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ENN

res lignes de cliacune des deux pages que l'on a de–

vane les yeux, réprondenc

(i

bien ['une

_a

l'aucre,

qu'elles paroillent ne faire qu'une meme hgne.

EN N

ENNEADECATERIDE. adj. On a appellé ainíi le

Cycle Lunaire , qui ell une periode ou revolmion

de dix neuf années, aprcs laquelle le Sokil

&

la

Lune repalfenc par les meme

·rpo~tion_s oú ils [e

fonc rencontrés auparavant ;

e qtll fa1t que les

nouvelles Lunes arrivent les memes mois

&

les

memes jours.

Ce

mor viene de

'i,,,",

Neuf,

&

de

J;x,,,,

Dix.

·

ENNEAGONE.

[.

m. Tenne de Geom<mie. Figure

qui a neuf cocés

&

neuf angles. On appelle auffi

en termes de Forcification ,

Enneagone

,

une Place

qui ell déféndue par neuf Ilaítions. Ce mor

efl:

fair

de '/,,.,,, Neuf,

&

de'>'"''/" , Angle.

ENNEMENT. adv. Vieux mot. Aulli-bien.

Ennement je ne puis alfa .

On a die auffi ,

Ennement que

,

pour , ~oique.

Ennement que vous

le

faach ez .

ENNEUR.

[.

m. Vieux moc. Honnem. On a dicauili

l'Enor.

ENNOSSER.

v.

a. Vieux mot. Tuer.

C

elui v oijie reconfonler

,

Et

ji

!11

male mort l'ennoffe

,

Je le conduis ju_[qu'

,l

li:t

foffe,

E.N O

EN R

ENNUSURE.

[.

f.

T erme de Plombier. M-orceau

de plomb qui eíl: en forme de ba[quefousle bour–

feau

&

au pié des poin<;ons

&

amortilfemens ·d'un

comble.

.

ENNUYAUMENT. adv. Vieux mor. Ennuy~ufe–

menr.

ENO

ENOINDRE. v. a. On s'eíl: autrefois fervi de

ce

mor pour , O indre -;

&

on a die ,

Enordir

,

pour,

Renclre fale , falir.

ENP

ENPESER.

·v.

n. Vieux mor. Caufer de

la

facherie,

Et_c, la l11i enpefa.

ENQ_

ENQUERRE.

v. a.

Vieux mor. Enquerir , mter.–

roger.

Mais on

n,

l'ofe plus enqnérre.

Son participe,

EnquiJ,

qui peut venir auíli

d'En–

querir ,

elt

encere en ufage dans le Palais , pour

dire, interrogé.

Enquis s'il s'étoit trouvéun t el jour

en

un

te!

lteu.

On die auhi,

Enquis de

fon

nom ,

de

fon

áge

,

pour dire, Apres qu'on lui eur demandé

fon nom , fon age.

On appelle, en termes de Blafon,

A rmn

enquer–

re,

des Armes dom il faur demancler la cau[e

&

!'o–

rigine, comme quand on voit metal /ur mera!,

couleur fur couleur.

ENQyESTE.

[.

m. Terme de Palais. Preuve or-

donnée en Juíl:ice , qui fe faic en écouram des cé–

moins conrre qui il n'y a point de reproche

a

fai–

re. Leur dépoíirion [e redige par écric. Les Enque–

tes par turbes , ont écé abrogées. Elles fe faifoienc

fur des points domeux de coi'tmme, d'un ufage qui

n'écoir point fixé. On- y enrendoit [eulemenc des

Pacriciens,

&

on n'y compcoic dix cemoins qne

pou r un feul. Les Chambres des Enqueces ont

éré

écablies dans les Parlemens , pour juger les Preces

par écric , qui onc été appoinrés en premiere in–

íl:ance.

