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380

EMI

'EMO

fonie c\es rayons dn Soleil, qui empechoienequ'–

élle ne fúc vfae auparavanc. L'Emerfion efe alors la

m~me ch?fe que le

levcr Hdí1tfuc.·

~ oyez HE-:

UAQUE. Ce mot íe die autTi d une, I lan;tte '.lu1

forr;de l'o,mbre d'un_ corps qui ('av,01c ecl1pÍee. LE–

merfion de la [,,une commenée a tt:[le heure.

Voyez

ECLIPSE. A emerfron s'oppofe unmerfion. Voyez

IMMERSION.

.

EMETIQ!!ES. f.

111.

M~dicamens ,, q1ú écanc

pris

i1~–

eerieuremenc fonc fornr par la boucl1e, les mauva1-

fes humeurs qui font _re~ferm~es _dans l'~íl:omac.

Les uns ont une propnete parncuhere qm provo–

que

a

vomir, comme la moyenne écor~e du n?yer,

'la amine de rave

&

d'arroche,

h

no1x vom1que,

l'aCarum , & les f!ems

&

les feLúlles de geneíl:e. Les

·amres concribuent

a

excicer le vomiílemenc, on en

nageane dans le venrrit ule , 011 par la relaxati?n

de fon orífice fuperieur. Si l'on prend de l'eau ~e–

d'e en quantieé , elle produie cee effee , aulli bien

que les bouillons gras ,

la

tiíanne avec du miel ,

&

l'huile commune avec de l'eau

&

du beurre. Ce

moe vit nc du Grec

'iµ.,T"

,

Vomiíiement.

EMEUTIR. v. n. T erme de Fauconnerie. On die d'un

oi(eau de l?roye, qu'/l

émeuttt ,

pour dire, qu'Il

íe décharge le venere ; & on appelle

Emeus,

ce qne

-vuidenc ces forces d'oueaux.

E MI

EMIR. f, m. Nom de dignieé qne les Turcs & les

Sarafins donnenc

a

ceux qn'ils croyenc deícendus

de Mah mee.

11

n'y a que les Emirs qui ayenr d.roic

de poreer le Turban ven ,

&

ils fonc en grande

veneracion parmi ces penples.

E lvI M

EMMANCHE',

E'E.

adj. T erme de Blaíon.

11

fe die

des haches , des faux , des maneaux

&

des autres

choíes qui ont un manche.

D 'a,:,ur

,l

troisfau.x d'a r–

gent

,

emmanchéi:s d'or.

Fureeiere

&

Íes Schoiiaíl:es

diíem que quand on emmanche une faux

a

re–

bours , c'eíl: une arme forr clangereufo , lifez

~

revers.

E.l'vlMARIN ER. v. a. Terme de Marine. On die,

Em–

mariner un Vaiffeau

,

pour dire, Mettre du mon–

de delfus pour le faire alier en mer. On appelle

Gens emmarinés,

Ceux qui par de longs voyaoes

fe fonc accoümmés

a

la mer.

0

EMMIELER. v. a. Terme de Marine done l'uíaoe

n'eíl: pa~general. QQelques - uns duenc

Emmieler

un étai

,

pour dire, Remplir le vnide qui eíl: le

long des eourons des cordes doue l'érai eíl: com–

poíé.

EMMIELLURE.

f.

f.

Onguenc qne les Maréchaux

appliquenc íur le~ en,flures

&

íur les [oulures d_es

chevaux. II eíl: fate d

lm

mélange de miel , de ora1í–

fe,

de eereben•hine

&

d'amres drogues,

&

/;n en

frote les parties incommodées.

EMMORTOI SER.

011

Emmortaifar.

v. a. Faire en–

rrer dans une morroife le bout d'une piece de bois

ou de fer, dinúnué quarrémenc environ du ciers de

fon épailleur.

EMMUSELE' ,

E'E ,

adj. T enne de Blafon. II fe die

des ours, des chameaux , mulees , & autres ani–

maux auíquels on lie le muíeau , pour empecher

qu'ils ne mordenc ou ne mangent.

D 'argent

a

1me

tete d 'ours de feble, emmufalée de g11eule,.

E l\11 O

E.MOLLIENS.

f.

m. Tenne de Ph:umacie. Medica-

EMO

EMP

mens qui_amolliífent les ,dureeés du bas ven;re, ou

des tmTieúrs ou enf!ures. Les émolliens fonr chauds,

comníe l"Alcha:a, ·les racines de lis, les mauves.

