Previous Page  411 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 411 / 702 Next Page
Page Background

EPA

difference de

11.

jours entre ces deux ar.nées

cfl:

ce qu'on appdle

Epi![le

de

i,rJy,,.,

aj oriter

,

parce

qu'il fauc ajoucer

11.

jours a

Année lunaire pour

l'égaler a la folaire. Si le fo leil

&

la lune onc com–

mencé une année e_n[emble, il eíl: viíible que le

jour que le foleil finir la íienne , la !une a déja

1

r.

jours for

fa

feconde année. lis ne recommencenc

done pas en[emble leur feconde revoluciJ n ,

&

les

Nouvelles

&

Pleines lunes ne cornberonc pas dans

les memes cems ou elles avoienc combé. ·Les

11.

jours de differ_ence au bouc de ; . ans fonc ; ; . jours,

done on prend

30.

jours pour faire un creiziéme

mois que 1'on ajoüce au bouc de la croiíiéme année.

Cela s'appelle

intercaler

,

&

ce m:iziéme mois eíl:

f,.tercalaire

ou

Embolifmic¡ue.

Voyez EMBOLIS–

MIQYE. Cecee incercalacion faite , il n'_y a plus

que erais

j

urs de difference encre l'Année lunai–

re

&

la Colaire,

&

au bour de crois ans ce fonc cren–

te-íix jours , done on faic encere un mois incerca–

laire,

&

il reíl:e íix jours de diffenmce encre le foleil

&

la !une. De

-la

viene que pour avoir l'Epaéte on

ajofüe cous les ans

1

r.

jours ,

&

que l'on rerran–

che le nombre de ,o. toutes les fois qu'il

fe

crou–

ve. C'eíl: du premier de Mars que l'on commence

a

comprer la nouvelle Epaéte.

-

EPANIR. v. n. Vieux _mor. Epanouir.

·

EPANORTHOSE.

[.

f.

Terme de Rhecorique. Figu–

re.:

par laquelle on corrige ou l'on revoque ce qu'on

avoic avancé auparavant. Ce mor eíl: Gréc '""''' '"""' ,

&

veur dire

CorreElion,

I l viene d'

,.,,,.;.,.9.,., ,

Je cor.

rige, je remets en fon encier,

&

a ét~ faic d';

1

.9-,,,

O!c!i eíl: droit & élevé.

EPARER. v. n. p. Terme de Mañege. O¡i die qu'Vn

cheval 1'épare,

pour dire , qu'il dérache des ruades,

&

noue l'aiguillette. On tiene oue rous les chevaux

qui s'éparent fonc rudes.

E P

AR

GN

E.

[.

f.

Parjimonie, mfnage dam la dl–

penfe.

AcAn.

FR. On die

Taille d'épargne,

pour di–

re, Une cenaine maniere de graver, ou -¿ ·entail–

ler le bois, les pierres

&

les métaux . On taille en

épargne , lorfqu'on enleve le fond de la rnariere,

&

qu'on épargne

&

qu'on ne laifie en relief que

les parcies qu'on veur qui paroi!Tenc a la vüe. Les

Gravfires des planches en cailles de bois font cail–

lé.es

en épargne, parce que les blancs fonc enfon–

cés,

&

que les traics qui paroifient fonc élevés

&

épargnés ce qui eíl: tour le concraire de la caille

douce, .

m\

les trairs qui doivent paro1cre fonc gra–

vés & enfoncés,

&

oú les blancs demeurtm rele–

vés fur la planche.

EPARGNER. v. a.

Vfer d'épargne danJ la dépenfe,

emp!oyer avec referve, ménager la dépenfe.

AcAD,

F R,

Epargner,

eíl:

:mili un

tenue de Menui[erie ,

&

on dit d'un Menuiíier qui poufie une moulure,

qu'Jl

épargne un filet,

lorfque par exemple, en pouf–

fanc un quart de rond, il forme en meme-rems un fi,

!et aupres.

Epargner,

fe

dit aulli en peincure ,

&

íignifie,

Ne poinc toucher a quelque chofe. Ainíi on díc,

qu'll

faut coucher le ciel d'un tableau,

&

éparl_ner

l:s figurn

&

le1 bdtimem,

pour dire, qu'H ne faut

nen coucher deífus.

E

P

('i.

R VI

N.

[.

m. Sorce de maladie d dlicheval qui

v1em au bas

&

au-dedaris du jarret,&

:l.

l'endroit ou

fe joinc la jambe. Il y en a de deux forres ,

l'

Eparvin

de breuf,& l'Eparvin fec.

Le premier eíl: une mmeur

qui s'engendre par le concours des humeurs froides

que le eems endurcit,

&

qui devienntnc femb lables

a

1'03.