ENNOYE.

f.

f. Sorce de forpent qui a namrellement

deux teces '• une

a

chaque bom ,

(i

l'on en croic Ju–

Jius Solinus. Galien efl: de cene opinion ,

&

die

que l'ennoye, qu'il nomme

»Amphifbene,

a deux

rétes que la nacure lui a données par une cercaine

fop erRuieé,

&

qu'elle efl:

[emblable

a

un bareatt

qui a deux proues

&

qui efl: pointu par les deux

bouts. Matchiole ne cie pas qu'on ne puiffe voir des •

ferpenrs de cene force · rnais il efl: du fencirne nr

d'Ariíl:oce, q tti die qu'on voic n:i1tre peu de

mon[–

tres aux e[peces d'anirnaux qtti ne font qu'un pe –

tic

a

la fois ; rnais que l'on en voic íouvenc en ceux

qni en produifenc beaucoup ,

&

fur-cour aux pou–

les , qui ayant pluíieurs germes dans le venere,

font quelquefois des poulecs jurneaux. C@and les

moyenx fonc feparés dans un a:uf par une· pellicule,

cec a:uf prod uir deux poulecs parfaics ; rnais quand

\ls

fe

couchene fans qu'aucune pellicule les [epare,

1ls engendrent un pouler moníl:rueux , qui n'a qu'un

corps

&

une tete, mais qui a quarre aíles

&

gua–

rro:: jambes, Cela viene de ce que les parties fop e–

ri eures s'engendrenc du bla nc de l'a:uf avant les

parcies inferieures. On a vu. auffi des [erpens

a

deux reces engendrés par cene meme raifon , par–

ENQyESTEUR.

[.

m. OHicier prepo[é pour faire

les Engueres , comrne ·tes Commi{faires au Chace–

lec, qui[e qualifienr Commiffaires Examinaceurs

&

Enqueceurs. Les Lieurenans Generaux onc uni ces

Ofli ces

a

leurs Charge~.

ce que les ferpens fonc des a:ufs ,

&

en ont beau,

conp au ventre. Ce raiíonnement d'Ariíl:oce fair

voir que ce n'eíl: point namrellement qu e les En–

noyes viennenr avec deux tetes ', Comme elles fonr

poincues par chaqne bom, ainíi que les vers de cer-

n:: , il eíl: difficile de conno1cre ou efl: leur tete ,

&

c"efl: ce qui a faic croire qu'ell es en onr deux. Ac.

tius die que l'on a peine

a

voir leurs morfures,

rant

elles font perites , qu'elles ne fonc pas morrelÍes,

&

qu'elles caufent feu!emenc un e inRammation [em.

blablc: aux piquures des guepes

&

des mouches

a

miel. On peuc y remedier par les memes moyens

done on fe

fert

co ncre les mor[ures des viperes.

On appelle au/Ti ce ferpent

E nni.

ENN UBLI,

I E.

adj. Vieux mor O~fcurci.

Tems en–

nubli ,

pour dire, Plein de nuages , du mor Larin

JV ebula ,

Nuée. Il veur dire auffi , Faché , con–

triíl:é.

D ont ot m,lt le c11er

enm,b/i.

EN R

ENRAILLE'. adj. Vieux mot qu'on trouve dans

la

lignification

d'Ouvert.

.

ENR.ASER. v. a Terme de Menui[erie. Meccre plu–

lieurs pieces d'une égale hauteur. On appelle

Pan–

neau enrafe' ,

Un Panneau égal en groífeur

a

l'aífem–

blage. On die plus communémem

Arrafar.

ENRAYER. v . a. Les Cha~ons difent ,

Enra7cr

!u

rayes d'une roue,

pour dire, les mectre dans les

morroi[es des rones.

'

Enrayer

eíl: auffi un tetme de Laboureur,

&

íi–

gnifie , Faire la premiere ray e en commen<;ant

¾

labourer.

·

ENRAYURE.

í.

f. La pn:miere raye que fair la

charue en labouram.

E nrayure,

eíl: autTi un rerme de Charpencerie ,

&

on appelle ainíi rous les enrrairs des fermes d'at–

femb lages. Il y a des Em:ayures quarrées

&

des En–

rayures rond es. Les derl)leres fervent aux domes,

&

les aucres aux croupes des pavillons. La doublc