faire la paix &,de déclarer la guerre. _L~ur _pou;o!r
·éroir
1i
srand la-delfus , ~ue leur P,amc1panon,
7
ro~r
11eceffa1re pour refoudre I une & l'aucr_e. S1 c ero1t
la paix, _ils foippoienc ~n P?urceau a_vec ª'.1a~_heme,
-en fouhaitant que la meme chofe arnvat a l mfra:c–
teur du Trairé; & quand on vouloit déchrer la
ouerre , un de ces Prerres alloit poner fur les fron–
·cieres de l'ennémi ane javeline ferrée br(Uée par le
bouc. La il déclaroic la guerre en la prefence au
-moins de tcois perfonnes agées de quarorze, a quinzé
·ans , & cela ·écanr fait, il jeceoir une fleche ou
la
jave!ine dans les t<::rres de ceux conrre qui on :vo~-
loir enrrer en guerre-.
,
FECULE.
[.
f. Terme de Phatmacie. Parrie farineu[é
&
iníip1de d'une racine. On ne fait pas des fecu!-es
de comes forres de racines , mais feulemenc do
-cinq , qui fonr celles d'aron , d'iris _, de piv0\ne ,
de brioine, & de la grande ferpenram:. On fatt l¡i
fecule de ces racines , en les anachanr au rems que
la planee comme~ce a boµrgeonner , '.1Pres quoi il
faut laver avec fom cecee racme, raníler le dehors
de fon écorce , la raper bien neceemenr , pre/fer for–
remenr ce qui a été rapé , puis laifler alfaifler au bas
-de la rerrine ce qu'il y a de .feculeme blancheur,
jufqu'a ce
que
le
fue foit éclairr.i. :Alors on le retire
_doucemenc par inclination , & on verfe un peu _d'eau
claire tiede pour feparer une fubíl:ance muc1lag1-
1
neufe & jannacre qui paro'ic au deflus de la farin~
hlanche qui e~ au bas ; & cett~ feparauon
fe
faic
par une ~g1tanon leme
&
_circula1re. Enf~ure on ~et
cene fanne dans un morner de marbre ,
&
on l a–
gite avec de l'eau claire jufqu'a ce qu
1
on la voye
dans une blahcheur de laic. Cela écam , on palfe
cecee eau blanche dans une écamine neuve
&
bien
ferrée, afín que ce qu'il
y
a 1e rrop gro!Iier 1eme~re
dedans. On couvre la rernne, & on la1!Ie ra!Iotr
la fecule au bas, On doit réicerer la meme agication
jufqu'a rrois ou qttatre fois, ~oujours avec de nou–
velle eau ; puis aprch que l'on a feparé l'éau par une
leme
&
douce inclination , on couvre la rerrine
d'un papier blane,auquel on fait plulienrs petits crous
avec uneaiguille, & on l'expofe au Soleil ju(qu'a
ce que la fecule foit feche ; elle devi1:nt blam,he
cGmme l'amidon.
FE' E
fE'E.f.f.
Ñom que donnem:cous les anciens Romans
á
cercaines femmes qui avoient le fecret de faire des
chofc,;s li furprenances ., que le peuple. éroic perfua–
dé que c'étoitl'elfet d'un pouvoir magique.
Fée
[e
rrouve auiliadJ<::él:ivemeht,& l'onad1r
Armesfées,
pour dire , des Armes qu'aueune lance ni aucuns
rrairs ne pouvoient percer. M, Ménage dérive cé
mor de
F11ta,
faic dé
Fauor,
qui viene du Grei::
lf>",¡,,
D'amres 11'! fom venir de
Fando
ou de
Fatuu.r,
a
caufe que les prophecies des
F
ées
écoient fades ou
Faces. Nicod ventqu'il vienne d<::
Fatum,
Deíl:in,
comme ·qui dimir, Soumis au Defün. Du Cange
Tome I.
·
FEI
FEt
'dh:
·4u'il poW'róit t>ien venir de
N ym¡,hn.
FEG
FEGIR.
v·.
-n·.
Vieu'x mor. Se figer'
fé
congeler,
FEÍ
FE IN
T.
FEINTI!.
adj.
FaHX,
contriúre
·a
ce i¡Hi
e'fl.
