FER
FES
On a dit aulli
Ferrete,
pour Epée.
,
FERRETIER. f. m. Maneau dom fe [ert un Mare–
chal pour ajuíl:er les fers fur l'enclume
:l.
chaud
&
a fro1d.
FERRIERE.
f.
f. Sac de cuir dans lequel .quand, on
va a la campagne , on porte tout ce
5m
p~uc etre
neceffaire pour referrer un Cheval qm a perdu fon
fer en marchant.
FERRON f. m. March:mcl , qui vend le fer neuf en
barres ou aucre échantillon.
FERS'E.
[.
f. Terme de Marine. On appe!le
Ferfa de
toile,
Un Ié de rnile,
&
dans ce fens, on dic,qu'Vne
voifr a
t,wt
de
ferfas
,
&
chP.que ferfa tant de cannes,
pour dire, que -La voile a tant de hauceur
&
tant de .
largeur.
.
.
FERTE'.
[.
f. Vieux mor. Forcereífe. Pafqmer d1t
que
Ferté
viene de Fermeté.
FERULE. f.f. Plante qui,íelon Diofcoride,produitune
rige qui le plus fouvent pafk erais coudées de hau~ ,
&
dont les feuilles font femblables au fenoml,
mais plus a.pres
&
plus larges.
Il
ajouce que le Sa–
gapenum fon de
fa
tige incifée par le has. !he~_–
phraíl:e parle amplement des Ferules ,
&
~he qu 11
n'y a autre difference entre
Feru/a
,
&
F
eru!ago,
finon que la premiere eíl:fort _gr_ande,
&
l'rntr~pe–
cite. L'une
&
l'aucre, pourfmc-il, ne ¡ette qu m1e
feul e tige' qui eíl: comparcie par na:uds' d 'ou de
perites branches garnies de feuilles forcenr les unes
2pres les aucres na:ud p ar ~a:ud , de rel_le-f? rte qu
7
l'une venant d'abord
a
dro1t ,
&
enfmce l autre
a
gauche , elles embra!Ienr la rige, a la ~aniere de
celles des cannes
&
des rofeaux. Touref01s les bran–
ches de F~rula panchenr davam.ige contre cerre ,
canr a caufede leur grandeur, que _pAtce qu'elles
foríc cendres
&
molles. Pour fes femlles elles fonc
grandes , foú fendues
&
fourchues , ce qui les
rene! menues comme les cheveux, Celles quifonr le
plus pres de cerre fonc les plus grandes; apres celles–
la
les aucres vonr en diminuant felon qu'eJles en fonc
éloignées. Sa Reur eíl: jau~e ,
&
fa
graine noire
{!c
femblable a l'aneth, quo1que plm grande. A lac1~
me elle [e divife en branches al!es gro!Ies qui por–
tent des Reurs
&
de la graii~e. La Ferule n'a qu'une
racine qu'elle jette profondement en terre ,
&
fa
rige n'a qu'uneJaif?,n: Auffi_ ne la pro_dua-elle qu'a–
pres qu'elle a pou!Ie {es femlles au Pnmems comme
fonc les autres herbes. ~elques-uns difem qu'en ·
une des Iíles fonunées les Ferules deviennenc auili
háures que des arbres. Il faut qu'i]
y
en air de bien
grandes , puifque ceux de la Pouille les brulenc au
lieu d'aucre bois. La moclle de Ferule verte prife
en breuvage
eil:
bonne
a
ceux qui crachenr
le
fang
&
aux Rmcions de l'eíl:omac. Pri[e avec du vin, elle
remedie aux morfures des viperes ;
&
quand on la
tire par le nez , elle en écanche le íang. Galien efl:
en. cela du femi'mem de Dioícoride ,
&
donne a la
graine de Ferule une qualicé chaude
&
fubrili ance.
La Fer
ule que les Lacins nommenr
Feruta
,
eíl: ap–
pellée
,t.eMpar les Grecs.
FES
FESIERES.
f.
m. Vieux mot. Faifeur, Arcifan.
Mes done 'l"'en je n'enfuisfejieres
J'enpHis
bien
ej/re recetieres,.
FESOLI ou fH SOLE, Congregarion de Religieux
dom le Bienheurenx Charles , Fils du Cornee de
Monrgranello a écé le Fondaceur. 1l s'étoic retiré
en folicude vers ]'an r 386. dans les Moncagnes des
environ s de Fiefole, Ville Epifcopa)e d'lcalie dans
la T ofcane;
&
comme il
y
fut fuivi de quelques
perfon nes qui eurent le meme zele ,_il donna com-
FES·
mencement a cecee Congregacion , qui fut appmu–
vée par le Papelnnocem VII. Deux autres Papes,
f~avo1r Grego1re
XII.
