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U
des Epures panicnlieres de chaque par~ ie _ íéparét!,
comme du profil d'une colomne pour la bien ~on–
fl:ruire.
E CzU
EQ!! ANT. On fouíencend
cerole. .
Terme d'Aíl:ro–
nmnie. Comme
le
mouvemenc d une planece dans
fon Ex cencrique' n0us doir paro1cre ,iné.gal 'qnoi;
qu'écral en lui-meme, les Aíl:ronomes onc 1magme
un c~r~le éaal au
Déferent
,(
Voyez DEFERENT,)
&
dans
le
1
~eme plan , mais tiré d'un amre centre
fur lequel ils reglenc le mouvemenc égal de la Pla–
nete. De la le cercle a pqs fon nom.
EQ!!ARRIR, v. a. Terme d<; Charpe!1r,erie. ,Dreí~
íer du bo1s , & le rendre egal de cote & d autre.
On die au!Ii,
Efc¡uairir
&
efc¡uerir,
rnais _ le grand
ufage eíl:
Eruarrir.
On le ditencore d'un heu qu'on
applanit
&
que l'on rend d'égale hauteur. Cela fe
faic avec le cordeau,
·
EQ!!ARRISSAGE . f. m. Qn die qu'Une
piece de boís
a ftx f,tr huit pouces d'éc¡uarr(({age,
pour fa1re en–
tendre íes deu~ plus courtes dimenfions. Si elles
font éaales , c'eft.a-dire , fi elles íonc par exem–
p:e ch~cune d'un pié , on die alors que la piece de
bois a douze pollees de gros.
E Q_U AR R IS SE M E N T. f. m. Redutl:ion d'une
piece de bois en grnme
a
la forme quarrée.
11
fanc
oter pour cela íes quarre doffes fl~ches; ce qui
diminue enviran la moicié de
ía
groITeur. On die,
T racer une pierre par éc¡uarri/fement,
pour dire , En
couper & recrancher , apres qu'elle a écé parée en
cous Íes cocés , ou íeulement en quelques-uns.
EQ!!A:RRISSOIR. f. m. Perite verge quarrée
forc
palie , pour augmei;ner les trous dans le cuivre ou
dans l'acier.
Í;Q!!
ATEUR. f. m. L'un des grands Cercles de la
Sphere. C'e[t cel ui Íur les pales duqud Íont tous les
mouvemens celeíl:es
diurnes
,
ou de vmgt-qua–
tre heures , & qui a par coníequent les meme,
po–
tes
que ceux gu monde. Voyez POLE.
9 n
l'appel–
le auffi
Ec¡uinoflial,
a cauíe que le Soleil le coupanr
deux fois l'année, f~avoir vers le
20.
ge Mars,
&
vers le
2 ;-
de Septembre , faic les Equinoxes, ou
les nuits égales aux jours , en demeurant aurant Íur
l'horiíon , qu'il demeure deífous.
Il
faut neceffaire–
menc qu e cela arrive, parce que l'horiíon ne cou–
pe jamais l'Equateur qq'en deux parries égales , !'u–
ne qui fe trouve fuperieure, & l'atme inferieure.
L'Equateur eíl: la meínre du tems, parce que c'eíl:
fur ce cercle que fe mar que la
I
evolurion du pre–
mier Mobile. Si cecte revolution eíl: enriere , c'eíl:–
:l-dire , de crois cens íoixanre dégrés , on die que
la durée ou l'efpace du rerns qui s'eíl: écoulé eíl:
d'un jour ; fi elle eíl: Íeulemenr de la vingr-qua–
triéme partie , ou de quinze degrés ,
011
die
que la
durée eíl: d'une heure.
.
Le Zodiaque eíl: a l'égard du mqu.vement
propre
des Aíl:res d'Occidenc en O rienc, ce qu'eíl: l'Equa–
reur a l'égard de leur mouvernenr
commun
d'Orient
en Occidenr ou de
24.
heures. Ainfi ce Íont les
deux principaux cercles de la Sphere , puifqu'ils
en mefurenr tous les mouvemens,& la
Longitude
,
&
la
Latitude Geographique, la D éclinaifon, l'Af–
'cenfton
,
l'Amplitude
,
fe prennenr par rapport
a
l'Equatenr. Voyez LONGlTUDE. LATITUOE.
DECLINAISON., P,.SCENSION. AMPLITUDE.
Ceux qui Íopc Íous l'Equa,eur onc perpemelle- ,
1nent les jours égaux aux miirs , le So!eil leur eíl:
venical denx fois l'année , ils ont les deux pales du
monde_
a
lenr horifon , & par coníequenr il n'y a
pomc d'étoiles fixes qu'ils ne voyenr. Voyez_PüLE:
EQU
EQYATION.
f.
f.
