EPE
EPH
arcs-bo11rans que l'on fait pour fonifier les murailles
qui fouciennenc des cerraíles_.
.
.
EPERVIER. f. m. Sorce d'mfeau de pro1e qui eíl: la
femelle du Mouchec . Les nurques d'un bon Eper–
vier font cl'avoir la tete ro1)cle , les yeux cavés
avec un cerne enrre ven & blanc amour de la
prunelle de l'a:il , le fourcil blan~ , le col ~o.nguec
& les épaules boffues.
Il
faut qu
11
fmc affile vers
la queue, avec des pennes poinmes comn~e le bom
d'une épée, qui foieot d_e cravers, gro íles & ~er–
meilles ou roulfes ,
&
qu'1l a1c la couvermre noH"e ,
& la maille naire ou blanche, les piés déliés , les
ongles pecics
&
noir_s, &_qu'il ne foit pas crop haut
a/Tis. M. Ménage
f::uc
vemr ce mot de
Sparvarius
,
ou de l'Allemancl
Spavver
ou
Sperber,
& d'amces
le
dérivenr de
Sparfell,
vieux moc Celcique qm fi–
gnifie Epervier. On appelle
Epervier Ramagc,
l'E–
pervier qui a volé par les forecs, &
~
été !11:i.1tre d_e
lui-meme,
&
E pervier Royal,
celm qu on
a
pns
au nid,
&
qu'on a nourri
&
fac;onné pour g1boyer'
a
pl aifir.
•
'
'
.
Epervier.
Terme de Pecheur. Sorce
de
fücc qm
s'écend par en basen un grand rond, & qmabou–
tit en cone. O!_!and, on l'a jercé étendu de cerre
forre, on refferre l'ouvermre par le moyen de fes
nerfs. Ces ·nerfs fonc des cordes attachées en quel–
ques endroirs de
la
circonference,
&
tour le poiílon
qui eíl: deílous fe crouve pris. .
EPH
.EPHEBE. f.
m.
Moc done on s'eíl: fervi autrefois pour
dire, Majeur, qui a qnacorze ans.
Il
viene dela pré–
poficion ¡,.;,
&
de,
;//3~,
Pubercé.
EPHEMERE. adj Terme de Medecine. On appelle
Fiévre fphemere,
un Acces qui ne dure ordinaire–
ment que vingc-quatre heures. Il y a cercains arbres
d'
Arabie,felon les Relations, que l'on appeile
Ephe–
meres,
a
caufe qu'ils croiílent cous les jours depuis
l'aurore jufqu'a midi,
&
qu'ils difparoiílenc enfuire,
&
enrrenc dans les fablons.
Ep!; emere. [.
m. Petic infeél:e volanc qui na1t a
fix heures du foir,
&
meurc
a
onze. Pendanr ce
tems-la il écend fes membres, paroit" jeu ne , chan–
ge deux fois
fa
pean , fúc des a:ufs , jene des fe–
menees, vieillic
&
meurc. Il paro1t vers la S. Jean,
&
Ariíl:océ qui en fait la defcription , l'a appelié
Ephemere,
parce qu'il ne dure qu'un feul jour. On
tiene roucefois qu'il ne prend cecee figure d'in–
feél:e volanc qu'apres avoir vecu trois ans fous celle
d'un ver au bord de l'eau dans la vafe ou dans
des
trous qu'il a lui-meme l'adreíle de fe creu–
fer.
II
y en a de deux ou trois pouces,
&
les Pe–
chems en fonr un appat poür leurs hamec;ons. On
a obfervé dans quelques-uns de ces infeél:es jufqu'a
fept mille yeux , c\.onr cout leur corp_s eíl: femé. Ils .
ne s'accouplenc pomt. La femelle ¡ene fes ceufs,
q ue le male rend feconds en les couvranc de
fa
fe–
mence.
II
ne change que pour fe mulriplier ,
&
depuis qu'il eíl: changé il ne prend plus d'a!imenr.
Swammerdam qni a obfervé ce petit animal avec
Je
microfcope ,
&
qui en a faic les diíleél:ions , die
qu'il fe forme d'abord en ver, puis en nymphe ,
que fes ailes forit di[pofées d'une fo~on parriculie–
re ,
&
qu'il eíl: aifé de . diíl:ingner le male d'avec
la femel!e. Le mor
d'Ephemere
viene de ¡,.),
&
de
i\u.~
,
Jour.
EPHEMERJDE~.
f.
m. p. Terme d' Aíl:ronomie. Ta–
ble que des Aíl:rono111es onc calculéts ,
&
qui ne
fonc autre chofe que des Journaux qui en fuppo–
fanc de cerrains commencemens de mouvemens
&
de reins , fonc conno1rre en quels endroirs du Ciel
E
P I-I
397
le Soleil, la Lune
&
les autres All:res fe rencon–
trenr chaque jour,
&
en quels afpeel:s ils fonr en–
rr'eux. Depuis qu',on a découverr quatre Sar~llires
de Jupicer, l'illuíl:r,e M. Caílini a faic des Epheme–
rides excellences de leurs mouvemens.
