E
MP
qu\l
a
pour la guerifon des vieux L; lceres-.
i:1-
clérér:.. -
ge
&
abforbe leur-porn:rirure, engendre de Ja cha:i::
!nouvelle,
&
·ks-·cicarhfe.. Les-ingredi:ens qui e~1-
'trenr dans cecte emplatre,
fonc
Fariftol·oche longne,
le bdellium, fe maíl'.ic-, la myrrhe , Fammotíia.–
·qne, l'oliban , -la pierre d'aiman:r,
le
verdee , lé
galb:tilum
&
l'op@p©na:x. Sa coti:leur eft qnelque>-
. fois rouge
&
qus:lquefois verte; ce
qui-
c\'epend d~i.
• vei:Jet- , qui étant
CU:ir
l'e_
fait rouge,
&
qui- lé fai
_ verr qu_and il rí'efl: pasc~11C.·
·
, E:MPLOYE'. f. m. On d'1t-des Gardes de GabeUes
M
-
des Commis aux Aides- ; ·c'elil!
uh
J:mployé. ·
EMPLO!.
f.
m. Ténne ge Palais. lnduéhon
d'uhé
.piece qué l'on a prodttite _aiUeurs. C'eft aulli
mi
torme de compcabl'e
~
&
lorfqu
1
en rend!ané fes com-
. pees_il a:employé d~ux foisla meme p~r~ie , on die,
·qu'Un
faux
&
douhle éptploi nefe couvre famais.
EMPOIGNÉ',
EºE-,
ad-j. Ten,re-de Blafom
n
fe dit <fes
-fleches
&
autres·chofés d:e figure tongüe, , quand au
milieu de l'Ecú il y éñ a plufi.éurs alfemb~ées
&
croi:fées, l'u·ne en pal ,
&
les amrés eh fauwir.
fYor
a
la branche d'a'ztir
.,
chargie de trois étoiles
-d'ór,
&
empoignée
par
un
7
pate de !'ion dej able, mou–
vánteduflanc dextre del'écu,
E-MPORTE-PIECE.
f.
m. Tenne dé Córdonnier,
Fer ·aigu
&
tranchant do"nt lés Cordonniérs fe fer–
vénr pour découper& empórcer l'é
-cuir
lorfqu'ils ·
percént d_es fouliers. Q1elques ami:es Arrifans ;
cótñme les Découpeurs & faifeurs dé 'mouches &
de cartes a jou~r _, ont autft des Emporre-pieces.
EMPOlJLETE-. f..f. Terme :de Manne. Aifemblage
de deiix phioles faites én ppires ,
&
joinces l'une a
l'aurre par un col qui eft fon én·oic, & qui fert
a
fair'c paífer du fable tres-délié
de
la phiole de
deífos dans celle d'en bas. La quantité 'dé ce fable
eft mefurée pour dérétm1n·er l'efpace d'une demi–
heure.
EMPREN D RE.
v. a.
Vieui mot .qu'on a die
· ponr Encreprendré-.
Ón
a die aulli
Emprife
,
pour
Encr-epnfe.
Veuillú tes emprifes parfaire,
'f.Tellesque tu d{mandes.
EMPRES. adv. Vieux mor qui a été dit pour. E:afuire.
. On a die aulli
Empréuf,
pour, lfo bref'.
EMPRUNTER. v- a. Téríne d'Atichmeúque.
Ce
mór .s'emp!oye quan~ il
faut
fouftraire
üri
gran_d
hombre d'un plus pene. On emprunce alors üne d1'–
zaine d'urt caraél:éré véifin , dónt.!a va[·eut
dl:
di.:.
minuéé d'auranc.
On dit, en marieres d'o,gues,
<)_u'Vn tuyau
em-'–
pmnte
,
q uand le fommier n'étant pas forrrté emie–
remehc,
efl:
caufe que le veme <1m dore aller dans
un cuya11: , va dans_l'autre.
EMPROSTHOTONOS.
f.
in.
Termé
&
Mede.
cine. L'une des trois eft3eces fameufes di. la convul–
fion tonique; c'eft-a-dire, la convt1lfion des muf–
des maftoides qui riennent lé mehton accaché fut
la
poicrihe. Ce ~oc eft Gri:tc
,,-,.ir_eoo&J.,,,., .,
Cbm–
pofé_ de
'i,-,.?re•oS"
,
Devane ,
&
de
,J,., ,
qui felon
.
Celfe, fignifie l'imbecillícé & la roideur d'un mem–
bre qui deviene immobilé.
