FES
,.~ -
--
.
Ptin<se. ApFes c:cl·a ondoIIDe tre~te coups de cór,
pour, faire fongcr, difem-il-s,an jugemenr de
Di~~1,
ponr i~rimidel'
res
pec::heurs-, & po111:
ks
poner
.r
fe
repemw.
-.
Af>rcs c;es deux jeurs- die F-ere , on _connmre de
fe lc:ver avam l'e·jour , d'affi.frer ame pneres , & de
f.aire peni-tel'lee- jt1fq¡:i"au dixié1ne du meme mois de
Tifo-, q11r
eílilefeúne·d·csPart:Pons,
ord:onné
~ans
le Levicique.
'.F
ou1: rravail
1
ceíl'e pendam ce ¡bur
a-inli,qu'au
s~&ar,
&
Ofl·jctftne-fans boire ni·manger,
ee qui-efi! ac::c:empagpé d'e·quanriré'de 1:mnnes renwes
pouv ma-rquer une" verim-ole pemrence. Deux ou
uois lieur-es a-vam que le 3olei{ [e cowche· , o.n va
a
la
pvieFe> d
1
apres midi·,
&
on· reviene füup er , ce
1~ pas
deyandihir a-vane le couc:her du·Soleil·. A'lo~s
¡;,lufümrs- s'J-iabilrear-de l','lanc & d'e- draps mort'ua1-
res. l'ls,orendeurs bas & !leurs fouliers, & vont
ám–
fi
a:
la Synágogue , qui·eírcefoir-la: éclairée de
huñ~
ec:s
&?
di:: l>ougies.
ta·
chaqu·e
:N
acion , fdon
í'a
cofr-:–
tume'
f:a¡c-
pluÚeJ;Irs priere, & confe~ons ' ce
cim
dure environ rrois lieures , apres qu01 on fe retll'(~.
L1dendemain des le poim du jour., ils recournenr
tous
a
la·Syna=gue·,. vems- comme .le jonr l?réce–
dem, & ils-
y
demeurem
en·
prieres ju[qµ'a la
nuit , demapdam le .pardon de leurs pecHés: La
nuir venue ,. en·forrequ'on découvre les Ero1les ,
on foJ1no du mertte- cor·dbm on a fonné au com–
mencemenrd e-l'année·, pour marquer,que le jeune
c:11:-fini-; puis ils forcene de la Synagogue & fe . fa–
luem, en fefouha1randes uns aux anrl:'es uhe lon-
gue·vie-,
.
L'e
1
5.
•de·cemoi:s·deTi[ri eíh la
F e<te dés T aber–
nacles
,
en mc:moire de ce qu'a la forrie d'Egypre
ils campeienc ainfi dans-- les Deferts, Chacun fair
diez· foi,en un lieu·découv-erc une-cabane couvene
de,
feuillage' tapillee a-l'entot1r-' & avec tol~s les or–
nemc:ns qu
1
ils y peuvem menre.
lis b01vent &
mangent'<lanscette ·cabane pendant les neuf ¡ours
q~1e dure la·Fere, & meme quelq1,1es-uns y coucliem.
Les deux·r.remiers jours & les deux derniers de cer–
re Fere fonr folemnels-comme la Paqne , mais les
,meres le fonr ·moins. lis recitent' le Sacrifice que
l'on faifoin: e-jour-la,apres1quoiils p.ortent des l:iran–
ches de mirce , dé faulé,de p:almier·
&
de ~irronni~r
avec leur fruit, &·chamem ·que!q\1e.s cannqoi:;s; ils
fom .unefois·le totir· du · petir-aurel ou pu_pice qui
efl:
dans la Synagogue,
&
le fepriéme jour ils le ·
fontfeptfois , ch1an~ant [eulement le P[eaume
19.
avec des branch'.es·de
fanle-.
Le neuvréme & der–
nier jour
efl:
appeHé
1oie pour la Loi,
a cau[e qu'on
aeheve-- de li're- cout
le•
Pentateuque , conformé–
mene i ·lá•di'v-ifionqgi en- a été faire pou~ch·aque
femain
e- ,
&
·orí
ch
1
oifirdeux· h1ommes dans la Syna–
gogne, que l'o1n ppelfe
Eppu-x·
dé la L'oi,
d0nt
'l'u1;
lit la
fin,
& l'~urre-la irecommem:e"atlffi-rot', ce'q'm
dl:
aecompagné de· quel-ques Crgnes d'·aHegreíl'e. La
rneme chófe [é,.ffo-daBswures .les Sy nag9gues , ,&
on paífe le .reíl:e qu joµr en.joie.
'La
Fet:'edes ·LumJeres
ou"de
la
D'edicífce ;
com–
mence ·le
25.
de Ch'ill'éu·uu·Deccmbve & ·dure hhir
jours. Hl'é-eíl:-celebrée•en- memoire~,le' la viél:óire
q ~e·les Machabées-remporcerent far ·les' Grecs. O n
allume<U11efampe le premier jour , deux le [econd,
& ainfiren·conrinuanc )ufqu'au dernier jóur qu'on en
afüune~ uir. On·celeb1·e dans la meme FeteJ'en-
. trepri[e de Ju0irh fur Ho!ofe~ne, On peui: n'avail ·
ler pendanq:es huir ' jours. Cecee l ere eíl: appellée
Hannuca,
qqi fignifie Exercice ou renouvellemenr,
a
1
caufc: qu'on.renouvelle l'exercice dtl T emple qui
avoit été profané.
