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EPI

gers , qui tiennent a de petites queucs en maniere

de capillamens.

Il

cro1t au thym !ans avo1r aucu1~e

racine, mais fur l'appui [eul qu'il a du thym ,

&

c'eíl: dela qu'il ,a pris Ion noin. Celu1 qu'on tlh rne

l_c

meilleur efl de Cretc ou de Syne ,

&

doic avo1r

pluíieurs filarnens rnt1!Iacres , -~ui ne foienr pas

beaucoup de!Iechés.

Il

efl íingul1er~menc bon aux

maladies du cerveau , purg,eanc a1femenc la melan–

colie.

11

eíl: propre aufü pour le haut mal , pour les

douleurs inveierées de rete , & paur rous les rnaux

que cau[enc les humeurs rnelancolíques.

.EPITIE'.

.f.

m.

Tenue de Marine. Petic recranche–

mem de planches , dans quelque endroic du Vaif–

feau.

EPITOGE.

.[

f. Sorce de mameau que les Rdmains

portoienr fur leur robe. Ce m?c efl ené.ore pre(en–

cement en ufaoe, & [e die

~

une parne du vete–

mene des Pre°íidens a Monier ,

&

de l'habic que

merrenc les .Eccleíiafliques par de!Ii1s leurs aucres

habits.

EPITOIR.

[.

m. Terme de Marine. Infhumenrde for

qui fen a ouvrir le bout d'une cheville de bois , pour

y

ponvoir faire entrer un coin , quand

il

efl befom

de faire renfler cette c--heville.

EPL

EPLUCHER, v. a.

Net toyer en Jeparant ·avec la main

les ordures,

·&

ce qu'il y a de mau vais, degác_é. Il

fa

dit particulierement des herbes

&

des g rames.

A

e

A

D,

FR. Les Jardiniers di[enc ,

E plucher un

;irbre

,

pour dire , En retrancher le bois more,

E plucher ,

en termes de Rubani~r , c'efl couper

les petits fil s qui fonc [ur de cerrames befognes ;

& en cermes de Vanier, c'efl orer & couper les

brins d'oíier qui reflenr fur les ouvrages qui 'fonc

achevés.

EPLUCHOIR.

[.

m. Sorce de pecic couteau done

[e

[ervenc les Vaniers pour nettoyer leur befogne.

EPLOYE',

.ú .

adj. T erme de Blafon.

11

[e

die des

oifeaux qui onc leurs aíles érendues , & parciculie–

rement d<: l'Aigle de l'Empire , a cau[e de la tete

& du col qui e1ant ou vens & [eparés repreíenrenc

deux cols

&

une tere.

D 'or

a

t'Aigle éployé de

g ueules.

Ce mor vient du Lacin

E x plic-1re,

Dé–

,

~

ployer , et,enure.'

EPO

f.PODE.

[.

f. Sorce de Pocíie Latine en forme d'O–

de , oú apees chaque long vers , il y en a toujours

un courr. C'efl par cene raifon que les anc1ens

Grammairiens pen[enr que l'on a donné le nom

d'

Epodes

au livre d'Horace qui porte ce riere. Ils

difenc qu'il y a un genre de Pocf.i e oú les vers font

liés !'un avec l'autre de telle maniere qu'on ne

pem entendre l'un fans l'antre ,

&

que le premier

. s'appelle

.,,~,.,J,~,,,

comme

fe

chantanr d'¡¡bord ; &

le [econd

,,,.,J,~1, ,

comme [e chamaur eníuice. Ainíi

dans les vers El egiaques l'hexamem e efl le proodi–

qne,

&

le pemamerre l'épodique. i. e 1n or

d'

E

pode

vient d'i,rl & de

.,.,¡, ,

Chanfon.

1

EPOIGNER, v. a.' Vieux mor. Expoíer.

EPGl INC ONNER. v. a, Vieux mor. Exciter , a1~

guillon~er quelqu'un

a

faire q uelque chofe.

EPOINTE' ,

E'E .

Terme de Manege. On appell.e

Cheval épointé,

un cheval qui a fai t un

{i

grand ef–

fon de hanches,, que les ligamens de l'os en ont

éré re!achés. On appell e au_/Ti en termes de haífe ,

Chien épointé ,

un chien qui a les os de$ cuiífes rom–

pus.

EPONCE.

f.

f.

Vieux mot

qm fe tcQ1,1v,c

dan, de.

EP O

-cerraines Co~cumes , & qui veut dire , Déguer–

pi!Iernenr. On y rrouve au!li

Eponcer

,

pour, T enif

quitte,

&

Exponcion,

pour, ~ittanf: e.

