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EMP

Empattment.

'terme de fm,~ificatioh. La

ba[~

on

le pié qui fimñ_em un reñ,p:}rr ·ou une muraule,

&

qui empechs ~u'ellt

ne

s'él3_0ule.

EMPATER.

v.

-á'.

l,es Chaton's di[ent,

Empate, des

·,ais

,

pour

di.re

,_Faire les patés dés rais ~es· rou,es.

F,MPATUR

E- C.

f.

Terme de Manne. On a:ppellc

'Empatures

dans un Vaiffé'au, la jonél:ion de de~x

,·piécés de liois mi[es a c&ré t:une de l'~ucre. .

,, .

E·MPAUMER. v,

:f.••

,Tefme- de· V•enene. On dtr,

Empaumer la voie

,

pour dire, Suivre la pifi: , enre

·dam la droifo voic -de·qttélqíie ,&itiier.

11

figrlihe auffi.

Ttompér.

C'e

pált-ilre miflrabl~ !s 'eft laiffé émpau..:

u ?J'ier.

·,

.

)

EMPA

UMURE.

·e,

:f:

T@füi~ ·d~ Chaífc;. Le haut

'd~

la rece d'un vie~x,cétf

é'u

d\m viiinxe,hevreúil,

gm

e/l: large

&

renv"&f:ffo ,

&

bu

¡.¡

y

a

pldfi:eurs" a-n–

douillers.

Empatmiure

,

eíl' aufli

ún

cer~e d·~ Ga•ilÜ'e~,

&

fe

dir éle h par de dú garid

qm

•p_rend depms ·

!ª,

, feme des dóigrs

jt'ifqu'au

-pouce. Elle dl: appdlee

ainfi, parce ijít'elle couv're ~elite la ,paume de la

1ciain.

EMPEIGNE, 'f. f. Petite piece de cuir qui úent dans

un foulier depuis

lle

col du pié ju[qu'au bont.

L 'Em"-

peigne ,¡vanee trop

&

me

bleffe.

.

H ?1PELOTE' ,

E

0

E.

adj. Terme de Fauconnene. O_n

appelleOi/ean

emp'éloté,

Un oi[eau "lui ne f~atuo1t

<ligerer ce qu'il avale.

.

.

EMPENELE.

[.

f.•Tenne de Marufa. Peme ancre

que l'on moui-liJe au devane d'une groríe. Il y,ª ,un

- pecir cable qui la tiept ,

&

ce c_able

di:

frappe

~

la

gro(Ie ancre, afin que le Va1íl

1

eau fo1t plus en etat

de re/iíl:er a la force du vent.

EMPENNE',

F.'E.

adj. Vieux mo"t , qui velir dire_;

·Alié , du. Larin

Penna,

A!le. On le difoit aurrefo1s

des fleches , au bour de[qnelles on mettoit des plü-'–

mes p¡m1: les conduire eq l'air ,

&

les fa1re aller

plus vite. On le die eñc'óre dans le Blafoh , d'un

dard ou d'un jave!oc qui a [es ailerons ou pennes,

D 'az,ur

a

un are d"or, chargéde trois fleches d"argent

empmnfés d'or.

EMPENRE. v. a. _Apprendre.

EMPEREUR.

f.

m.

Monarqne. Chef Souverain d'un

Empire:

A e

A

o. FR. Les Romains · clonnoient le

ndm

d'Ímperator

,

a rous leurs Generaux d'ar–

mée,

&

ce hom venoit

d'Impe1·are;

Commander,

mai's ils appelloiénr ainfi parú-culierement un Ge–

neral d'Armée , c¡ue les l.oldars- avoient falué de

ce nom par lcmrs acdarhations , apres qu'il avoic

mis qt1elque Ville confiderable fous la domination

de la Republique , ou gagné quelque 13araille, ou

dix mille h3mmes avoienr éré cués du coté des en–

hemis,

11

étoit apres ú:la honoré du me:11e titre

par mi decrer du. Sehat.

Le

Peuple Roma1ri hom-

, ina Céfar Empereúr , pour marquer

J.a

puiílance .

fouveraine que lni accordolt la- Republique ;

&

c'eíl: <fans ce derrlier féns qn'dh a , appellé aulli Au–

guíl:e Einper:ehr, rdns . fes [tkcdfenrs ayanr eu le

meme ñtre. Abjourd'hui hous encendohs 'par ce

non\ celui qui ~eíl: C]:ief de l'E.mpire d'Allemagne.

Sa dignité e!t fi grande

&

fon pouvoir va

fi

loih,

qu'il a celui d'éii:ger des Princip:iutés en Royaé–

mes. Aihfi l'an

1601.

l'Empereur Henri III.

fic

un

Royaurrie du Duche de PologHe ,

&

en ro86.

Henri IV. en

fic

de meme a l"égard de la Bohe–

nie. Cliarles le Brave , Duc de Boul·goghe , pria

·l"E¡npereur Frederic

¡III.,

de hli donner le titre de

R_oi , mais il tíe pur l'obcenir. L'Empire étant é-–

le"él:if, on élir un Empereur , c¡uand il dememe

fans Chef, ou par la moí·t de celui qui poíledoit

cetée digriicé, ou par la dé!niíf:on voloncaire qri'il

en

á

fait , orr lorfque

fa

métharice conduire le.rlin-

·d:int digne d'en erré pri~, on procede a une nous

velle életl:ion. Elle ·devroh:

fe

faire

a

Francforr ,

ou

la

plupatt des Ern:pereurs onc écé élus; mais le

Jieu n'eíl: pas terra:in qnoique la Bulle d'or en ait

exprelft:mentortldrtné. 'L'Eleékur de Saxe a con–

rené aucrefoi·s l'éleéi:ion de Ferélfüand I._yo\u avoir

été faife

a

Cdloane.

