Previous Page  395 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 395 / 702 Next Page
Page Background

EMB

EME

E

ME

tr,e '

&

chacune di: o~ver,re par dehors de íix

a

Íept

_::–

piés ,

&

environ de crois par dedans. Leur éleva–

cio'n

fur fa

placeform'e, ell: dt! trois piés du cocé du

canon ,

&

d'un pié

&

demi du coté de la campa-

gne. C'ell: ce,..qu'on 'nomme aulli

Canonniere.

.

folideque l'Hyacinche ,, le Sa phir

&

l'Amethy!Í:e.

Il

y

en a pourcant de íi dures qu'on ne les l~auroic

graver. _Ce font celles de T arcarie

&

d'Egypcc:.

~elques-uns c~mpcenc do.u,z_e forces d'Emeráúdes,

done les unes

fe

trouvehc dans les femes dc:s ro–

chers ,

&

les aucrt!s aux mines de bronze ; mais en

·general on ne connoic que ]'Órieneale

'&

l'Occi–

dencale. La premiere eíl: plus eilimée qué l'aucre,

écanc plus. belle

&

plus cranfparence , mais l'pc–

c1demalt! l'empéme en grolfeur, L'Emeraude faite

en rabie , moncre les objets comrné uh miroir. On

die que Nerón en avoic ·une dans laquelle il yoyoic

ies combacs des Gladiaceurs. Cecee pierré alá ver–

-tú

de relill:er aux venins. Elle preferve de

!'

épi.a.

frpíie '. forn~e la vfae ,

&

gueric lá lepre. On l'ap–

pelle en, Lacm

Smaragdus

,

du Grec

'"'t,.

1

,,.,J.,,

ou

-,_.1,.P,,_,.,J.,

, faic du verbe ,,.,.

1

1,.,.,.,,,

Reluire , qui a

On appé lle

Embrafure de fourneau

,

fa

panie dtt

fournean ,

pa!fe le col de la cornue.

E.Ml3REVEMENT. f.

l'n,

Mánioré d'encailler une

piece de bois , afin a ~empecher qn'nne aucre pieée

joince

&

affemblée concre la premien.:, ne fe haníie

ni fe bail'Ie.

r

EMBRICONER. v.

a.

Vienx mot . Troníper, déce•

voir. Un ancien Pocce__ a die que l'amour ,

Le

plus m'efurable enivre

,

Et le pius fa,ge embricone.

na écé aulli employé poúr meccre en pie,es. On á

d1t encere

Abriconer.

EMBROC.HlE'. adj-. Vieux moc. Caché, affublé.

Si

encontra un C/íevalier

&

Dames toutes embrochiées

·

en

lor chapes qui lor pcnitmce fefoicnt.

EMBROCATION.

f.

f. Tetme dé Pharmacie, Me~

dican1em liquide , huile , décoé'tion , ou aucre

Ji–

queur _, done oh áHofe quelque parcie du corps ,

en

la froccant

a

mefure que la liqneur combe. Ce

mor viene du Grec

¡,.,;

1

,x., ,

Irriga¡ion qui fe faic en

trempa!1c

du

Ji·n~e dahs quelque liqueur, de

(Jpi;i;w,

Pleuv01r , atroter.

l:.MBRONCHIER.

v.

n. Vieux mot.Tomber eh fai–

fant qudqne faux pas.

EMBROUILLER. v. a.

Meare de

confu/,on

,

de

fobfcuri.té.

AcAo. FR, Oñ die eh rérmes de Ma–

r

ine:! ,

Embrouilür les voiles

,

pour dire , Ferler

les

voiles, !·es joindre enfemble.

EMBRUME',

.E 'E.

adj. Tenue de Marihe. On ap~

pelfe

Tems embrumé,

un cems·de brouil!ards, pen–

dane Jeque! on a peine

a

fe connoicre,

&

Ter.rJ

em'bt umée

,

une terre couverce de brouillard. Ce

mot viene de

Brume

,

Bronillard de mer , du

Lariñ

'B ruma

,

qui veut dire , Touce forre de

brouillards.

EMBRUNCHER. v. a. On a die

S 'embruncher

mi

s'embrunger,

dans le vieux langage , pour dire;

Se couvrir ,. s'affubler.

I!

couvrit

fa

face,

&

s'em–

bruncha;

&

ail!-euts ,

Si

s'embruncha dt11s

fan

cha–

peron.

C'efl: aulli un terme de Charpencerie. C'eíl: en–

gager des pieces de bois les unes fur les autres.

EMBRYON. f._m. Terme deMedecine. Fcems,com–

mencemens de formation du corps de l'aniínal dans

le venrte de la mere , avane qu'il aic re~fa tous les

lineamens

&

toures les difpoficions des parcies done

il a befom pour erre animé. Ce l'not ell: Grec

t...