EPONGE.

[.

f. Corps leger & forr porem,, qui s'im–

bibe facilement de hqueur. Arill:ote en marque

crois forres , de claires, d'épai!Ies,

&

d'amres qu'il

appelle

0 chilleme.s,

' Ccme derniere éponge eíl.

la plus déliée & la plus forre. T outes éponges s'en.

gendrenr concre les pierres au bord de la mer ,

{x

fonr nourries & encrecenues de lirnon ; ce qui

[e

conno1c en ce que quand on les ptend, elles en fonr ·

wmes pleines ; en qaoi il eíl: facile de voir qu'elles

tirenr leur nourriture d·e ce qui leur eíl: anaché.

AulTi les épaifies font moins forres que les claires ,

a

cau[e que leur racine n'efl pas íi profonde. ~el–

ques-un~tiennen; qn; le.sEpong~s om du fencirnent

& que c eíl: ·par la qu elles [e renrem quand

011

s'en

approche , en force qu'on ne les arrache qu'avec

beaucoup de difl:iculre. Elles fom la meme chofe

pendanr les temperes , de peur que la vio!ence de

l'orage ne les déplace de - J'endroir oú el les fonc.

Ceux qui ne fonr pas de ce fenrimcnr, riennent

pour certain qu'il y a dans les Éponges de petires

. beres cornme des vers qui s'y nourriffenr, & que ·

quand on a arraché les Eponges , les perirs p:)~ífons

qni cherchem de quoi manger fur le gravier ou

parmi les roes , avalenc ces betes , au/Ti-bien que

les racines des Eponges qui

font

demeurées acra–

chées aux pierres. Que íi l'Eponge

[e

rompe lorf..

qu'on l'arrache, la racine qui refre en engendre une

aurre roure entiere. Celles qui croi!Ienr au fond des

gouffres profonds ,

&

qui fonr

a

l'abri des vems ,

fonr plus molles que les aurres. Les Eponges vives

fonc noiratres avanr que d'erre lavées. El les ne íonc

atrachées ni en rom ni en panie , mais il y a entre

deux cerraines cav ernoíités & concavités vuides qui

fonr qu'el!es fonr attachées par petirs morceau x ,

&

au-de!Ious de leurs racines il

y

a comme un e peaL1

étend ue. Preíque rous leurs cond uícs de d effos fonc

bouchés,

a

l'e~c_eption de quatre ou cinq par ou

ell es [e nournílenc.

-rl

y

a des Eponges males &

des Eponges femell es , [elon ce qu e die füofcori–

de. Les Eponges mal es fonr épaiíl'es , onr leurs

trous petirs

&

menus. Les plus· dures s'appell em

7p/4yoi

,

c"efl-a-dire , Bones. Les fernell es onc au

contraire de grands trous ronds. ~e!ques- uns en

ajourent une troiíiéme , qui a au dedans des pierre5

& quam;iJé de cavernes. Avicenne qui parl e de ces

pierres , die qu'elles fonr moins chaudes que l'E–

ponge rneme. Q.L,1elquefois mais·pomranr forr rare–

rnenr,

011

trouve des noyaux en forme de pommes

Oll

d'amandes dom on a ate l'ecorce , dans les Epon–

ges. Ces noyaux font bons conrre les vers des pe–

ti ts enfa ns.

l

'Eponge brí'tlée

&

reduite en cendre,

ard:te rout Hux de fa ng ,

&

[ere a cicarrifer les ul–

ceres

&

les plaies. Les pjerres d'Eponges auffi btC1-

lées fonr bonn es

a

nettoyer les dencs , & on s'en

fe rt

meme pour rompre la pierre qui eíl: enfermée

dans la ve/Tie.

On appelle

Eponge; Pyrot echnites

,

cell es qui [e

fonr av,ec de-grands champignons qui vienn ent for

les vieux frenes , chenes ou fapins. On les faic

bo:ulhr d~n,s un~ forre , le/Iive de fal petre, apres

qn 1ls ont ere [eches & bien ba rus, & qu'on les

a

fait encore un e fois [echer au four.

.

Eponge.

T enne de Manege.

11

[e

dit dn bout du

fer d'un cheval qui répona

a

fon ta!on. On fai t Je~

crampons en cet endroit.

, Les Plombiers appellenr

E ponges

,

les exrremi'cés

du cha/Tis de la rabie ou monl e qui leur [ere

a

jenei:

lesrabl es de plomb.

~PONTlLLE..

[.

f. T erme

ele

Marine, Piece de bois