·Cep-ehdant avant luí Hen"–

·ri

II.

av-dit été éh:'aMay-errce, Henri

UI.

,a

Aix,

Hemi

V:

.a

Co'l~gne , ·Lorhaire

U.

a _Ma'yeñce ;

&

debilis hli Ma:x'.imilien

&

Rodolphe

'Il.

&

Fer–

~MnR

t~I.

onc re-su ter

lionhénr ·a

Ratilbdfi~ , _

&

Ferdin'a/rd

>rv.

a

Aúlbom·a, 'LesEletl:eurs peuvenr

fe jTO'!TlllWr'ellX-fnemes

da~i

\'éleé\:idn,

d'Uh

Ém'pe–

retfr; &,?'rgifinond

d'c::

Luxeirtb'oúrg,

R:di de

Bo–

heme, ,_ ~·rant ~n l'Alfemblée pour élire ui:1' fotce[-

.• feur-a_Robert de Bavrere , parla le prerfn~r fel_bn

la cou'tume ,

&

[e Iionflna ' en clifant ·; 'qá'il he

·co_n11oiíloi~ p¿rf6pne phrs ·dt~é de l'E½prre ~ne

hn. Les aurres EJ·eél:eurs ro\'tehes de fa ndlS!e har–

dieffe, lúi do'tm'erent umúümen'lent leurs voi'x.

Il

'faut pouna·nc obferver que les Eleél:eurs E•ccleíiaf–

ti'ques n'ont point d·e vói'x palliv'e dans ces A.{Iem–

bléés d'éleél:ions ,

&

qu'ils ne peuvenc fe nommer

eux -memes , parce que l'on a íugé qu'une meme

main ne pouvoic poner la croíle

&

l'épee. · Les Ele–

él:eurs ne peuvelir mettre for le Treme Imperial

qu'uhe perfonne d·e famii!e illufire , a cau[e tJ_ue de.:.

vane hre le Chef de pluíienrs ·Prihces qui relTem–

blem

a

des Rois, ils ne verroient pas fans déplaiiir

la Couronne for une! rete moi'rtd1:e qu¿ la leur,

&

auroiem pe~'ne ·a · recevoir leurs fiefs d'une per–

fonne qui leur tedetoit en grahdeur de naiffance,

Ils s'acra-chencaufü tou¡ours

a

élire un Prince riche,

&

cela viene de ce que les Empe'reurs ont aliene

pre[que cous les droirs de l'Empire; qui appbrtoit

fix

millions d'orou dix-huic ~nillions de livres de re–

venu avaht le mns de Rodólphe de Habfpoúrg,

Si l'Ei1:pereur meurt avañt qu'o11 tui ait d~nné un

fucceíieur par l'éleél:ion d'un R01 des Romams, les

Vicairei. de l'Empire font [<¡avoir _cecee more ' _au'.'

Ecats quirecqnnoiílenc leur V1canat. Amrefo1s

il

y avoic trois \ricaires en Orienc , crois eh Occi–

dem , uh en Afrique ,

&

un en_Efpaghe. Prefen–

teine~t

il,

n'y ~n a que deux_, qui

1

fonc l~s .E:l~él:~urs

Palanh du Rhm

&

de $axe, dotit lá drgmce v1em

de la Charge dé Grahd-Máirre q(l'ils avo'ient [ous

les Ernpereurs Ca~lovingíehs. Lorfr:¡_ue

l'Emp1re

ell: vacant, le prem1er gouverne le Rhm , la Fran–

é:onie , la Souabe

&

la Bavihe ju[qu'aux Alpes,

&

l'aucre couc le pays oú les loix Saxohnes font. ob–

fervéés ; mais ce droit ceffe

s'íl

y a u!1 Roi des

Romains, parce qu'il dl: Empereur ii-tot qué l'au–

tre Empereur efi mort. L'<!leé\:ion étaht faite, ce–

lui fnr qui le choix efi

rorriHé,

prend les noms de

Céfar

&

d'Auguile,

&

potir

Pairé

voir _l'éclat de la

Majeíl:é

Imperiale , il dine en ééré1honfe. Alors

telui des Eleél:eurs Eccleííaíl;iques

qui

eíl:

le

plus ahcien Pretre , béhit la taole eh la prefence

des deux amres. Un peii aprcs celúi de Mayence

prefrnte au noúvel Eiúpereur lés Séeaux de l'Em–

pire dans un baffin d'argenc,

&

l'Empereur les ll!i

tend

poi.ir

le cohfinner da~s

fa

~harge d'Arch1-

chan

celier

. Le Marquis de l;lrahdebourg lui donne

a

laver , le Duc dé Saxe mDi1te a cheval ,

&

s'écanr

approché d'un órahd mohceau d'avoihe, il en prend

un peu dahs un picocin d'argenc,

&

donne l'avoine

&

le vafe an Comce de Papehheim. Le Duc de _Ba–

v1ere mee le premier piar fur la cable ,

&

le R01 de

Boheme pone a boirc

a

l'Empereur _dans

t_iti

grand

gobeler de vermeil d_oré , fans avo1r la Couronne

en tete s'il ne veuc. Les vaiffeaux que les El eél:eurs

employem dans cerce cérémonie; forir cous

&

cou::-

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