EOU
Voici
un exemple d'Equarion. Le jour narurel
A(–
tronomique étam inégal,( Voyez JOUR.
)
&
ie So–
leil outre les
360.
degrés pris fur l'Equateur, par–
courant rantot
54·
minutes de plus, tantoc
67.
011
prend un qombre moyen entre ces denx qui
efi:
59
1 •
8
11 •
&
on les·donne au jour moyen, qui
par la
dl:
roujours égal. Ayanc le jour moyen i!
faut cous les jours ajoucer ou retrancher quelque
chofe pour avoir le vrai jour Aftronomique ,
&
c'eft
de ces differences que l'op compofe des Ta–
bles qu'on appelle Tables
d'Equation des jours.
C'eft par elles que l'on corrige les Pendules les
plus jull:es , qui ayanc un mouvemenc roujours_égal_,
ne peuvent répondre au mouvemem du Soleil qm
efl:
roüjours inégal.
-EQYER:RE.
(.
f.
Inftrumenc de Géomecrie fait de
fer,de cuivre ou de b0is,qui (ere a cracer
&
a verifier
un ancrle droic.
Il
eft c01--:1pofé de deU'lcTegles , done
l'une ~fl: immobile
&
éievée perpendiculairemenc
au-deífos de l'·aucre. Lorfqu~ touces les deuxfonc
rnobiles par une chamiere,
&
qu'elles
fe
peuvenc
joindre enlemble, on die que c'dl: un
Equerre pitan–
te,
&
on appelle
Fauffe Equerre ,
un lnfl:rumenc
femblable , done les deux regles fe meuvenc com–
me
les jambes d'pn compas , aucour du clou par le–
quel elles fonc ¡oinces. On s'en [ere a mefurer
&
a coníl:ruire coures forces d'angles aigus
&
obms.
Les Ouvriers en l' Are de batir , appel1enc
A l'é–
querre,
ce qui efl: no111mé
A angles dro1ts,
par les
Géometres. Divers Arcifans onc des Equerres. Les
Tailleurs de pierre en onc pour equarrir les pierres,
&
les Charpenciers , Menmfi_ers.
&
Serruners en
onc auffi pour leurs ufages_pa_rncu!ters; L~sV1cners
onc une grande Equerre d ac1er , percee d efpace en
efpace ,
&
a
bifeaux en-dedans , pour meccre les
panneaux
a
l'équerre. Les Sculpn:urs meccenc leut'
Equerre fur la cece de leurs figures pour po_fer leurs
plombs,
&
prendre les !argeurs
&
les groíleurs.
Equerre
efl: auíli un lien de fer coudé , qu'on mee
for les angles de la Charpencerie , pour renir les
fablieres ou poceaux corniers. On en mee encore aux
portes de Menuiferie afin de les rendre plus forres.
0!1elques-uns d1fenc
Ec¡uaire.
Il
y en a qui fonc
venir ce mot de l'Iralien
Squadra,
qui vent dire la
meme chofe, ou du Lacin
~adratus
,
~arré.
E
QUE R U E.
[.
f.
Terme de Marine. Nom qu'on
donne dans la Manche
a
la jonél:ion de deux pieces
ele bois mifes dans un Vaiíleau, qui en fonc les mem–
bres !'une a l'aucre. C'efl: ce qu'on ap¡elle ailleurs
Emp Jtur'e.
EQUIANGLE. adj. Tenue de Geomecrie. ~i a les
ancrles écraux.
Figure équilatere
&
équiangle,
qui a
"'
::,
1
'
les~&cés
&
les ang es egaux.
,
EQ!!IDISTANT ,
ANTE.
adj. ~i·efl: coujours
&
en
couces fes parcies égal-emenc éloigné d'une aucre
chofe.
Les lignes paralleles fant ét¡,,údiflantes.
On
peur dire auffi de deux chofes par rapporc
a
une
croiíiéme, qu'elles en fonc
équidiflantes.
EQUIGNliTTE,
[.
f.
Tenue de Marin e. On .a,ppel–
le
Equignettes,
ou
Equi/les de Girouettes
,
C errains
perics bois qui [ervenc
a
cenir le hauc
&
le bas des
giroueues.
EQPILATERE. adj.
1l
fe die d'une fi¡;ure dont les
cocés fonc égaux. Tous les Poly'gones reguliers fonc
équilareres.
II
y a une
hyperbole équilatere.
Voyez
HYPERBQLE. On die plusfouvent
Triangle éq1ti–
lateral
qu'
équilatere.
EQ!!ILBOQYET.
[.
m. Pecic iníl:rumenc de hois ;
efpece de calibre pour verifier les morroifes : il efl:
fair de deux morceaux de bois affemblés a l'é-
querre.
.
