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ENT

Le

fo-rt a-re p-rifl

,ji

lentefa,

ENTHIQYITES. f. rn. Nom que l'on donna _dans

le premier íiecle

a

cercains Seél:aceurs de S1mon

le

Magicien.

Il

n'y avoit riert de plus déceíl:able

que! ~urs facrífices pour les falecés qui s'y com- ·

mecto1ent.

ENTHOUSIAStES.

[.

m. Nom qui fm donné áux

Hereciques Mailaliens dans le quarriéme íiecle ,

a

caufe qu'ils écoienc comme polledés du demo_n,

qui par des illuíions leur faifoic croire que le Samt

Efprit defcendoit fur eux. ~and ils écoionc fa1fis

de cecee manie , ils fe meccoienc

a

danfer , en d1-

fanc qu'ils danfoienc fur le diable. Ce mor viene du

Grec

í,!n.,"~'''

,

qui íignifie, Erre poíledé d'une

fo~

reur fanatique.

ENTIENGIE. f. m. Oifeau qt'li a la peau tome mou~

checée de differenres couleurs ,

&

qu_e l'on trouve

au Roy

aume d

e Congo. Il a cela d'admirable qu'il

ne met

jama.is

le pié

a

rerre , parce qu'1l m~urt

li–

cor qu'i

l la tou

che. Ainíi il eíl: obligé de fe cemr coü:

jours fur les arpres.

Il

a auffi coújours aucour de

hu

de pecics animaux noirs, que les Habicans appellent

Embis,

&

qui lui fervenc comme de gardes lorf~

qu'il vole. Il y en a dix qui volem devane,

&

un

r.areil nombre qui vole derriere. Si les premiers

donnent dans les filecs du Chaífeur , les amres pren–

nent la fuice ,

&

le pecic Emiengie

el!:

obligé de

fe

rendre. Sa peau eíl: une chofe

fi

rare , qu'il n'r a

que le feul Roí de Congo qui en porte , ou les Prm~

ces

&

les Grands Seigneurs

a

qui il 9n donne le

pouvoir. Les Rois de Louango , de Caoonge

&

de

Goy lui envoyenc des Ambaífadeurs pour obce!i1r

cecee peau comme un prefem.

J:NTIER. adj On appelle

Cheval entie-r,

non feule–

ment un cneval qui n'a poinc été coupé , mais eh–

core c?lui qui eíl: recif,

&

qui reíiíl:o a la main pour

ne pomt courner.

On appelle en

termes de Manege,

M,rs

q1ti

tient¡de l'entie-r,

Un mors qui ne plie point dans le

milieu de la liberté de la langue.

ENTIERCHIER.

v.

a. Vieux motde Coümme. Se–

queíl:rer , mettre en main tierce. On a die auffi

Entierche-re,

pour , Sequeíl:re.

ENTITALURE.

[.

f. Viemi: mot. Ticre.

ENTOISER.

v.

a. dn a ditamrefois,

Entoife-r lal,m–

H

,

pour

dire

,

Empoigner la lance.

Entoife-r.

Tenue de Ma<;on. Arranger quarré–

ment des moilons , platras

&

aurres materiaux in–

. formes , pour en mefurer les cubes , ce qui fe faic

avec le pié

&

la toife.

'

ENTONNOIR. Vaiileau qui a une poince, percée

par le bas ,

&

done on fe [ere pour verfer les li–

queurs dans un muid ou dans une bourei\le. On

appelle

En¡onnoi-r

,

en termes de Medecine, cer–

tain conduit qui eíl: dans le cerveau au delfou_s de

fon/roiíiémfle y~ncricqle ,

&

qui fert

a

le purger

de ies fuper mees.

·

ENTOR. Prépofition. Vieqx mot Aurour, alentour.

ENTORNER. v. a. Vieux mor, Etourdir par quelque

coup.

-

ENTORSE.

[.

f. On die qu'Vn

che71al s'efi fait une

ento-rfe,

pour dire, qu'Il s'eíl: fait quelque violem

effor.: au boulet. On die auffi

M ema-rchu-re.

ENTOURNER. v. a. Vieux mor. Meme aurour,

com111e

Er.toltrne-r un cable

,

pour dire, Lui faire

faire plufieurs tours autour de quelque chofe.

ENTOURNURE. í. f. Terme de·Tailleur. Tour ou

échancrure qu'un T ailleur donne

a

des manches.

ENTRECONTRALIER. v. a. On aditdans le vieux

bngaze,

s'Ent-recont-ralier,

pour S'emrecomrarier,

fe mettre de differenc partí.

Laidement ·s·entrecontralient.

TQmt l.

EN

T

:tNTtlAFOLER. Vieux mor.

