Previous Page  403 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 403 / 702 Next Page
Page Background

ENE

ENF

long-tems

a

l'air, le ISoleil & la Lune l'alterenc ,

en

forre 'que la pluie le diífout, & le change pref–

que en terre.

11

eíl: ainii. de la chaux éteince depuis

peu, qui fairaes crevafles aux endmts.

11

y a auJh des Enduirs pour la peinrnre. L'Enduit

ponr peindre a frai[que

[e

fait avec du fab!e de ri–

viere bien paffé au fas, ou d'autre bon fa~·e d é–

trempé avec de la chaux vieiUe éteinre. ~elqnes–

uns le patient, de peur qu'il n'y ait de petin:s pier–

res ; ce qui arrive fouvenr lorfque la chaux n' 7 íl:

pas bonne, & qu'elle n'eíl: pas affés cnite & af!és

éreinre. L'Enduir pour peindre a huile for une mu–

raille,

[e

fait avec-de la chaux & de la poudre de

marbre , m1 du cimenc fait de miles bien bacmes.

On

le frotre avec la truelle pour le rendre b\en un~,

& on l'imbibe d 'huile d.e !in avec une grolle brolle.

Enfoite on prépare une cornpoiition de po'ix grec–

que , de maíl:ic & de gros vernis qu ,J'on fait

bouillir enfernble dans un por de terre ;, puis avec

·nne brolle on en couvre la mnraille, qu'on frotre

avec la true!le chaude , afin d 'unir & d 'étendre

mieuli: cette mariere. D'aurres fonr leur Enduit avec

du mortier de chaux , du ciment de tuiÍe

&

du

Ca–

ble; & quand ils le voyenc bien

[ec

,

ils fonr un

[econd Enduit avec de la chaux , du ciment bien

falle, & du machefer ou écurne de t er , aurant de

!'un que de l'autte. Tout cela étant bi en battu

&

ipcorporé enfemble avec des blancs d'.ceuf & de

l'huile de li'n , il s'en fait un Enduit

¡;¡

ferrne , qu'on

ne peut rien faire de me(lleur..

Il

fam prend re garde

feulement de ne pas qumer l Endmt quahd lama–

tiere.

y

eíl: tour frakhement mi[e.

Il

faut

auffi avoir

foin,

ere la bien ét¿1idre avec la true!le,jufqu'a ce que

le mur en foit tour cot1verr & poli; fans quoi l'En–

-dui t

[e

fencl'roit en pluGeurs endroits.

C'

eíl: en ces

termes qu' en parle le [~avant

M.

Felibien. Le mor

tl'E nduit

viem du Latin

lnducere.

Enduit, enduite,

Vieux mot, Accoummé.

Enduit

-a

mal

f

aire,

. '.ENE

EN

E

l:t

G

I Q_U

É.

S.

[.

m.

On a appelié ainG

cerrains Sacramenraires dn [eiziéme liecle , parce

qu'ils difoienr que l'Euchariíl:ie éroit , non pas le

corps , mais l'énergíe & la verm de

J

E

s

u

s–

C

H

R

1

s

T ,

&

comme l'inveíl:imre d'uh heritage.

lis éroienr difciples de Calvin

&

dé Melanch_thon.

Le

mor

d'

Energie,

qui leur

a

donné le ilom d'

Ener–

gi7_ues_,

viene dú Gre_c

¡,¡,'>'""

:.

Eflicaciré , verm

qm

ag1r en quelque'chofe, ta1t d"

&

'I"'",

Oeilvre,

aél:e.

·

EN

E

R V E R. v. a. Terme de Manége. On énervé

un cheval , en lu1 coupant deux rendohs qu'il a au

coté de la tete , cinq pouces , ou_ enviran , au–

deífous des yeux. Ces rendons s'allemblenr en un

·au bour du hés,

&

en fonr, le mouvement. Ce qui

oblige a énerver un cheval, c'eíl: pour lui delfecher

la

rece,

-&

la rendre plus menue.

ENF

ENFAISTEAUX_.

r.

m.

p.

Sorce

ruiie~ én demi–

canal , que l'on mee au haut d'u'ne coi.ivermre de

maifon pour c;oilvrir le faite. C'eíl: la meme chofe

·

qneFattieres.

.

ENFAISTEMENT.

[.

m. T able de plomb qui

[e

mee

for le faite des maifons couverres d 'ardoi[e.

11

y a

des Enfa1temens de plomb avec bonrfeaux . baver•

res& membrons .,

&

au bas du roir on mer des che~

neaux de gomiere 0L1 a godets pour jetter les eaux ,

ou bien des cheneaux avec des cuverres quarrées

TwmI,

E NF

'óu

1

ebtonnoir

&

des ~e[cenres , le rout de plóinb,

Des crochers de fer founennem

&

arrett::nt les en–

fa1temens

&

les chen~aux ,

&

le nombre des cro'–

chers égale

totlJ? tirs

celui d_es chevrons. On appe!–

le

Enfaitement a ; our,

celm qui a encoré des orhe–

mens de plomb évidés, qui form'ent un e efpece de

balníl:rade for le faite du comb!e.