/Je•",

de la parcicule

i, ,

&

de

,

1

úm

,

Germer .,

fourdre

E.MB

g,

UE.

adj. Ternie de Peinture. ~and les cou~

le

urs fonc bien empacées, avant que 9e vernir un

rable;-u , _la décrempe paroír plus embue qtte lapein–

ture

a

hmle.

EMBUCHEMENT. f.

m.

\rieux mor. Abouchemenc,

pompal'ler. On !'a employé aulli pour Embuche,

trah1fon. Borel die qu'il viem de

Bo'Í:

Bois

e

'

'

{i

~· ,

'

roret ou e cachenc les foldacs , comme qui diroir

Embofche.

EME.

EMENDER. v. a. Vieux mot, Corrider. Dans les

Ar:

rets

on

dit Emendant.

.

b

EMERAU_DE. f.

f.

Pierre precieu[e du plus beaú

verd qm fe voye. Elle

dl:

forc agreable a la vüe ,

&

d' ne mariere extremement pure

>

mais moins

Tom,f.

·: écé die poúr

'f<"P_:,,..,,,

EMERI~.

-C

m. P\erre mecalliqué rouge

&

quel–

qnefo1s gnfe,

qui

férc

a

polir

&

-a

brunir l'or. Les

VItners s'eh fervent pour couper le verre ,

&

elle

efl: bonne

a

railler le marbre

&

les pierreries,

a

la

referve

du

diamanc. Cecee pierre eII: dure

&

forc

p~fanee ,

&

on la trouve parciculieremene dans les

mmes d·e cuivre, de

fer

&

d'or. L'Emeril fe réduit

·en une pouclre impalpable dans l'eau de vie ou

dans l'efpric de vm. ~and il ell: fohdu avec le

plomb

&

le fer , il les endurcit:

Il

augmeme me–

me !a couleur

&

le poids de l'or ,-

&

le foic di,:–

vemr rouge. En Latin

Smiris

~u

Smyris,

du Grec

,,.;;,, ou

"f''"'''

,

N eccoyer, polir.

On appelle aulli

Emeril

,

Cercaines dureces qui

fe

rrouvenc dans le marbré; blanc,

&

qui vi·ennent

d'un mélange de cuivre ou d'aucre mécal qui s'y

renconere. Elles y fom de perites taches noires e1i

quelques endroics.

(?n appelle

P-fltée

d'

Emeri!,

ce que l'on ore de

deaus les roues qui onc fervi-a cailler des pier ...

reries.

EMERILLON.

t.

1n. O_ifeau de poihg

~

&

!e plus

pent de tous les oifeaux de Faucon1,1erie. Il

di:

gros

comme un pigeon , vif , nardí ,

forr

bigané ,

&

re!femble ali faucon pour la coulem. Ce\: oileau eíl:

forc

pla1fa"Qc au vol dé la corneillé

&

de l'allouet–

re hupée. On l'appelle en Latín

Varius accipittr,

&

en Greé

'"''{/,,.

i/p«~-

Les Habítans des Aneilles

ont

·dans leurs Iíles un

Emerillon

qu'ils nornment

Gri–

g ri,

a

caufe du cri qu'il jene ,

&

qu'ils exprimenr

par ces deux fyllables. C'eíl: un pecic oifeau dé proyé

qui n'c:ll: pas _plus grosqu'une grive. Tomes fes plu..

mes de de{fos le dos

&

des ailes font rou!fes ca–

d1ecées de noir,

&

il a

lle

deffous du venere blanc

mouchécé d'hermine, il ell: armé de bec

&

de grif–

fes

a

proporcioh de

fa

grándeur,

&

ne faic !a chaf–

fe qu'aux pecics lezards &aux faucerelles qui

fonc for

les arbres, quelquefois aux pecics pou_lecs qu'il crnu–

ve

tour houvellement éclos. La poule luí dorlne la

cha!fe ,

&

fe défend tonere lui. Les Hahitans en

iúangenc; mais il á forc peu de graifü:.

Emerillon

,

eíl: aulli une efpece de canon m·edio:ac

·ere , qui a de longueur rrence-fepc calibres.

_Il

tire

dix onces de fer , ou quinze onces de plomb , &

fe

charge de quinze onces de p0t!dre fine.

Il

y

a

un Emerillon batard ,

&

un Emerillon excraordi"

naire.

Emerillon.

Tenue de Cordier. Marcean de bois

en forme de íiffiet , ayanr au l:¡our

mi.

crochet de

fer , qúi fert

a

cabler la ficelle

&

autre cor–

dage.

EMERSION. f.

f.

Tt;!nne d'Aíl:ronomie.

Il

fe

die

quand une écoile comllience

a

paro1cre , écant

B bb

ij