ENR
ENS
Enrayure eíl: celle qui eíl: au niveau dn pécic. e·n–
tra1t·.
tNROMANCER. v. n: Vieux mot. Faire un Roman
ou une:' Hiíl:oire.
Por 1'amor"encommenceray,
L'efloire
&
enromencer;J ·
.. ENROULEMENT.'f.
m.
Termc: d'Archited.ure. Ce
qui eíl: comourné en ligne fpirale.
L 'enroulement
d'un ;dieron de portail d 'Eglífe.
.
.
On appelle en termes de Jardinage
Enroulemens
de parterre,
des platebandes de bouis ou tle g afo11
qui font contournées en ligne fpira\'e.
ENROUSSI.adj. Vieux mm Ehdnrci.
ENROYER. v. a. On s'eíl: fervi de ce mor dans le
vieux langage, pour dire,
Entreprendre, commenter..
ENS. adv. Vieux n1oc., qui a éré dit pour
'Dedans,
Lors entrai ens fans diré mot,
.Aprln 1u'oifer4fe ouvert m 'ot.
.
Borel emir qu'on a écrir premierement
Ents,
& en–
foire
Em
,
& que ce mor vie~1t du Latín
IntUJ
,
Dedans.
·
ENSABATEZ. f. m. Hereti~ues du douziéme úecle,
qui donnoiem dans couces lés eueurs des Vaudois.
lis faifoienr grand état d'une chau(fore groffiere
qu'ils nommoiem
Sabatn'v~
&
par laquelle ils fe
faifoient diíl:inguer. Ce fot de la qu'ils prirenc le
nom
d'Enfabatez.,.
ENSACHER. v.
a.
Mot faél:ice. Me;me dans un fa.e,
?nfácher du bled, des poix.
.
ENSADE,
[.
m. Arbre
q~ii
fe rrouve en l'Iíle de Lo–
vando dans la baile Erhiopie, & qui eíl: le meme
que le Figuier d'Inde, que les Pormgais appelleht
-.A rbol de raiz.-. ,
Soil tronc qui eíl: forc haur, & ordi–
nairernenc derrois braíles d'épaiffeur, pouíle des ra–
meaux de cous córés, qui écanc'encore jeun~s, fe
divifónc en plufieurs branches.Quelques-unes de ces
branches combam jufqu'a rerre
y
prennenr racine ,
&
pou ílenc un ature tronc, d'autres branches·, d'au–
tres fi!árnens, ceux-ci d'autres , & ainfi de foire;
enforre qu'un de ces arbres occupe quelquefoisune.
l!tendue de mille pas de circuir. Les
p.ushautes
branches, de meme que les plus baíles, tiennenc a
la cene par ces forces de filamens, & cela fair une
touffe de bois
&
de feuilles que le Soleil ne f<¡au–
roit percer, & qui repouíle la voix comrne un écho.
Le·s feuilles refü:mblem a celles du Coignaffier ,
&
fo.nevenes au-dehors, & blanches & lanugineufes
_au-dedans. Le fruit paro1r lorfque la fleu r eíl: com–
bée, &
t
d'enrre les feuilles des jeunes rameaux,
comme om les_ .figues.
11
c;:íl: gros comme le pouce,
&
rouge par ·dedans & par dehors. Les Payfans
rail lenrla premiere écorce de cec arbre,
&
en rirem
tu;ie efpece de chanvre d0ht jls font 1es éroffes
groffieres. L'Enfade croít aul1i
forc
bien aux envi_
rons de Goa
&
en d'autres endroirs des Indes.
On
en faic des pavillóns ponr prendre le frais, en cou–
pam le s rejettons
&
lc;:s perites branches qui emba–
raílem la rerre.
ENSANGLANTE:,
E'E.
adj. T enne de Blafon.
ll
fe
dir ~u Peli2an.& .de_s aurres animaux fanglans.
lYor
au Pelican
d'
az.-ur avec fa pieté, le tot-tt enfanglant(
de-gueules.
ENSEIGNE.
f.
f.
On
appe\!e en ~ermes de Marine,
En(eit[,ne de pouppe,
le pavillon qui fe mee delfus.
L'Enfeigne de pouppe e/1: blahche aux Vai(feaux de
Guerrn, eíl: bleue aux Vaiffeaux Marchands, avec
une croi.x b anche qui c-raverfe.
