•
•
'
FE
U
l'habit de Religieux. Sixce V. l'ayan~ approuvée,
les Papes Clemenr VIII.
&
p,.ul
V. _hu
ac~orderen~
des Superieurs parcicu-liers. Le Ro1-Henn
III. hu
fonda un Couvenc au Fauxbourg faint Honoré
i
coté du jardín des Thuileries ,
&
en
1
587:
Jean de
la Barriere , natif de ~erci ,
y
amena _fo1xame_~e
fes Religieux. lis alloienr alors tout-:i-fa1t nuds pies:
mais ils onc pris depuis des fandale_s. lis n'onc que
erais Provinces en France,
&
env1ron creme Mo–
naíleres. On les a nommés
Fmillans,
de l'Abbaye
de ce nom. M. Richelet die qu'ils oiH été appellés
ainíi,
a cauíe d'une branche pleine de feuilles qu'ils
om dans leurs Armes.
FEUILLANTINES. f. f. Sorce de Religi eufesqui
vi–
vent dans la meme reforme que les Feuillans. Le~r
premier Couvent fucécabli vers l'an
15
90.
aux env1-
rons de Touloufe,
&
enfuice transferé
-a.
Toulou[e
meme..Mezerai rapporte, qu' Ancoinetre d'O rleans
s'y
jecca neuf ans apres. Elle écoit venve de Char–
les de Gondi, Marquis de Belle-Hle. Le Pape !'en
ayant tirée pour tui ¡donner le g~uvernetnent c!,e
l'Abbaye de Fonr-Evraud , elle mfücua quelques
années apres la Congregation des Benedithnes ~ous
le nom de fainte Marie du Calvaire
&
de fa1me
:Scholaíl:ique.
·.
Feuillantine.
Piece de pariiferie entre deux aba1f–
fes . Elle
elt
feuillecée , garnie de b!anc de chapoh
roti
&
haché ,
&
faite en forme de caree ou de
1
courre. On
y
f,¡1it entrer des macarons , de la creme,
de l'écorce de citron hachée bien menu, du fuere
· &
aucres aifaifonnemens.
'FEUILLE.
[.
f.
Cette partiede !'arbre verte
&
mince
qui vient ordinairement au Printems ,
&
qui tombe
au
commencement de l'Automne.
A
e
AD,
FR.
•
C'eíl: auffi un
tern1e
de Blafon
, &
il fe
die
des
feuiUes d'arbres done un Ecu eíl chargé , comme de
cellesdechene, de houx
&
aurres;
&
l'on appeEe
Feui!les defcie,
des fafces ou bandes qui ne
fonr
denchées qne d'u n co¡é en maniere de dents de
frie.
L'Ecu
feuillée!t
ce!ui ot\.il
y
a des fleurs
fou–
tenues des riges
&
des feuilles de leur p
1
anre;
&
&
lorfque l'on dit
Plantes fcuillées,
on enrend eelles
qui ont leurs fenilles.
.
Feuille.
Terme de Menuife1ie. Aifemblage qm
faic partie d'une fermeture de bourique , ou des
conrrevents d'une croifée. On dit au/li
Feu1ll e de
parquet,
qui
e!l:
un aucre aífemblage de menui–
ferie.
F euilles
,
fe die au/li d'nn ornemenc de [calprure.
Celles done on orne les chapiteíll!X , ~om ordi~a\–
remem d'acanthe , de perfil , de launer
&
d oh–
vier. Les deux premieres fom découpées. Celles
de laurier fom refendues par crois feuilles_ a chaq_ue
bouquet,
&
celles d'olivier
le::
lampar cmq feml;
les com.6e les doigcs de la main. On'appell'e
F
eui/–
les de refend,
celles dom les bords
fonc
découpés.
Les
Feuilles d'eau
fonc ondées& Ítmples. On les
melequdquefois ave~ celles de refend.
11
y a au/li
des
Feuilles tournantes
&
des
Feuilles
d'
angle.
Les
premieres fonc celles qui conrnem aucour d'un mem–
br-e r-ond .,
&
on mee les aucres aqx coins des qua–
dr-es
&
aux recours des platfonds de larmier. On
donne le nom de·
Ferúl/es t,albées
a
celles qui
font
feulement ébauchées pour erre ref.endues.
F euil-le ,
fe direncore de l'extr"émiré du manche
un rpeu é1:endu
&
anondi -des cueillers
&
des fo¡;¡~–
cherces
-so11.
l'cm
a cour¡;¡me de graver
des
Armo1-
r.1es.
-0-n
appelleFeuille :defauge,
cemiimes pieces ,de
fer'<jui fonr parrie des refforn d'une fevrure.
Fe,u_ille
defrwge
eíl: an/li une efpece ·de pi0ehe1t·vec-qao11on
remue ia rerre.
