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FER

11

dit

aulh •

Farmail

&

Fermttilltt,

pour Chúoe otl

carcao d'or. On lit dans !·e fecond

Ji

vrc d'Amadis ;

Et /,ujfant pendr.c

.Jés

chev.eu:

,: qui étoient les plus

be,111x qtte nature produit oilc

,

n'aiJoit for fon chef

q11'un FermaUlct d'or enrichi tl.,c maintcs-pierre.r pré_

ciwfes.

Surquoi Nicod dit,Et

il a cenom,parcequ'il

ferme

a

mié

petite bande úzquelle efl appellée

f.ermúL.

J:e

ou

F

ermaille.

Éermaux

au pluriel ell:

m1

tenue de:Blafon,&

fi,.

gnifi.e, les Aorafes & fermoirs done on

s

'eíl: fe rvi an°

ciennemenepom fermer des liv;;é

s,

&

done !'ufage

a

été tranfporté au·x manreaux, aux chap.es, aux bau–

tlriers ot~ cein:nn-es. Oo !-es

a

aiuffi nommés

Ferma'–

iets,

.&

quelques-uns appellem

Ecu f.ermatllé,

.url.

. Ecu cha,rgé cie ¡;,luf4:eurs fermaux.

.

,

l'ERME.

.f.

f.

T,t:rme de Cha1yenret1e. Aífemhhge

de piecés de bois., fo.r leíquelles·pofent les.aucres

pieces qui porrenc

J.Jl1

comble.

11

efr compofé al!

moins ele cle1n: forces, d'un enrrait,

&

clºun pomc;on.

:Il

y a des

Jl,f~irref/es fer-mes,

&

d'amres qu·on ap–

pelle,

Fefmes dere,nplage.

Cesdernieres

fom

efpa•

cées ele deux en deux piés entré les premieres ,

&

g.irnie, de paieilles pieces avec cecre difference.que

!'es

poil1(;011s • les enrraits,

&

les chcvrons ·ne font

·pas

li

forrs. Elles porrenc quelquefois for les vuides,

&

les Marrreíles-fermes porrent fur les poucres.

On appelle;

Ferme d'ajfcmblage,

celle dom on

fiuc

les pieces de rneme groíleur.

Il

y

a auffi u'ne

Fenne

ronde.

C'éíl: un '~ílemblage de pi·eces de bois cin–

trées, qui en faifanc une avance, couneht le pignon

d'un

mur de face , ou d'uh pa11 de bois. Les pieces

bóis d'uh dome ,

&

d'un comble cintré ont

:wffi

le

nom de

Ferme ronde.

On fait

,mili

des

Demifer–

·mes,

&

leur ufage eíl: de former les croupés d'uhe

couvermre.

On die

eh

termes de Mahége, qu'Vn

chevalfaun:

Je ferme

a

ferme,

pour dir.e,

En

la meme place, .ott

fan s pinir d'un endroit.

.

'FER!'vLENT.

f.

m.

Terme de Phyíique.

II

fe

die pro•

prement de tom ce qui peut erre canfe qu'un corps

fe go_n/l.e par une efpece ele bouillonnement mte–

rieur ,

&

que fes parties émues

&

agitées

[e

fubcili–

fenc & s'_attenaem. Le fenueht le plus coúnu

di:

celui qui fait enfler

&

aigrir la paté. On l'áppcllel:'–

'vain,

parce qn'il la fait

s'élever.

Ce mot v1ent appa–

i:emmentdéfer'Vere,!3ouillir,d'ou !'oh a

fuicfcrvime,:-~

tmn, fermen-tum.

Tous les

acides, (

Voyez ACI–

DE,) fonc proprement des

fermcns,

quoíqu'on ne

leur donne gueres ce nom ·, ,mais I>effet qu'ils pro~

duifenc s'appelleilt roujours

fermentatio'n.

H R1viENTATION:f.

f.

T erme de Phyíique

&

de

Chymie.

~ahd

des

acides

mis en liqueur rencon–

rrenr

un

coDps qui concieil t aes

11J~ali

ptoporrioimés,

(

Voyez,ACiDE

&

ALKALI,} ils s'y joignémparlá

t.onvenance d.e leurs figures, & con,meilsfomfort

dé!iés les uns

&

les autres , les

acid.es

ne peuyeiu

en1rer dains les alkali accompagJ11és d'ai.r ou ele rouce

aurre matiere tanc foic ptlu groíliere, m.ais feule–

ment

de la maru.ere la plus fubcile, qui ayanc par

e\le-meme uh mouvemet1t tres-impemeux, le doil–

n e

,1

tom

·ce qu'ellc envé!oppe, quancl elle en feule

.i l'enve!oper. Les acides vio!enu11ent agités par la

matiere fabtile _dans laqaelle ils nagenc, agite

ne

done

.avec _l a meme force les alJéali aufquels ils s'ul1ilfem,

&

par confequent caufent dans oouc le corps qui les

contienc

t'.iFI

monvement interne , qu'on appelle

fcrmcntation.

