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412

ES

L

ES M

ESCOT. f. m. Terme de Marine. L'angle le plus bas

de la voile hrine qui eíl: triangulau:e.

ESCOULOURABLE. adj. Vieux mor. Muable, chan-

geanr.

.

íl:

.

.

ESCOUENE.

[.

f. Hpece d~ rape ,qui n'e pomr p1c-

quée comme les autres,n1 coupee par ·des hachmes

obliques

&

croifées commeles lunes. ,Les hachures

qu'elle a foncen cravers

&

forcenfoncees,- Les Ser–

ruriers, Tableriers

&

a~cres Arnfans s en fervent

pour raper unimencl'ivo1re,

le

bo1~

&

le

fer.

On die

auíli

Efcuene.

.

.

.

,

ESCOUP.

[.

m-

Terme de Manne. Bnn de b01s d une

eres-mediocre groileur, done on_ fe ferc a ¡etrer de

l'eau de lamer le long du Va1ileau pour

le

lav~r.

U

eíl: creufe par le bout ,

&

nene de la hgne droue

&

de la combe. On appelle auffi

Efc oup,

Une fone

de perite pel_le·creufe avec laquelle on pmfe

&

on

jec¡e l'eau qm entre dans une chaloupe ou dans un

canoc.

E

S C O URGE' E.

f.

f. Marque que 1.-.i!fe le coup

de fouer.

ESCOURGEON. f. m. Laniere de cuir dont on fair

des cordes de rouer, des liens pour les fl eaux a bar–

ere le ble.

ESCRENE. f. f. Vieux mot. Pecice maifon.

Il

fe difoit

amrefois de celles que les Payfans creufent fo11s cer–

re

&

qn'i!s couvrenr de fumier ,

&

011

les filies vone

faire la veillée. Borel dérive ce moc de

Scrinium,

pecic Coffre.

· '

ESC RIPSEUR. f. m. Vieux rnoc. Ecrivain.

ESCROIX. f. rn. Vieux rnoc. Sorce d'iníl:rument a fen–

dre les pierres.

ESG

ESGRAFIGNER. v. n. Vieux mor. Ecrire peu lifible–

menc. _C'eíl: propremenc égratigner ,,piquer avec

une pomce.

T o11jours le chardon

&

l'ortie

Pui/[ent égrafignerfon tombeau.

Ce moc vient de

G1·aphi11m

,

Scile de fer dont les

anciens fe fervoienc pour écrire.

ESGUEER.

v.

a. Tremper du linge en grande eau,

dans une ea,n claite, afin d'en pouvoir décacher les

fels <4ni s'y fon e accachés au favonnage ou a la leffi–

ve. ~elques-uns font venir ce moc de

Gué ,

com–

me

fi

on choifiífoit un gué, c'eíl:- a-dire, un lieu

011

l'eau eíl: ordinairement claire

&

courance , pour

tremper le linge. D'aucres

le dérivenc

d'Aigue,

vieux moc qui a fignifié Eau , comme

fi

on difoir

.Aigueer.

ESL

ESLAINDE.

f.

f. Vieux

mot.

Sorce de machine a jeccer

des pierres.

·

ESLAIS , ou

EJl.a;, [.

f. Vieux mor. El ans, courfe,

choc de Cheval1er dans un Tournoi.

On

a dit auffi

E(lejfer,

po

ur, El

ancer.

ESLECER.

v

n.On

a die dans le vienx langage,S'ejlée–

cer& s'ejl.eer ,

pour , Se réjouir.

ESLEGTURE. f. f. Vieux mor. Choix .

ESLOCHER. v. a. Vieux mor. Tirer de fon lieu.

ESM

ESMAY.

[.

m. Vieux mdr. Triíl:eífe.

,.

-,

Ce

f

ut au tems du mois de

/1,1

ay

,

-~'on doit cha/[erdeuil

&

efma¡·.

On a dit auffi

Efmayer

,

pour, Attriíter.

ESMARRI. adj. Vieux mor. Etonné , fiché.

ESME.

f.

f. Vieux moc. lncenriol\ , defir, voloncé.

ESN

ESP

Afonefme.

ESMERE' ,

E'E.