_L'Eparvin [ec eíl: un engourdillemenc du jar–

ree_qm proviem des matieres cra!Tes

&

vifqueu[es

qm l'embarrafiem. Ces macieres defcendent des

panies d'en haur,

&

s'arretem aux mu[cles qui

fonc

T~me

f.

-

EPA

39§

le mouvemént. .

EPAVE.

[.

f.

Tennede Pal ais.

Epaves ,

[e die propre~

mene des beces épouvancées,

&

que l'on uou ve

qnand elles oncfoi,fans que l'on connoifie

:l.

qui elles

fonc. Ort encend autli par

Epaves ,

cauces les cho–

fes perdues, qui n'ayanc poincété reclamées dans le

tems que la coílmme des lieux a écabli , appanien–

nenc au Seigneur hauc Juíticier. Ce móe eíl: venu de

Pavor,

Frayeur,

:l.

cau[e d:es beees épeuvancées qui

fe perdenc.

EPARS.

f.

m. Terme de Marine. Le bar~n dupa- _

villon.

E P

A U

F R U RE.

[.

f.

Eclar du bord du pare–

mene d'une -pierre qu'un coup de cern 1~al donné

a

emporré.

.

EPAU LE.

[.

f.

P artie

,

membre d,~ aorp1 ·qui

efl

au–

áe

/fo.us

du cbignon

cou,

&

fa

Joint au br,u dans

l'homme,

&

a

la jambe

de

devant dans le1 aun-es

animaux.

A

e

A

D.

F R, L'os de l'épaule eíl: cc:lui

qui couvre le dcrriere des cotes , qu'on nomme

auffi

le

Palleron, [ur-eour aux animaux. La fi"u–

re du palleron eíl: prefque eriangulaire. Sa pa~rie

large

&

place efi: appellée

Omoplatte

par les Mede–

cms.

On dit·en terme; de, Manége, qu'Vn

cbeva! s'a–

bandonne trap fur ln épauln

,

pour dire , qu'Il ne

s'affied poinc fur les hanches ,

&

ne·plie pas les jar–

rees. La marque d'un bon cheval , c'eíl: d 'erre leger

d'épaules

&

fujet des hanches. On dit d'un cheval ,

qu'Il

a les épau/es chevillées ,

quand il les a engour–

dies

&

prefque fans mouvemenc.

E paule de mouton.

Terme de Charpenrier. Nom

que donnenc quelques-uns a une forre de grande

coignée.

,

On appelle en termes de Marine,

Epaules

d',m

Vniffeau,

les panies du bordage qui viennenr del'é–

peron vers les haubans de mifaine¡

On appelle en termes de guerre,

Epaule de baf–

tio11,

le terrain qui cíl:

a

l'endroit ot\ la face

&

le

fl anc éoncou renc,

&

Angle de l'épaule,

celui qui

e!I:

formé paf ces lignes.

EPAULE'E.

[.

f.

On die que

Les Mapom font de1

fondemem ou de1 mu railleÍ par épauléeJ,

quand ib ne

les fonc pas de foire hi de ni vean, mais a divers

tems

&

a

diverfe's repri[es. On die itulii,

Trav~,l–

ler par ép,mlén,

pour dire, Faire un ouvrage pié

a

pié

&

par reprifes , a caufe qu'il ne [e peur faire

cout

.i

la fois. Cela arrive qu:md il

fauc

reprendre·

pena peu une muraille qui ménace ruine, ou qu'on

a des rerres mouvances a foüeemr.

E

P

A

y

L E M E

N

T.

[.

m. T errne de Charpencerie

On appelle

Epaulement

d'

un tenon,

une parcie & un

des cocés

élu

cenon , qu'on diminue rnoins que

l'autre , afin que la piece de bois en ait plus de

force.

Ep;ulement.

Terme de Forrification. Retranche–

tnenc qu'on oppofe aux Ennemis. Travail pour[e

couvrir de coté , foit qu'il fe fa!Te de cerres re- \

muées , ou par des gabiorís , ou par des fafrines

chargées de terre. On appelle .auffi

Epaulement,

un

Orillen quar'ré que l'on faifoir aucrefois aux

Baf–

tions

fur

le flanc aupres de l'épaule, afin de con-

vrir le canon d'une cafemaee.

Epaulement,

fe

prend

encore p@ur un Demi-baíl:ion, Ce cravail

de

corn–

po[é d'nne face

&

d'un flanc,

&

il fe meten poin-

re a la rece d'un.ouvrage a come ou a couronne.

Il

fe

die au/Ti non [eulemenc d'un pem fl anc qu'on

ajofüe aux cocés d'un ouvrage a come , pour les

défendre lorfqu 'ils onr crop de lon~ueur , m_ais en–

cere des redens qu'on

fa1t

fur une hgne drotte que

l'on veut fonifier.

EPAULER. v. a. Terme deguerre. Faireun épau!e–

Dd dij