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E R
S ·
lenreur ou dans la v1eelfe avec laquelle il a cuümrne
de pa!Ier.
.
.
ERRES , au plurid , [e die en termes de Chaíle, des
marques des piés du cerf, des routes & vo1es du
cerf. Ai.nli on dit
Dfméler , redrejfer les erres.
On
dic au/Ii
Rompre les erres,
polir dire, Les effacer en
marchapc. On dit encore qu'Vn
cerf efl de hautes
erres,
lor[qu'il va hors de fon enceime, ou qu'il faic
de cres-longues fuices, apres qu'il a eu le venc du
craic en le décournam au maein.
Erres.
Les Chaífeurs appellem ainli les parties
de devallt d'une bcce
a
quacre piés en y compre~
. nanc les épaules.
.
ERREMENT.
[.
m. Tenne de Pranque. La der–
niere procedure d'un Proces , le demier écat d'une
affaire. On proc~de_foivam les de1;1iers Erreme~s
~
quand on vem cohnnuer les pourtmces qm onc ere
commencées , ponrvu que l'lníl:ance ne fo1t pas
périe.
, .
.
ERRHlNES.
[.
f. P· Med1came'ns qm par leur
d1~–
leur
&
nirrolicé , attirenr dans les nannes , la pi–
mire qtú eíl: adherente aux environs des meninges
du cerveau. La beroihe , le cabac , la fauge, !'iris,
le laurier rofe, la nielle , la marjolaine , la bece,
le romarin, l'hyffope & l'euphorbe fopt de ce nom–
bre. Il y a des Errhines feches & faices de poudre ,
qu'on ap_pd!e prop,remenr
Ster~utatoires.
Il y e~ a
au/Ii de hqmdes, d aucres en lmunenr , 111corpor~es
avec de l'ongue::1t rofac, & d'amres en pyram1de
folide, pour arrerer le fang des narines. Celles:-ci
fohr compo[ées de bol de Leva~c , de cerre Cc
7
llée,
de fang humain , ou de ponrceau deífeche. Ce
mor ell Grec
lpp,,..
,
&
vienr de la particule ,, ,
&
de ei',, Narine,
ERS
-E R S.
[.
m. Plante perice & grele , que Diofcoride
die
e
ere forc connue , ayanr Ces feuilles écroices ,
& [es grains dans des gouífes. 1l eíl:ime forc la fa–
rine qu'on en faic. Pour cela ,
ajoG.ce-c'il, il faut
f
rendre les grains blancs, qu'on laiíle crernper
da.nseau, jufqu'a ce qLt'ils foienc foflifammenc hLtrnec–
tés , apres quoi on les mee [echer & rocir , caht
que l'écorce
[e
rompe; puis on les faic moudre &
palfer par un bhneau, & l'on garde cene farine
pour s'c:n [ervir au befoin. Elle fait bon venrre ,
provóque l'urine , rend la couleur vive, m0ndifie
les ulceres , ácanr appliquée avec du miel , ore rou-_
tes caches du vifage , perce les charbons,
&
repri–
ine les g,rngrennes & durerés. Macrhiole faic une
plus ample dt&:ripcion de cene planee, & die qu'el–
le
[e
cra1ne for cerre ayanc plulieurs riges
&
bran–
ches qui s'emrelaffonr, & qui pou!Ienr de perites
feuilles longuetces , & moindres que cdles de la
lenrille, artachées e·n nombre a une me·me queue,
& fortaht de coté & d'amré d'un meme lieu ' &
cela par inrervalle, y en reíl:am une roure feule aú
bout. Sa A.eur eíl: perite,
&
tire fur le rouge , quoi–
que quelquefois on la voye blanche. Ses gouffes
font femblables a celles des poix , excepré qu'elles
fonr plus conrees
&
plus minces. Le fruir eíl: de–
dans. Il y a de deux forres d'Ers, le b!anc & le rouic.
Galieh eh ajotire un troiliéme , f<;avoir le pale ,
qui tiene de chacun des deux premiers. Il préfere-le
palé on ronge au blanc dans l'ufoge de la Medeci–
ne, cpnrre le Cenrimebr de DioCcori<le,
&
die qu'il
deffeche au plus haurdu [ecolid degré ,
&
échauffe
au premier; mais que toutefois en cam qu'il rient de
l'amer, il eíl: incifif, abíl:erfif & défopilacif. Mar–
thiole fait remarquer , que quoique l'Ers
fo
[eine
&
ER Y
ESB
fe cultive, il ne laiffe pas de venir au/'Ii fans hre
femé ; qu'on le trouve fouvenr parmi les blés ,
&
qu'écam connu de peu de perfonnes , on
le
met au
rang des veffes.