·
tQYlMULTIPLE. adj. Tenue d'Arithmecique. On
EQU
ERA
appelle
Equimultiples ,
des nombre, qni concien..
nene k urs foumulnp les aucaur de fois les uns que
les amres. Ainfi ces dem, nombres
12.
&
G.
fonc
équimulciples de leurs foumu lriples ,
4.
&
2.. parce
que
12.
cot1nenc cro1s fo1s
4.
&
que
G.
contiene crois
fois
2 .
qui fonc leurs foumulciples.
EQY!NOCTIAL'
ALE,
adj. ~i apparrienr a l'E–
quaceur:
Plan Equinoflial
,
Cadum E quinoEfial.
On d'ir merne
Cercle Equinoél:ial,
pour dire l'Equa~
ceur ,
&
fimplemenc
l'EqumoEtial. La liune Equi–
nofl:i.ile,
ou abfolumenc
·la ligne
efl: encor~ la meme
chofe.EQyI_P_AGE.
f.
m. Terrne de Marine. Troupe des
Offic1ers, des Soldacs , des Marelocs,
&
des Mouf.
fes ou Valecs qui fervenc dans un Vaifieau. On ap–
pelle
Equipage d'Atelier,
tour ce qui ferc pour la
~onfüuél:ton & pour le cranfport des maceriaux; c'efl:~
a-d1re , les grnes, gruaux , chév1·es
&
aurres machi–
nes avec les échelles, baliveaux, doífes
&
corda–
~s. Ce qu'on ~ppelle
Equipag e de pompe,
confifl:e
en 'ronce~ les ,l!l.e,.ces-avec leurs garnicures , que le
bras ou l eau qm en eíl: le prem1er mobile en fonr
agir, comme la roue, la rnanivelle, le pifton
&
Je
corps de pompe.
EQpIPJ\Rt R. v. a. Vieux mor. Comparer, du La-
nn
Equiparare.
'
EQUIPE.
[.
f.
Nomb_re de baceaux apparcenans
a
un
meme Voicurier.
Vne équipe de douz.,e bateaux,
On die auíli
Train.
EQyIPE' .,
E'B.
adj. Tenue de Blafon. Il fe die d'un
Vailleau qui a fes voiles
&
fes cordages.
D egueu–
les
a
ta
nef
équipée d'argent.
EQylPEMENT.
[.
111.
Provifion de com ce qui eíl:
nece{faire a la fubfütance, autli bien qu'a la Ítlrecé
&
a la mana:uvre de l'équipa~e d'un Va1/Ieau.
EQYIP ER. v. a. On die en termes de mer
Equiper
11n
'Vaiffeau,
pour dire , Munir un °Vaiífeau de fes
apparaux , de
fes
vicuailles
&
de fes agrés.
EQUIPO LE' ,
1,'s.
adj. Tenue de Blafon.
II
fe die
de neuf quarrés mis en forme d'efchiquier done il
y
en a cinq, fc;avoir ceux des quarre coins
&
du
milieu, d'un mécal differem de celui des 'quacre
a
mres quarrés.
Cinq points d'or équipolés
a
quatre
d
'az.ur.EQUIRIES. {.
f.
p. Jeux publics. Les Romains ·les
celebroienc le 2.7. de Février. Comme Romulus les
avoic infticués en l'honneur de Mars , on
y
faifoic
des courfes a cheval dans le _Champ de Ma rs. Ce
fue de ces courfes , c'eíl:-a-dtre , du moc
Equus
,
C hev al , qu'ils prirent leur nom.
EQyIVOQyE. adj. On appelle en Phyíique,
G'e–
neration équivoqite,
Celle qui ne fe faicpoinc par
la co_njonél:ion• du male avec la femelle, qui eft
la v01e ordma1re, ma1s par la chaleur du Soleil qui
échauffe la pouíliere
&
la rerre corrompue. Ainfi
les Anciens ont cru que les mouches, les araignées ,
les-grenóuilles,
&
autres animaux imparfairs fe
fai–
foienc par nne generacion équivoque.
C'
efl: dequoi
les Modernes doutenc.
·
ERA
ERA.BLE.
[.
m. Arbre de haute tufl:aye , qui eil:
fort
dur ,
&
done le bois efl: fouvenc rachecé
&
marque–
.cé en forme d'yeux:
II
y a de l'Erable commun,91,'on
appelle auíli
Erable de plaine,
qui a fo n bois b lanc
&
rempli de :veines. Ce qu'on appelle_
E rable de
montagne
,
a le bois fon dur,
&
fleunc ¡aune. On
l'appelle
A cer ,
en Latin .
.
.
ERA~TIENS.
[.
m. Sorre d'Herenques
qm
firenc une
faél:ion penda
ne
!·es troubles d'Anglecerre. Ils pré–
rendoienc -que l'Eglife n'euc pas le pouvoir d'ex–
E
e
iij