Terme d'Algebre. Com·paraiíon
que l'on fair de deux grandeurs inégales, pour les
rendre égales. Ces grandeurs s'appellent
Membres
de l'éc¡u11tion
;
& comme on reprefente d'ordinai–
re dans l'Algebre les quantités inconnues par les
dermeres lemes de l'Alphabec, quand on voic une
de ces trois lettres X , Y, Z ,, dans une , Equacion ,
elle doit erre con~ue comnfe rep,refenranr une li-·
gne mconnue , ou un nombre inconnu , c'eíl:-a–
dire que l'on cherche & que l'on rerrouve en re–
dmíant l'Equation.
II
y a une
Ec¡u,uion pure
& une
Equation compofée.
La premiere eíl: celle ot'tl'on ne
uouve par tour la lettre inconnue que dans un me–
me degré,( Y..oyez DEGRE'
2)
& l'aucre eíl: celle o.u
la leme inconnue fe trouve melée par divers de–
grés. On appelle
Ec¡uation Jimple
,
une Equacion
pure oú la ler'tre incom:me n'a qu'un degré , ou qui
n'a qu'une dimenfion;
&
quand cene- leme
m.
connue y monte
a
deux ou
a
plufieurs degrés , elle
eíl: dite
Ec¡uation de plufteurs drmenftons.
Si elle
monte au fecond degré , c'eíl:-a-dire, au quarré,
on
1'appelleE1uation·c¡uarrée;
& fila meme leme
inconnue y monte au cube , qui eíl: le troitíéme
<legré, c'efl: une
Ec¡uation cubique
ou
de trois di–
menftons
,
& ainfi de fuice de degré en degré , le
degré de l'inconnue donnant coujours le nom a l'E–
quarion ou au
Probléme.
Voyez PROBLE'ME.
Comme dans une Equation compoíée , l'inconnue
a divers degrés, cous les termes oú elle a le meme
degré ne paílenr que pour uníeul, Voyez TERME,
&
c'eíl: ce que l'on appelle les
Trrmes de l'Ec¡ua–
tion.
Le premier eíl: celui
011
elle a le plus hauc
degré qu 'elle aic dans come l'Equarion , le fecond
efi celui ou elle bailfe)d'un degré & ainfi de fuire,
&
le dernier terme eíl: toujours celui ou ceux ou
l'inconnue ne fe trouve poim ; car·plufieurs ter- ·
mes n'en fonr qu'un fans inconnue.
L'objet de touces les operations qne l'on fait
efl:
de conno1rre la'valeur de cem; inconnue en nom–
bres ou en lignes. Cette valeur s'appelle
Racine
de
l'Ec¡_uation.
Quelquefois_ la meme inconnue peuc
avo1r p>lufieurs valeurs d1fferemes,
&
alors l'Equa–
rion a plufieurs racines inégal es.Ellés
fonc
ou vra;yes
ou fa uffes , ou imaginaires. Voyez R A C
I N E.
Une Equa_rion ne peut avoir qu'autant de racines
que l'inconnue a de dimenfions a fon plus haur de–
gré.
R
eduire une Ec¡uation
,
c'eíl: lui donner la forme
la plus commode qu'elle pniffe avoir pour les ope–
racions ,
&
pour parvenir
a
la conn0iffance des ra–
cines. Cene reduél:ion fe fait en plufieurs manie–
res' , íoit en changeanr l'Equation en une amre plus
faci le ' íoit en traníportan, un ou plufieurs:rermes
d'un membre de l'Equanon dans l'autre, íoit en
abaiffant la lecrre inconnue de quelques dearés,
foic en diviíanr cous les rermes de l'Equarioi par
une meme quantité connue , foir en délivranc l'E–
quarion de traa:ions , foit en la délivrant de ter–
mes irrationels. La premiere merhode s'appelle
T ransformatron,
la feconde
A ntithefe
,
la rroi/iéme _
Hypobibafme,
la quarcrié1~e
Parabdlifr11e,
la cinquié–
me
Homerie
,
la fixiéme Délivrer une équa.rio n
d'A rymmetrte
;
ma1s cous ces mocs grecs ne fonc
preíque plu.s en uíage.
Equation
efl: auJJi un tenue d'Aíl:ronomie. Il fi–
gni~e coíljours la difference ou d'un lieu
mayen
au
vra1 , ou d'un
moyen
mouvement au
v rai ,
parce
que cette difference éJ:anr. connue, il efl: aiíé d'é–
galer les deux mouvemens , ou les deux lieux.
Voyet. LIEU. , & MOYEN. La
P rofiapherefeq ui
eíl: la difference du lieu mayen & du vrai eíl: une
efpece d'Equation. Voye-z PROSTAPHERE§E.