Ce moe viene

d'Emotlir;e,

Amollir, éjúi veut di–

re en Pharmacie, Rendée un medioomenc plus'mol

qu'il n'écoie , en le rechauffane , ou en

y

melanc

quelque chdíe qai íoie humíde.

EMOLOGUER.

v.

a. Moe ,au vieux l'<lnaaae, Ap-

prouver:

-

0

0

EMONCTOTRE. f.

f.

Terme

Medecine.

{:-1.tnde

qui ferc

a

décharger les humeurs íupeif!ues dLt

corps. Les parócides fonc les émonél:oires du ce; –

veau. Le veneré & les intdl:ins fonc ('émonéloire

de la premiere digefüon; les reins

&

la veffie

uri-

·

naire, l'émonél:oire de la feconde digeíl:ion ·, &

l'iníenlible crailfpiration eíl: deíl:inée pour erre . l'é–

monétoire ~e la rroi/iéme digeíl:ion, & pour chaf–

fer par la ctrconference du cerps , ce qui s'engen~

dre d'heterogene , & de vicieux dans la nucrition.

On faie venir ce mocdu Lacin

Murns,

Excremenc

qui fort du nez,

·

EMOUSSE' ,

i;' E.

adj. II

fe

dit des fers done lá poin--'

te eíl: rebouchée.

De gueHlcs

a

trois fers de !anca

émoujfés d'argent.

EMOUSSER. v. a. On die en termes de Guerre

,E- ·

mou/fer les ,mgles d'un Bataillon

,

pour dire , En

retrancher les qt1aere encoigniires , en fone que

les chefs de files & les ferrefiles des angles íoienc

diípoíés de eelle maniere , qu'ils formenr un angl e

obrns

&

émouiTé

, approchanc d'une Íeule lione

droiee. Cette diípolition /aitque' le Baraillon qt~ar–

ré deviene oétogone, ce qui donne moyen de faire

feude tous corés,& de preíencer les armes par cour.

EMP

EMPANON.

[.

m. Tenue d11: Charpencerie. Chevron

de croupe ou de long pan. II eienr par en hauc

aux arreíl:iers , & par en bas íur les Cablieres ou pla–

ces foi:mes. Les Charrons nommenr

Empanons,

deux pieces de bois du erain de derriere d'un car–

roiTe , qui écanc accachées aux deux cocés de la

Reche , paiTent fur l'ellieu,

&

débordenc hors dLt

train. ·

EMPARAGER. v. a. Vieux mot. Meccre dans un rana

égal

a

cel ui qu'on a. On difoie autrefois.

Empara~

ger une Fillt

,

pour dire , La marier noblement

&

fans dérogeance.

EMPARLTER.

f.

m. Vieux moe, qui fe rrouve dans

la fignificarion d'Avocat. On a die au/Ti

Parlier

&

.Apar!ier

,

&

on difoie encore

Emparlé

,

pour

Eloquent.

EMPASME.

f.

m. Poudre qu'on

ré~and for roue le

c<?rps , pour caufer de

b

démangea1íon

a

la peau.

11

v1enr du Grec,

¡,..,,f,,.,, ,

Arroíer.

EMPASTELER.v. a. Tennt!de Teincure.Faire pren–

dre le bleu aux !aines

&

aux étoffes par

le

moyen

du pafrel ou de la gueíde.

EMPASTER. v. a. Terme de Peinmre. Les Peimres

appellem

Bien emp4ter,

Coucher les conleurs fans

precipication , les meecre épaiiTes ,

&

couvrir

&

re..:

couvrir plufieurs fois les carnacions. AinÍI on die

qu'Vn

tahler.tt

efl bíenempáté de couleur,

pour dire,

qu'Il e

lt bien n

ourri de couleurs , qu'elles íonc mi–

fes épaiíies

&

coachécs unimenr.

EMPATEMENT. f.m. Ce qui

fert

de pié

a

quel–

que choíe:Ort apoelle

Empaument de muraillc,

la

parrie la plus baÍle du mur. Sa largeur doic etre

proporcionnée

a

l'épaiífeur

&

a

la hauceur que l'on

veuc donner

a

la muraill e. C'en eíl: la bafe , le fon–

demenc. On dir auffi

l'E7?1patemm t d'1m e g ru e. Ce

fonc les pieces de bQis fur leíquelles elle efl: élevée.