·
L a F é'tede
·Purimfc:celebr.ele
14.
d'Adar ou de
Mars , en memoire_d'Eíl;c.:r , qui empecha que, le
FES
447
Peupte d'Iírael n·e fue exrermfné ce
j0urJa
par la
conjurarion d'Aman. Cecee Fece dure dellx jours ,
done il n'y a que I-e prc:mier qui foit folemnel. On
.jeune
la
veitle, & .
le
rremier foir on va a la Syna–
gogue, ou aprcs les prieres accomumées , on fair
la commemorarion de cetre délivrance du Peuple ,
&
on lit tour leLivrc d'Efl:er.
II
[e
fait ce jour-la de
grandes aumones en public & des pre[ents comme
au jour de l"an ,
&
il
fe· r,affe en joie & en
fc:íhns.
La
N owvelle Lune
efü eneore un )our de Fete
pour l_es Juifs.Elle répoñd quelquefois
i
deux fours,
f~av01r
-¡i
la ñn de !'un
&
au comm'ence1ñent
ae·
i'autre.
'O'n
pem trava iller
&
fai're fes affaires ce
jour-1\i , mais !'es .Femnies oné accoufümé de s'ab–
íl:enir du travail, en memoiré de ce qu'el11es ne
voulurent point d'onñer leui's 1k nd·ans d'oreilles &
leurs joyaux pour faire le Veau ,d'or , mais pour
confhuirele Temple. Le[-oir- du Sabat qui foir le
. renouvelleiuem de la Lune, ou un aucre foir foi–
vane, lorfque
I1e
Croill'ane eíl: ap.per<¡u , tot;s les
Juifs s'a/Femolem, & fom une priere a Dieu , l' ap- .
pellant le Cré'areur d'es Plantes ,
&
le Reíj:_aurareur
de la nouvelle Ll~ne. Enfoice élevam les yeux au
Ciel , ils !ni demand'enc qµ 'il veuille les preferver
de
tous l~alheurs , &_apre~ avoir fait qµelqpe
c.om–
memoranon de David , 1ls fe fali1em
&
[e
fepa–rent.
FESTIEM'ENT.
f.
m.
Víeux' mor. Feíl:oyemenr, bon
accueil. On
a
die
auliiFeftier,
pour, Feíl:oyer,
reg1.•
ler, faire bonne chere a·quelqu'un.
Ils mourroient plut8t de faim
~
'en cent·ans ils les co11vi11ffent
Vne
f ois,
&
les fefliaffent.
On
difoir encore
F eflage
,
pour , Droit fur les
felhns.
FESTIVE.
[.
f: Vieux mor. Jour
de
Fece.
FESTON.
f;
m. Ainas de fruits & deAflems que les
anciens lioiem en[e·mole
&
dom ils diifoiem de
gros faifcc:aux pour orner lenrs Temp._les , & en pa–
rer les fa<¡ades
&
les fronrifpices. Les extrémirés de
ce~cordons rómboiem ear gros l:íouquers , & c'eft
ce qne l'on imite en: p_luíieurs endi:oics del'Archirec–
ture·. Non feulement on
y
fáit des Feíl:ens de
fleurs &
~e
fruirs , maís encore de p..lufieurs·
w–
cres cho[es qui ont rap_p.ort au lieu
&
au . fojet qáe
l'onorne.
11
[é
fair des Feíl:ons'de Cha/fe , ,de
Pe–
e.he, de Mufique
&
d'bs aurres Ares qµe l'ón re –
pre[eme par lb attribürs
&
les iníl:rumems qµi -leu r
conviennent. On-ap.pelle
e Fflon pofliche
,
un orne–
mene compofé de feuilles, de fleurs-& de fru-irs ve–
riral:iles aveé de l'oripeau
&
quelques p.apiers d::
couleur done on orne l'arch1ceéfore ~ime des are~
de triomph:e pour les enriées publiques;& l'arcliicec–
ture verirab'le désEgli[es , qyand· on canonife ou
qu' on celébre [ólem'nelfefuene
Ü
Feie
d'un Saint.
FE-STU 'en' CUI.
[.' m.
N óm que· lesMardotsd~nnent
ordinairemam a un Oi[eau qge •q\telques-un-s ap–
pellenr
Oiflau
J,,,_
T ropiq!le,
a caufe qu'on ne le dé–
coHvre qli'efirre les deux-T'ropíques. II n'a •pas ,le
corps ph\s gres qu'un pigeónheau ,
8é
va:- rarc:mem
a terre' {ice n'elt pour couver ou app.acer [es pe–
rits. II
~
la cece petire, le bec iw~s & 'long comme
le 'petíc dóigt, poimu
&
auffi' rouge que le corail ,
. & les piés de: mem<! couleur. On ne peur ricn voir
qui [óit plus blancqne [es pJwnes_. ll_en a· deu:i:
longues d'un pié
&
d.ivanrag.e qm lm· ferv enr de
queile,
&.
quifone
{i
mües qu'il [emble que ce: n'en
foir qu'une. C'eíl: de-la qq'on lui a donné le n
omde
Fe.ftu
en
c-ul ,
a caufe de la reífemblance que
e.esplumes ont par leur longueur avec un fell:u. ll v
o! c:exrrememen r haur , s'écartanr forc loin des tenes ,