De!A il fuir a!Tes namrellemehc que la

fepnehrnrion foit fouvem accompa~née d'effervef–

ccnce ,

&

de bouillonnemenc, quelquefois de cba–

Jeur ,

&

meme de feux

&

de !lames , comme célle

de

la

chaux vive

&

du vinaigre, ce qui arrive d'un

coté i-caufe de !'extreme viteíle des acides'

&

de

FER

445'

l'autre,

:l

ca.u[e dé !'extreme refilhmce que font les

pores rabo eux

&

inégau x du corps qui contiene les

alKali. Les parcies du corps qui

fcrm e-nte

étane en–

fin emieremenc dérangées , il en

d1.ffous

,

&

il né

compoíe plus qu'une liqueur avec Les acicle~ qui o:nc

f.-ut

Ja

diffelution.

Voyez DISSOLUT ON. Si on

jene dans cette diff'olution quelque nouvel acide

proponionné aux aikali qui y nagent , dans l'érat

ot'i

ils lom alors , la fermentarion recommencera.

II

e/J; viíib!e que les fermenrations changeanc tome

la conrexture du corps, y doivenc produire au'ffi de

.grands changernens , pour la couleur, la faveur,

&c.

Il

y

a une fermemacion namrelle qui (e paífe

dans l'efrom.a.c , done l'acide combar avec le {el

volacile des alimens,

-&

l'uh

&

l'autre fe chanoe

:en_un fe! f'.1-l~ v0latil. Si cette ·premiere Ferme~–

t:inon en vmee, &

fi

le chyle Ce crouve acide en

fo,rta'nt de l'eftomac , hors duque!

tont

acide eít nui–

;fible, il !'enC@nn e la bile <i_!Ui corrige le vice du chy–

le

& le change en fe! volatil. Si 11.1algré cela le

chyle demeure acidc ,

i1

combama avec Je{el v.ola–

til de la bile dans les cellules desinceíl:ins

~

ou il ex-

•cuera beaucoup de verus.

FERMENTER. v. n. Terme de Pbyíique

&

de Chy–

m1e.

II

fe die des corps

[Ür

lefquels des acides aoir.

fenc ponr

en

(éparer

&

en .d1fioudre les parcies.

V0yez FERMENTATION.

FERMER.

v. a.

Clo;-r.e c.cqui eft ouvert.

AcAD.

Fn.

Ceux qui trav:tillenc .dai1.s les baci.mens dife'nt,

Fer–

mer un are, une VO(<

te

,,pow: dire,

Y

meter.e

Ja clef,

afi.n d'achever de la

ba

nd.er ;

Fermer une porte ou

·Une fenetreen plein cintre, enp!ate-bande,

pour dire,

Faire_ un lincean .droic fur fes piédrnics ,

&

Fermer

úne

4/ifa,

ponr dire, Achever de

la

templir par un

claufoir.

On d(t d'uh cheval en termes de Manége, qu'll

ferme une pajfade

tt'VCC

ju.ftejfc

,

pour dire , gu'Il la

termine par une demi-vol ce dans l'ordre, enfone

·qu'étant bien fer~ée

8{

bien arrondie, elle.finiífe fur

la meme lig,ne ¡:¡ar laqm:lle il efr pani .

FERMETTE.

(.

f.

Petite ferme cl'un fau;,¡ comble ou

d't11l'e lucarne.

·

FE

R M ET U RE.

f.

f. Ce qui

fert

a

fermer quel–

~ue _chofe. On appelle

Fumeture de Menu1farie

,

l AIIemblage du dormam , du chailis

&

des v,enrau

x

d'une pone ou d'une fenécre de menuiCerie. On

appelle auffi

Fermeture de. c

hemin

fe

,

Une dale d.e

pierre

.011

l'.on faic un trou

gu.an:

long. Elle fert

,pour fermer & couro1mer

le

h

auc d'une forrche de

cheminée.

Fermeture,en

aulli un uerme de Marine,

&

ón dit, qu'I/

faut tant de bordage poNr faire la

Fermeture des faboi·ds.

FERMOIR. f.

m,

Omil .de fer ac:eJ.;é avec un mancbe

de bois done les Menuifiers

fe

Cervemr.

C

'e,íl:

une ef-

. pece d'e cifeau,

-&

il

y

en

a

de differentes grandeurs,

de grands, de petits,

tic

.a ,nés ro111d.

Il y

a 'aldli un

Fermoir appelle

Fermoi:t-

d

trois dents ,

doncfr (er-

vene

les

Sculptetu-s.

.

fEROCOSSE.

f.

m. Pecicarbriifeau de l'líle.de Ma–

dagafrar, qui próduit de petits choux ronds ,

fon

bons

a

mahger.

FERRAGE. f.

m.

Terme de monnoie. Droit guia été

ét:ibii

a

caufe que1esTailieurs pattirnliers fonc obli–

gts de fournir les fers neceífair:e¡ -pour monnoyer

les efpeces, Ce droic de ferrage

e/l

de feize de–

hicrs pour marc d 'or ,

&

de huir deniers pour marc

d'a·rgehr , qu'i1 faut

<llªe

le M.i:í'rre paye for 1e pié de

la quantité desma{·cs d'or

&

d 'argenc, qui ompaílc

de ne·t en délivr-ance.

FERREIS.

f.

m. p. Vieux m0t. Coup d'épée,

1e fair faire les Chaplejs,

L,s¡u.errts

&

les

ferrci1.

K k

JC

iij