Vieux mor. Emaillé.

fut de fin or ef

me;é.

ESMIGAUX. f. m.p. Vieuxmoc. Bracelecs

&;

autres

joyaux de comes forres.

ESN

ESNE.

f.

f.

Vieux mor. Oucre , forre de vaifü:au.

Sans mettre n'en prejfouer

,

n'e» efoes,

Et le miel découroit des chefoes.

(

ESP

ESPACE.

f.

m. !fetrne de guerre. Dilhnce reglée qui

doic erre entre les rangs

&

les files des foldacs ran–

gés en bacaille. On le dit auffi dans l'écrirur e

011

il

faucgarder un efpace égal entre les lignes. On die

quelquefois,

Vne Efpaceau

feminin,

&

il (ignifie

Un pecir plomb , une perire regletee qui-ferr

a

fepa–

rer un mor d'avec un aucre.

ESPACEMENT. f. rn. Terme d'Archireél:ure. Diíl:an–

ce qui doir erre égale encre un corps

&

un aurre.

L 'ejpacement des [olives d'un plnncher.

ESPACER. v. a. Obferver les diíl:ances convenables

quand on range quelque chofe.

EJPacer desfolives,

des poteaux.

On dir,

Ejpacer tant plein que vuide,

pour dire , Lailfer les incervalles égaux aux fo–

lides.

ESPADON.

[.

m.

Grande

&

large épée

:l

deux poi–

gnées,

&

que l'on rient

a

deux mains.

Ejpadon.

Sorce de poiífon moníl:rueux qu'on

ttouve dan5 les Anrilles.

Il

eíl: auffi dangereux

&

aulli hardi que le Requiem,auquel

il

reilemble aíles

en fa forme

&

en

fa

peau. Il a plus de vemre ,

&

roure fa élifformicé eíl: en fa rete.

Il

y en a qui ont

plus de huir piés de longueur ,

&

dont le mufle en

a pres de quarre. De ce mufle fon un os piar

&

lar–

ge de quaere doigrs , qui eíl: fair comme la lame d'un

efpadon , fans aucun es dents a fes cocés. C'eíl: ce

qui lui a faic clonner le nom

d'Ejpadon.

Il y

a

de ces poilfons qui ont cette lame ou défen–

fe longue de cinq pié,s , large de

fix

pouces par le

bas , avec vingt-fept dencs blanches

&

folides en

chaque rang ,

&

le corps gros a proportion. lis one

tous,la tete piare

&

hideufe , de la figure d'un camr,

&

ahpres,des yeux deux foupiraux par

011

ils rejettent

l'eau qu'ils onc avalée. Ils font fans écailles , cou–

vens feulement d'une peau grife

{ur

le dos

&

blan–

che fous le venere ,

&

cecee pean eíl:auffi raboceufe

qu'une lime. lis onc fepr nageoires , de,1x a chaque

coté , deux aucres fur le dos ,

&

celle qui leur fe rc

de queue. ~elques-uns appellent les Efpadons

Poi.lfons

a

fcie

Oll

Empereurs,

a

caufe qu'ils fonc la

guerre a la baleine ,

&

bien fouvenc la bleJienc

a

more.

ESPALE.[. m. Terrne de Marine. On appelle

E¡pale

dans u~e Gal ere, un efpac e proche de la ponppe ,

que le rabernacle fepare en deux parries , a l 'op–

pofice des exhau!femens qtú font aupres de l'éperon

&

de l'arbre de Trinquer,

&

qu'on appelle

Ram-

bades.

,

ESPALEMENT.

[.

m. Terme de Mefureur. E.calon–

nage qu'on fair des mefures en les conferanc av ec

!'original

&

les matrices. Pour ceh on verfe deux

fois du grain de millet par la cremie dans la me[ure

matrice, qu'on mer d'abord comble ,

&

qu'on rafe

enfuice. Lorfque la mefure qu'on apporce fe crouve

erre comme l'étalon, on la marqu e

a

la leme cou–

ranre de l'année. C'eíl: fur le pié de l'e[paler,1enr des

chaudieres que les droics de hiere fe payent; ce

qui

fe

dou

fai.re

non feulemene pour celles

011

il n'y