EN ~ A I S TE R. v. a. Couvrir de plomb J·e h;rnt dL1

tolt d 'une maifon couverre d'ardoi[e. On dir auffi

E nfai'ter,

pour dire, Arrerer

des

miles fa1tieres avec

eles creces for · le haur des roirs des maifons qui fortr

couvenes de miles.

ENF AN C,ON.

[.

m.,Mor que l'on a die aurrefois pour

lignifier, Un perir enfanr.

ENFANTEMENT.

[.

m. Furetiere

&

fes Scholi:1íl:es

appe!len;

E n/antément legitime,

celui qui viene jut–

te'.;l~nt

a

fon termi,

&

d legitimé,

celui

qui

vienr

· plm?,t ou plus tard. On d1r _le premier des fem~1 es

ma11ees ,

&

le fecond des perfonnes hon nianees ,

t'omme de lenrs enfahs.

ENFANTURE.

{.

f.

Vienx mot que Coqui!lárd a 'e!n–

ployé dans la fignification de Groílelfe.

EN~E IR. v. a. Vieux mot'. fa1chanrer,

Il

el'c

com·po–

fe de

F ée,

&

de la paré!cule

En.

ENFER.

(.

111.

T erme de Cnymie. Vaiíleau de v·erre

.double , done le col eíl: long & difpofé eb maniere

d'enronnoir. Sa poinre a une ouv·errure fon écroire

·c¡ni entre bien avanr dans le c:9rps d'uri autre vai[–

fe~u donr lé fond doir erre fort large

&

fon piar. Ort

lu1 a do"nné le norn

d'Enfer,

á

caufe qu'il h'en Íorr '

nen de ce qu'oh

y

a fait une fois enrrei·.

,

EN FER M. adj. Vieux mot. Malade. Ort a die

auffi

Enfermeté

,_

pour Li drerie , & plus geherale1Tient

pour Malad1e, des mots Latins

l nfirmus

'&

l nfir–

mitas.

EN

FICE LE

R.

v.

a.

Les Chapeliers difenr

E nfi.:.

celer ún 'chapeau,

pour dice, L é [errer.avec uné

fi..

céll·é.

l:NFILADE.

t.

f. Terme d é gnerre. Simation

de

ter–

ra-in qui découvre un poíl:e felon route la longueu_r

·d 'u ne lig11e droite. On dir ·qu'Vne

tranchée e{t pot..f

fee h'ors d'enfilade,

pour dire , que Sés retouu6

fonr

cond~ii'rs en ferpeñtaht.

ENFILE',

E'E.

Terme dé Blafon.

II

fe die des coti .

rónnes , anneléts & aurres choÍés ro'ndes ou

mi-"

venes , quand elle;; fonr paITees dans des fafc'es ;

bandes , lances, &c.

D 'a:,,,ur

a

trois couronnes

d'oi'

enfilées dans une bande d'a

7

ur.

On dit anffi

E nfi.–

laht. D 'a:,,,ur

a

la lance d'or , enfilani une bague d'I:

courfi d'argeht.

.

_

ENFILER.

v.

a. T enne de gnerre. Bame &:necroyer

tome l'étendue d'une ligne dróité.

ENFLECHURES.

[.

t.

p.

Tenne de Marine. Perites

, ,ordés qui

fom

le long d'es hautban's en maniei-e d'é--–

chelons. El!es [ervent

a

monrer aux hunes,

&

au

ham des mats.

EN.FLÉÚME.

[.

f.

Vieux mor. EnAure.

EN FONCER.

v.

á.

M ettre

a

fond

'

prejfer

V:r.r

le

fond.

AcAD.

FR.

C e mor en tértJ1es de Potier

d'é::.

taib , Ggni'fie, Faire plus creu x.

E nfoncer un plat ,

&

en rermes de i"onn elier, il veur diri: , Méttre uti

tond

.i

un Vai fl eau.

En/on'éer une fura ·lle.

E nfoncer.

Termé de Fauconnerie. Oh dir ,

qu'Vn

Oifeau en{once,

lórfqu'eñ 'fondaút fur une perdrix:

il la pouíle jufqn'a_(a remife.

.

.

ENFONC URE.

f.

f.

Les Tonnéli érs appellerir

iuii fi

tontes _l~s piecés du fo nd, de quelque-Vaill'éati que

cé puiffe etre.

'

ENFORESTE:. ádj. \rienx mót. E'nfoncé dahs

une

foret.

J:.NFORMER . v. a. T erme de Chapelier

&

de Bón–

nétier,

E nformer un chape~u

,

c'(dl:

111éttre un cha~

'Ge

e

ij