S 'entrafole.,-

c'e!l-l~di~

re, Se percer l'un l'amre de coups.

Le vif defo-r les mo-rts roellcnt,

~i

s'ent-rafolent

&

occient.

ENTRAIT.

[.

rñ. Terme de Charpenterie. Pieéé

bois qui traverfe

&

qui

lie deux parcies oppoíées

dans . la couvenure d'uh batimem. Le grand En–

traic eíl: le premier d'un haut comble ,

&

le petir

· Emrait celui de deífos. On nomme parriculiere–

mem

Entrairs,

les pieces qui foutiennem le poin–

<;on ,

&

qui poíem fur les forces. On les nomme

auffi

Ti-rans.

I~ y a des demi-entraits qui fervenc

aux combles ,

a

un éaotlt

&

aux croupes des pa-

villons.

0

ENTRAPETE' ,

E'E.

adj. Ort die,

Pignon ent-rapeté,

pour d1re, U

n bo

ut du mur

a

la tete d'un comble,

dom le p_rofil

e.íl

:

a

quatre ou cinq pans ,

&

non

tnangula1re.

ENTRAVAILLE',

E'E.

adj Termé de Iilafon.

11

fe

die des oifeaux, qui ont le vol éployé avec un ba.:

ton, ou une aucre éhofe paífée ehtre les .piés

&

les a!les.

ENTRAVE.

f.

·f.

Sorce de licoi qu'oh met aux piés

des chevaux . afin d'empecher qu'il_s ne s'enfuyer,t,

ENTRAVER.

v.

a. Terme de Fauconnerie. On dit

Ent-rave-r un o,feau

,

pour dire , Accommoder les

jers d'un oifeau de celle force , qu'il ne fe puiilt

ocer le chaperon ni

découvrir.

.

ENTRAVON.

[.

m. Piece de

cuit

de la longúeur de

deme doigts ,

&

tournée en rond pour encourer !e

parnron du cheval. On la remboure par dedans

pour le garantir d'en erre b!effé.

11

faut deux en~

cravons pour faire une emrave. Une•petite cha1ne

de fer , longue de fept

a

huir pouces , les til:nc af–

íemblés !'un avec l'autre.

ENTRECOLOMNE.

[.

f. Terme d'Archiceél:ure.

DiHarice qu'il y a d'une colomne a uhe aucre.

On

die auffi ,

Ent-recolomnement.

ENTRE C OU PE.

[.

f.

Dégagemenc que denx

pans coupez oppoíez fonc dans un carretour étroir,

alfo que les charois puiilenc rourncrplus Facilemenc,.

On die qne

l'Ent-recoupe,efl double,

les quacre en–

coignures d'un carrefour fonc en pan coupé.

011

_appelle

Entrecoupe de v oute

, .

Je

vuide qui reíl:e

emre deux voutes fpheriques l'une fur l'aucre , de–

puis l'c:xtrados d'une-coupe, jufqu'a la douelle d'un

dome.

ENTREDIRE. v. a. Vieux mot. Imerdire. On a dit

de meme

Entreprete-r,

pour Incerpreret'._

..

ENTREESER. v. n. p, Vieux mor. On d1t

S'entre–

efer,

pour dire, Se recréer, fe divertir enfemble,

ENTREFERIR. v. a. On a die dans le vieux langa–

ge

S 'ent-referi-r,

pour dire , Se bleífer l'un l'amre,

&

S 'entrefie-rent

,

pour S'encrebleífent,

ENTREJOINTE. f. f. Vieux mor. Joincúré.

ENTRELAIDIR. v. a. On a dit aucrefois

S'entrelai•

dir,

pour , Se dire des injures l'un

a

l'amre.

ENTRELAS.

[.

m. Cordons joinrs oli mel ez enfem•

ble, pour faire quelques ncends ou clocures.

EntreCas,

en termes d' Archiceél:ure, eíl: un óme–

menc qu'on taille dans les frifes

&

fur les móúlures,

&

qui eíl: fait de liíl:els

&

de flenrons , qlJ! fonr

liés

&

croifés les uns avec les amres. On appelle

Ent-re~

las d'appui,

des ornemens de Sculpmre

a

jour, qu'ort

fair de pierre ou -de marbre,

&

qui riennenc q1lel_–

';luefois Iieu de---balufües , póur rempl1r_les appm9

evidés des balcons

&

des rampes d'efcahc:r. O_n d1é

auffi

Ent-relas

en Serrurerie. Ce fonc des ornemens

compofés de rouleaux

&

de j_oncs coudés , qui fer~

venc

a

garnir les friíes , le_s pilaíl:res

&

les bordures

de fer pas divers compammens.

ENTRELASSE.',

¡¡'¡¡

adj. Tenue de Blafon. Il (e die

D d d