E R
S
O
IR.
Yieux
mot, qui a écé
clic
pour , Hier
au foir,
ERY
ERYNGIUM.
f.
Plante épineuí'e , dom les feuilles
confites en
[el
fonr bonnes
a
rnanger , lorfqu'elles
fonr encore cendres. Elles font larges , apres par
les bords , & om un gottt aromacique.• Eh croi[–
~anr elles devienn~nt piquances au plus hauc _des
nges ·comme des epmes. A la c1me de ces nges
fonr plulieurs reces rondes , environnées d'épines
forres & dures , & di[pofees en fa~on d'étoiles.
Les unes fonc venes, les aucres blanchc:s, & il s'en
crouve c¡uelquefois de bleues. Sa racine eíl: longue
& large, noire au-dehors & blanche au-dedans,
&
de la gro!Ieur d'un pouce. Elle eíl: odorante
&
!'une
des ci:nq racines apericives mineures. t
'eíl: la [eule
~arcie de cette p'.anre qui fon en ufage en Mede
0
cine. Pri[e en breuvage, felon ce qu'en die Dioí–
coride, elle provoque l'urine ,
&
ref0m
&
cha!Ie
tomes venrolicés
&
cranchées , & li on la boic
avec du vin au poids d'une drachme avec de la gra:~
ne de paíl:enaille , elle eíl: bonne aux accidens du
foye, aux morfures des ferpenrs, &
a
ceux qui au–
roienr écé empoifonnés. Ga!ien dit que l'Eryn,
gium, que l'on appelle en Fran~ois Panicam ,
1
ou
Chardoh
a
cent cerns , n'eíl: gueres plus chaud que
les médicamens temperes , & qu'il a ¡,ourrant une
grande licci ré , qui conli!le eJ1 une effence fobcile
& pénétrance. 11
y
a au/Ii , a
cé
que dit Matthiole,
un
Eryngium marin qui cro1e eh grande abondancé
a
Veni[e, aux rivages de lamer, Ses feuilles plus
larges que celles de l'aucre, fonc tome~environnées
de poinres. Ses racihes fonr auíli plus longues, plus
rendres
&
meil!eures
a
confire. Pline parle de l'urt
& de l'aurre Eryngium.
E R Y S I MU M,
[.
m. Plante qui qo1t pres des jar-
i_ns
&
des Villes parmi les viei!les ma{ures , & qui
a
[es
feuilles femblab les a la roquecce fauvage.
Ses branches fonc fouples comme m'le corde ,
&
a
lcur cime il y a de perites i ouíles
menY.es, f,lites
a comes comme celles du lenegré.
es fleurs fonr
jaunes , & fa graine qui eíl: perite
&
brillante au
· goG.r, reITemble a celle du N alirorr. Cette grainé
réduire en loohc avec du miel , eíl: bonne conrre
les fü1xions
&
les cacerres qui
combe.nedans la
,poicrine , & a ceux qui onr grande quanciré de ma–
riere purnlence
&
fangeu[e, pour
la
faire forcir de–
hors. Elle [en au/Ii en la meme forre
a
la jaunilfe,
aux fciariques ,
&
concre les venins
&
les poifons,
L'Erylimum_ s'apJ.elle aurr_emenc
fria,
~elques-umi
l'appellenr
Rapi_,,rum
ou
Synapi
IJ!vejtre.
ESB
ESÍ3ANOt
l
rñ.
Vieux mor. Bbat ,_ióie , cournoi.
Oh a dit auíli
Ejbanoye
,
qui a fair
Ejbanoyer,
pour
dire, Divertir, recréer.
Ji!.!!,and li Roi ot m-angif, /appclla lÍelinand;
Pour li ejbanoyer commanda que
i!
chant.
Oh a dir ebcore
Ejbarnir
&
Ejbarnoír,
dans la
rne-
1he fignificacion.
·
ESBA
UBJ;.¡..I.
adj, Vieux mor. Surpris , enchahré.
ESBAUDIR.
[.
m. Vieux mot , qui viene de Baude–
rie , aurre vieux mor qui fignifie , Joie. Ainli on a
die
s'Ejbaudir,
pour Se réjouir. On t,o!lve auffi