A
-e
A
o._ F
R,
On appelle
Colomne fe-inte,
celle qui
pa'. la pe1~m~re place ou de reiief fur un cha/lis cy lin–
dnque , 1quce le marbre ,
&
done
la
bafe eíl: dorée
ou
de
co·uJ-eur de bronze.
On die
Porte-feinte
,
pour dir
1
e , Une élecoraciÓn
,de Pº!·ce ~e p1erre ou de marbre , ou un placa,rd ele
·menmferre avec des venraux dormáns, qui ell op–
pofé óil.parallele a une vraie po1:c'e, afin de garder
la fymmertré.
'
F
E
J
~TE.
f.
f. Terme d'efs;rime. Apparence d'un
de!Iem qu'on feim d'avoir de porte~ un e borce en
un endrnir, afín d'obliger fon ennemia s'eu décou–
vrir,
&
de lui pórter J·e cóup t n un aucre. Il y a d<::s
Feintesfimples,
qui fe fompar un feul mouvemem
·du poigm:c fans boug·er le pié concre celui
qui
s'ac–
rache crop a J·épée, foit ep la batta'nc pour pouffer,
·ou en l't:ngageam ponr palfer. Les
Peintes doub!e's
fe fonc par un double mouvement de poignet
a
la
pomre dé l'épée , fans bame le pié ·qu'au fecond
·tems,& un.e autre fois eh donnanc le coupdl y a auffi
· la
Feinté de deux tems
& cell·e
de trois.
L'ilúe fefair
·en barcaht uhe fois du pié ,
&
l~ finiffanc di.J poi–
gnec & del 'é_pée ,
_&
encore uneaún'e foi:s en don–
nanr J-e coup; & l'amre par un double mouvemenc
du pié ·comre célui qui recule ,
&
d'un aurre en
·donnant le cotip apres avqir atteim la mefure.
Feinte
ell: auíli un rerme de Mtifique,
&
fe dir
·d'un demi..ton._ C'eíl: la' meme chofe que
Diefe.
On appelle auffi
Feiittes,
les demi-rouches qui fom
for les grandes touches d'uh clavier d'orguesou dlé–
pinercé, qui marquenc les feimes ou diefc::s.
O n fe ferc en~ore de ce mor ehez les I1t1primeurs,
&
on die qu'Vn
ouvr/er afa,t úne fúñte
,
pour dire,
. qu'Il n'a eas touché les fonnes bien égalemenr.
FElTURE.
[.
f. V1eux mor. Forme ou figure dé quél–
que chofe.
Etvoit-vnfans couver¡¡res
Leurs femblances
&
lewr
s feitu-ién
FE IV RE. f. m. Vieux mor. Faifeur d'épées. On
a,
die encore
Févre,
&
rous les deux onr íignifié auill.
Maréchal.
As gram épées acerines
Fiere-nt comme Fevres
fus enc/um11,
FEL
FEL,
Pelle.
Vieux mor. Cólere, cn!el. Borél lé dé -l
rive du Latin
F
el,
Fiel , recepracle de la hile.
Vilain ej} fel
&
fans pirié:
FELIN.f.m.Terme qui eíl: en ufagé parmi les Orfevres
&
a la Monhoi<::,& qui íignifie un c<::rrain Poids. Le
inarc eíl: compofé de íix cens quarartcé fe lins, !'once
de quarre-vingr, le gros de dix,
&
·Je felin
efl:
di–
vifé en fepr grains& un cinquiémé de grain.
FELON. adj. Vienx mor. Rebelle qui ne veuc pas
teconho1rre fon Seigneur, ou qui viole la foi qu 'il
a jurée a fon Prince.
Ii
a íignifié auili, Crnel , d'ou
eíl:
vertuFelonnie
dans l'uh
&
dans l'aútre fens,
&
Felonwement,
pour dire, Cruelle_mént. On a dir
au!IiF
élonejfe,p_our
dire Crnélle;& l'on a appellé nne,
tel:re íl:erile,
Terre
f eloneffe:
M. Ménage dérive ces
mocsdeFelonia,
venanc de
F eloou Fello,
qu'on
u·ouve dans les Capicufaires de Charles le Chau ve,
Kkk