ÉNSELLE' ,
E' E.
ad¡. Terrne ' de Ma,nége. On dit,
Chevalenfellé,
poúr dire,
Un
cheval qui ell: -diffi-
ENS
cile
a
bien fe)ler, earce qu'il a l'épine du dos fort
baífe. M. Gmller
die
que cous les chevau,x enfellés
couvrem bien leur homme, & fom relevés de col &
de tete,
ENSEMBLE.
f.
m, On appelle en ren'l}es d;Archi–
teél:ure,
l'Enftmble d'un bdtiment,
ce qui marque
la proporrion relative des parries au tout-.
Ce c6té de
bátiment fait un bel enfembl'e avec le refle.
EN ~
E
M BLE_. adv. On die en t_erlll,es de Manége,
qu
Z-¿n cheval
eft
bien enfemble,
pour dire, qu'l:n
marchane
il
approche fes piés de derriere de ceux de
devane, & que fes hanches foíhiennem en quel–
que fa<¡on fes épaules. On die auffi
Mettre un
chéval bien enfemble,
pour dire, Le meme
fur
fes
hanches.
.
ENSEMBLEMENT. adv. Vieux moc Pareillemenr,
tour d'un rems. On a die auffi
Enfement
d ans le
mbne(ens.
0
Et efl fou1 la ter;e tr; uvée,
,
T'Out enfement que id rofée.
ENSEIJILLEMENT.
[.
m. Appui d'une fenetre au–
deíli.1s de rrois piés.
Cette
fenétre
efl
a
tañt de
pilés
d'
enfeuillement.
·
EL\JSINC. v. a. Vieux mor. Ainú.
ll
e.ftenjinccáUtu-:.
Y(JC
en notre contrée.
E
N
S
IR. v. n. Vieux mót, Sorrir, On a dit
Enfir
fors,
ponr Sortir dehors-.
·
EN
S
O
I G
N
E.
f.
f. Vieux moc. Marque, témoi-
nage. •
·
-
Li bon EudeJ bue· de Bourgoigne,
De
fa
bonté !dijfit enfoigne.
ENSOUPLE. f. f. Tenne de 'ria'erahd. Gros mor–
ceau de bois rond amour du me_rier , fur quoi le Tif–
ferand monte la chame pour faire de la coil e. On
appelle
E nfoupleau,
le rou!eau oppofé, fur lequel ii
ronle
fa
roile a meíure qu'il la faic.
E nfouple
,
eíl: auffi
J.111
cerme de Brodeur , & ú~
gnil:ie des colomnes de bois pertées, a\L travers def–
qu elles paífent des lares, & fur quoi
il
travaill e.
ENSU BLE. f. f. Tenme de Ferandinier. Rouleau
de
bois tourné , auconr duque! les Ferandíniers
rou!enr leur befogne. Ce mor, ainúque cdui
d'En-
fot-tple,
vient
d'Infubula.
'
E
T
EN
T
A
B
t
É
M
S
N
1\
f.
m.
Tenue
.d'
Árchireé'cure.
Dernier rang de pierres qui e/1: au hauc d 'un biri–
ment, & fur lequel la charpente dt'l la couverrnre
pofe. Ce mor vieht du Larin
T abHlatum, .Piancher,
a caufe qu'Emablement fignifie , la faillie qui eft
au droic du plancher.L'Emablemem dans les ordres
d'Archireél:ure, comprend l'archltrave, la frife & la
corniche. On die,
E ntablement recoupé,
&
Entable.
ment de couronnement.
Le prernier
élt:
celui gui fa it
recour par av/ntcorps '. fur uné colomne ou -(ur un
p1laíl:re, &
1
aurre (e d1r de tóute cormche qm cou–
ronne un mur de face, & fur lequel pofe le pié du
comble.
E.N~ABLER. v. n. p. ' On dit en termes de Mané–
' ge, qu'Vn
cheval s'entable
.,
pour d~re, qu'En ma–
niahc fur les volres,
fa
croupe va avam fes épaules,
au lieu que ponr manier avec juíl:eífe la moirié de fes ,
1
_ épanles doit aller avamfa croupe.
.
EN'r AILLE.
f.
f.
Ouvercure faire en un corps qu'on
taille en cerrain
ehliro.ic, pour y en faire enrrer un
. amre que l'on
y
·vem joindre. On fai'r des Ént~illes
quarrémem; en adem
&
aqueue d'aronde.Cesder~
nieres íonr plus.forres. On faic auíli d~s
Email.esda11s les incruíl:arions de marb re o.u de p1erre , pour
y pl acer les·morceaux poíl:iches,
On
appellé
Entailtepvurlimer l,s fai es ,
un billot