EPHEMERUM.
f.
m.
Diofcoride die que quelques–
uns appellenc le Co!chicurn
Ephemerum
,
&
dans le
chapicre qui fuir celui ou il ·en parle de cone force ,
11 marque qu'il
y
en a qui appellent l'Ephemerum ,
Flambefauvage;
ce qui faic que Manhiole raifon–
n ant fur ces forres d".Ephemernm, die que le Colci-
. cum eíl:
íi
venimeux , qu'il fait mourir en moins d'un
jonr celui qui en man•ge ,
&
que c'eíl: dela qu'il a
pris fon norn.
U
declare enfuite que ce n'eíl: amre
chofe que l'oignon blanc des Apochicaii-es , qu'ils
appellenr
Hcrmodaélylus,
&
il le tiene
forc
dange–
reux.
Il
Jette en Auromne des fleurs femblab les
au Safran,
&
ne produir aucunes feuilles que quand
le Printems approche. :En ce rems~la il jette cer–
raines bomfes faites en facon de noix, an-dedans
defquelles eíl: une graine r;ugearre. Sa racin e n'eíl:
pas douce alors comme en Auromne, mais pleine
de lait
&
amere. L'Epbemernm , qu'on nomme
Flambe fauvage,
a les feuilles
&
la rige femb lable!i
au lis. Sa racine eíl: longue ,
&
non p:is ronde com–
me eelle du Colchicum.Elle a la groíleur d'un doigr,
&
eíl: aftringenre
&
odorante. On s'en lave la bou–
che pour le mal des dencs,
&
fes feuilles fom pro–
pres
a
comes mmeurs.
EPHIALTE.
f.
111.
Terme de Medecine. Maladie de
la poicrine , que l'on appelle aurremenr
Coche–
vietlle,
&
que les Larins nommenc
lncubus.
Cene
maladie n'eíl: autre chofe qtie la refpirarion empe–
chée
&
dilficile qui furvienc quand on dore couché
fnr le dos , en fongeané qu'on a un poigs fdr la
poirrine ,
&
que l'on va érouffer. Cela eíl: caufe
que les mé!ancholiques s'imaginenr qu'une perfon–
ne ennemie leur pcfe fur l'eíl:omac. Fernel
&
Pla–
terus ont érabli pour la caufe prochaine de l'E–
phialre une humeur groffiere
&
piruiceufe , rerenue
amour de la poirrine , qui écanc émue ou fe gon.
fl:mt , preíle le diaphragme
&
les pournons. Ils
onc ajofoé que la. voix eíl: enÍllÍre étouffi' e par
les vapeurs qui exhalenc ,
&
qui monranc au cer–
veau , y croublenc les efprirs animaux , d'oú le
fonge de fuffoc:icion
&
de preflemenr s'enfuir.
Les Modernes mettent la caufe prochaine de l'E–
phialce dans
tout
ce qui peut empecher le mou–
vement du diaphragme en enbas. Ce mouvement
eíl: _bleffé ou par le vice de quelque objer qui
preíle le diaphragme,
&
s'oppofe a fon mouvemenr
en enbas, ou par le vice des nerfs qui fervem a
fa
conrraél:ion. Ceux qui menenc un e vie reglée, ou
qui fongenr peu, fonc moins expofés a ceere mal adie
qne ceux qui onr tro~ d'alimens. Ainfi ce mal
elt
familier aux enfans , a éau[e qu'ils mangenr gouln–
ment.
Il
eíl: facile de le prévenir en dormanr for Je
coté
&
la rete haute , parce que moins
011
eíl: fur le
dos
&
couché , moins le vencricnle prelfe le dia–
phragme. On appelle !'Incube ou l'Ephialre,
Epilep–
Jie noEfurne
ou
Perite épilepjie,
a caufe des convu{–
fions des mufcles du rhorax, rel!es qu'elles arrivenc
dans rous les paroxifmes épileptiques; ce qui caufe
!-a
difficnlcé de refpirer dans l'épilepíie verirable
&
l'écume
a
la bouche. Ce mor viene du Grec
,q,t:>.,,,s.,.,,
Se jecrer delfos, parce qu¡: ceux qui fonr acteinrs de
ce mal, s\maginem que quelqu'un fe jerre fur leur
eíl:omac ponr les érouffer.
EPHOD.
f.
m. I--Jal;)ir facerdora l qui a éré en ufage
chés les Juifs. C'écoit une maniere d'aube ou de
furplis de roile.
EPHORE .
{.
m. Jnges dom la puiffance éroir abfolue,
D d d
iij