· '.EMPYEME.
f.
m. Terme de Medécine. Epanch¿–
ment de fang hors de fes vaiflé=aux
&
ramaffé dans
quelque cavicé o~ venere du corps , Les. caufes de
l'é¡nncliemenc du fahg , de fa coagul-ánon
&
de
fa
fuppurarion fo~t parriculieremehr excernes., fi;:a–
voir les playes fa1ces de pomces, la chüre d'eh haut
m'i
les parcies fe rompehc, fe cordenc ';'iolemmeht
ou
fe
froi!Tent' en forre gue le lalJ.g s'écnape par les
vai!Teaux ouverts, & combe dans les cavirés du
1
corps. Le fang épanché fe corrompe bienroc,
&
la putrefa&on qu'il concracfre eíl: foivie d'un acidé
E
MU
EN
-383
qúi ,le coagtüe, & l'épaiffic en grnmeaux. ·Le faiig 'e'n
·t:ec etat comrnence fi;rccef!i\!&:mehc
a
fermenrec · eú
tant
que I'acide coagulanr concourc ~'vec le [el 'vo–
latile qui abonde dans le fahg_ ,_lefquels fermelican·c
&
combanap.c enfemble le corrompenc
&
s'un íífení:
. 'en ?n _croifi6me ,fal6 :, qui. eíl: un corps blanc , falé
&
e.pa1s , q.u'on appelle
Pu.s.
l:)'u'.n
abfd:s il
fe
faic
fouvem
un
Empy.eme , lorfqúe
le
ptfemié, fe.rompe
S::
que le
pus
combe en deda'ns da'ns. t¡ne cavicé ;au
-lreu_de forcir en dehors. On óuvre quelquefois ces
i::arues,
&
ce_ccé aél:ion fe nommé
l'Operation de
__
i
E~pyeme.
Am!i
l'Empyeme s'engendre de deux
•_n'la1;11~res
l
oú
ctlli
fang
épanché:& fupp:uré dins uiné
-cav1re, dont une playe qui perce le rho.rax. íierr d'é–
xemple par lé'fang qui y combe abo'ndamrner¡e
&
s'y ~hange_en.pus·, ou du faqg,
qui
·caufe l'in·Ram–
mat1on ~e quelque partie , & y produir une apofl:hu–
me, qm venam
a
fe
vuj.def dans u'né cavicé du
corps_,
t
_engendre _l'Empyeme.
La
pléurefie en
fom~me l ,exemple
~
quahd'le
eo.Um©nt fuppt~rant ,
~
l abfces fe vu1dam_ dans le thora._x,
y
formé
-l
.Empye_me. LesMedec1ns aJ
>pélle.ntEmpyeme
ba–
tard
,
Une humeur fereufe & piruiceufe , qui s·é–
t-anc
re1:due
a
la poitrine pat·quelqú'e co'ndüit,
&
s'y '
,pournílanr, dcé:genen: en ú1'le marihe qui r'éflem–
bl-e ,
aa pus. Ce mót 'iiéht
du
Grec
,,..,,uíi, ,
En–
gen~ér du pus , d·e la particule ,, ,
_&
dé
?rtit,;
Sang
. pourn.
EMPYREUME.
f.
m.
Tern-ie de ' Médeciné
&
dé
C~ymie. Chal_eur étrangere qui im'primé lé
ftm
&
·qm déméuré
fur
la, parcie
brill.ée-.
~alité qui de.:.
meure aux corps qu'on a préparés aNec
k
teu,& qui
fe
connoir a l'odórac & au gour. Cemqr eíl: Grec,
;,.,,t,,.,.,.
,
&
felon Heíicnius il figiiifie propre•
mene d~s Charbons couvércs de cendré , qu'on
laiíle expre_s póur allúmer
le
feu~
11
viene d'
'f"'"-
- e/',.,,,
Allumer, ehflamer.
EMU
EMÚLGEÑT'
EN TE.
á<lj.
T énne
de
Medecine.
Qri
appellé
Vúne émuigente
,
l'é
plus lárge
&
lé plus .
gros dés éinq rameaux Iliaques , ·qqi pare dü cronc
afcehdanr de la veihe cave, & palle 'par l'és reins
ou rognons , qui lui cirehr fon huméur fereufe;
Ceceé veine eft dóuble de deux: coeés ,
&
quelque-
. fo~s triple.,
EMULSION.
f.
f.
Ténri.é de Mtdeciné. Remede
Ji..:
quide& agreable, , dónt la couleur & •la coníif.,
canee approchenrforr decellé du láit. C'eft d'ou il
a pris fon
119111,
Emulgere
voulant dire , Tirer dtJ.
laic en prelfanc la mammelle de la vachei O~cre ef–
péci, de julep fe faic d'amahdes douces, de femen–
ces froides
&
iucrés qu'ort pile dahs un mórcier, &
que l'oh diltout enfuice dans des eaux diftillées ou
dans des décoél:ióhs légerés _, qu'oh é:dulcor~ avec
du frrop ou du fuere , apres qu·on les
a
paílees
&
cxpnmees.
EN
ÉÑ.
Particulé, qui a éeé émployée dahs le vieux lan–
gage pour,
Oh;
cómme,
L'en
dit
,
pour, L'orl
'die;
Mais ·,want que ríen en commence;
Borel remarque qu'en émplóyoic autrefois le mot
En
devane le nom propre des hommes , comme on
fair at~jourd'htií , M?nlieu~ , . & 'lu'~n parle en-_
core amíi <lans cercames V1lles, cu Ion die ,
En
Jea¡,
,
en Pierre.
II ajoílce qu'oh mer\~ic
Na
devane
ceux des femmes,
&
qu'on difoit ,
Na Jeanne
,
na
C11terine;
d'óu viear, pourfoic-il , que quand ort