&
Eugene IV. la confirme–
rem íous la Regle de fainc Auguíl:in. On appelle
aulli ces Relig1::ux ,
les Freres mandians de faint
Jer6me.
fESTE. f. f.
Jour fa!emnel auque! il eft défendu de tra–
v ailler.
AcAn. FR. Les Juifs oucre le jou~ du Sa–
bac , ont beaucoup de Feces , comrne celles de
Paque, des Semaines, du Chef de-l'án , du jour
du Pardon , des T abernacles , des Lumieres
&
d11
Purim. La Fece de Paque dure une femaine , mais
les Juifs qui
fom
hors de Jerufalem
&
de
fon
c;r–
ritoire la tone durer hui.e jours , foivant l'ancienne
coumme. Les deux premiers
&
les deu.x derniers
fomc~es~f~lemnels' puifqu'on_ne pet~tni trav_aille~
111
cra1cer d affall'es pendant ces ¡ours-la; ma1s 11
eíl:
permis de toucher au feu, ce qu'on ne pent faire le
jour du Sabac , d'apprecer a manger ,
&
de rraní–
porccr d'un lieu en un autre les chafes dom on a
befoin. Pendant les quacre aucres , on ne cravaille
qu':l. d~ c_ercain~s chofe~parciculicres; mais pe?da1:c
les hmt ¡ours,
11
eíl: defendu de manger ou d avo1r
chez foi du.pain levé,
&
aucun levain, de force aue
des
1~
foir avanr. la v_eille de la Fece, qui ck het d'~r–
dmaire le
15.
du m01s de N1ían, répondanr fouv enc
a Avril , le maicre d'une famille cherche par come
la maifon s'il netrouvera poinc du pain levé. Sur
les onze heures du jour fo1va11t, on bru'e du pain,
pour faire conno1tre que la d éfenfe du pain levé elt
commencée. At11li-tot apres , on fait des gareaux
azymes pour les huit jours de la Fece , & on les
mee au four des qu'ils fom faics afin qn'ils ne levent
P.oinc, Cette Fcce écam
1
la commemopcion de la
lortie d'Egypce , les premiers: nés des fami!les
onc
accofuumé de jeuner la veille, en memoire de ce
que la nuir foiv ame Dieu frappa les premiers nés
d 'Egypce. Le foir ils vonc a la priere ,
&
au recour
ils fe rnectem
a
cable , for lequel il
y
a quelque
marcean d'Agneau tour préparé avec des azymes ,
d es herbes ameres , comme du ce!eri, de la chi–
corée
&
des lairues ,
&
tenam des raíles de vin , i!s
recicem
la H ~gada
,
qui concienr les mifores que
leurs Peres fouffrirenc en Egypte ,
&
les merveill es
que Dieu
fic
pour les en déliv rer. Enfuice iis reci–
tem le Pfeaume
11
3·
&
les fuiv ans , commei;i~ant
par
A!leluya,
apres quoiils foupenc.
L a Féte des Semaines
ou
de la Pentecdte
,
qui
dure deux jours enciers , qu'on garde comme les
Feces de Paque
&
du Sabac, eíl: celebrée le
6.
du
mois de Sinan , quarame-neuf jours apres le [econd
foir de la Paque. On peut coucher au feu pendam
ces deux jours , préparer a manger,
&
traníporcer
les cho[es nece!Ia-ires d'un lieu a un aucre. Ils di[enc
, que ce fue ce jour-la que la foi fut donnée fur le
mont Sina'i. Les prieres fonc proporcionnées
a
la
Pete,
&
on lit dans
le
Penmeuque , le Sacrifice
qui fe faifoicen un pareil jour avec la leél:ure finale
dans les Propheces
lle
la benediétion pour le Prince.
L'apredinée il fe faic une Prédicacion a la louange
de la Loi.
La
F eu
du Chef de l'an ,
fe celebre les,deux pre–
miers jours du mois de Tifri ou Sepcembre, par Je–
que! ils commencenr leur , année , ils cienn~nc par
tradicion que ce jour - la Dieu juge parcicu!ie–
remem des aél:ions de l'année derniere,
&
difpofe
des évenemens de celle dans laquelle on v~. enrrer.
Le premier foir de l'année en fo rcant de la Syn~go–
gue, ils fe difenc les uns aux amres ,
Sois écrit en
bonne qnnée.
On lit dans le Pencateuque le Sacrifice
qui fe faifoit ce jour-la, ce qui
de
fui
vi d e la lec–
cure des Propheces
&
de
la
benediétion pour
le