FE
U
Les Vicriers nommenc
Feuilles de laurier,
des
pieces de vitre faices de maniere qu'on
y
voir la figu–
re de ces feuilles.
Feuille des Benefices.
Terme des Abbés de Cour.
Les Jefuites ont la feuille,
ou,
Tel fe croyoit far
la Feuille; fes gal,:mreriu
/'en
ont fait dter.
FEUILLERET.
[.
m. Efpece de rabor done les Menui–
fiers fe fervenc a pouifer les feüillures. Le füt de cec
iníl:rumenc a une feuillureau bas de la lumiere,
&
le fer n'a que deux pouces de large.
FEUILLET.
f.
m. C'eíl l'un des vencricules ou le bcruf
retiene la nourrirure , qu'il rappelle ·pour rumi–
ner.
Feuillet,
chés les Menuiíiers, eíl: Une bordure
tres-déliée
&
comme aigui[ée en feuille.
On dit chez les Tanneurs
F euillet de cuir fort.
FEUILLETAGE.
f.
m. Tenue de Parillier. Pace feuil–
lerée.
FEUI LLETE' ,
E'E
adj . Les Pari/liers appellent
GJteaH
feu~lleté,
une _eípece de Gatean qui [e leve par
femlles. On d1t aulli
Pierre feuil!etée.
C'eíl; celle
qui fe délice par feuillers ou écailles
a
caufe de la
ge ée.
FEUIL_-LETTE.
[.
f. Sorce de mefore pourle vin qui
connenr douze feptiers
&
demi. C'eíl; la troiíiéme
partie du muid de Paris.
FEU! LLU,
un.
adj.
~i
a
f:.eaucottp de feuil!es.
A
e
A
o .
FR. On appelle en termes d'Architeél:ure,
Colomne feuillue,
une Colomne done le füt eíl: caillé
de feuilles de refend ou d'eau qui fe recouvrenc en
maniere d'écailles, ou comme les feuilles de la tige
d'un
palmier.
FEUILLURE.
f.
m. Bords de parre ou de fenerre qui
s'emboirencdans les cha/lis. On appelle
F euillur,
en mac;onnerie , l'Encaille en angle droic qui efl:
entre le tablean
&
l'embrafure d'une porte ou d'une
croifée pour
y
placer la menut (erie;
&
on appelle
de meme
Feuillure,
en menui[erie , une Encaille
de demi-épaiifeur
fur
le bord d'un dormanr ou d'un
guichet. Elle
fe
faic de pluíienrs fac;ons, en cham•
frain , a lan¡;uette
&
amres. Les Fetúllures des fe–
necres doivenr erre larges , afinque les chaffis . qui
porrenc les verres
&
les volet5, ptúilenc etre
fo
res
&
commodes a ouvrir.
FEUR.
f.
m. Vieux mor.
Il
fe die du raux
&
du priir
que la police met aux denrées.
Penfe,:, que j'en ai
a
tout f~ur.
On
lit
dans Nicole Gille en la Chronique
du Ro1 Jean:
Et parcefut ordonnlque t,ute manie.,_
re de gens du Royaume , fujfent du lig-nage du Roí,
Prelats, Religieux, Hofpita(iers, Ojficier!, M ar–
chands
,
Laboureun ou autres qui auroient cent li–
"IJres de rente ou de revenu en Beneftces, ou de g~gn
d'Ojfices , feroientaide auRoi de q~atrelivres,
&
au dejfus
&
au de./[o111 au feur l'emplage
,
e'eJ!-a·
dire, proporttomument.
Selon Nícod ,
Feurs,
au
pluriel a íignifié lesfrais faics pour la culture
&
la
recolte des fruirs ; il rapporte cet exemple de
la
Coütume de París.
Le Seigneur feodal q11i met
en
fa
mainparfaure d'ho_mme droits
&
devoirsnonfaitf,
,le fief terru de
luí
nttquel a des ferres emblavées par
,1111cun Fermirr ou L abou-reur auquel fimt baillées
A
ferm~, icel,ú Seigneur feodal,
s'iZ
veut avoir
!et_
gaignages d'ic-eller ee-,,,1·es, eft tenu rendre au Fer–
mier& L aboureur les feurs
&
femence s,
On
die
encare
,..Aufur
&
a
mefure,
ponr dire, A pro–
p.@rtion. -On
a
die a.u/li
Déc/.imr feur
,
pour d1re,
Se
tirer
.d'une Jm:i.[diél:ion. Ce mor viene de
Fo-
· rum
,
·comm-e iil fe voic par le Far l'Eveque
a
,Paris.
FEVRE.í. m._Vie1n :;not. Forgeron, marécha!. C'eíl:
dela qu'eíl: ven u Orfewe.
Efl-i! nvemmt que le mnr–
nan fa .;..ebelle
J
fo-"'
fa41re.