ENC
(ere aulli pour appaifer come forre de douleur, en le
broyancavec un blanc d'ceuf,
&
l'appliquanc for la
parrie affeél:ée.
ENCENTRER. v, a. Visux moe, qui vem dire En–
ter un arbre, du Grec
""'f"e!!;w
,
Enter.
ENCENQUETA.
f.
f. Yieux mot. Ave~1glement,
I1
vie-nt de
C(Ecitas,
Avfeuglemenc, ou de
C(Ecuttre ,
Avoir les yeux éblc_>ujs, ne voir p-as bien.
ENCERCHEUR. Vj.émc: mor. Celui qui épie.
ENCHAIR. v. n. V1e~x mor. Se proíl:erner.
Il
viene
de
Cadere,
Cheoir,
&
on lit dans Villehardouin ,
~e nos enchaijfions as piés.
ENCHANBADER. v. a. Vieux moe qui a éré die
pour, Enjamber , comme
G
on eílr die,
Encamba–
,
der
,
du 1119c de
Cambe
,
qui íignilie lambe en Lan–
guedoc.
EN C H
AU
C E R. v. n. Vieux mor. Donner la
challe.
ENCHAUSSE',
E'E,
adj. Terme de Blafon.
Il
[e
die
de l'écu quand il eíl: taillé depuis le milieu d'un de
[es cotés, en ciram vers la poince du coté oppofé.
D 'argeat enchaujfé d'azur.
Il y a des écus enchauf–
fés
i
dexcre,
&
d'aucres ifeneíl:re, fuivanc le coté
ou la taille commence.
ENCHAUSSER. v. a. Tenne de Jardiniers. On die
Encha,~Jlér le Ce!eri
,
les Cardons,
pour les faire
blanchir ;
tes .Artichaux
,
pour les garantir de la
gelée.
C'eíl: auffi un rerme de Charron. Enchauíier une
roue, c'eíl: y mettre des rayons.
. .
ENCHE.
C
f. Vieux mor. Canal de prelloir. On ne íe
[ere poi~t ,d'un au tre cenne, en Anjou.
ENCHEOIR. v. n. On trouve dans Froiíl'ard.
Encheoir en grace,
pour, dire, Se mettre en grace.
ENCHEPER. v. a. Vieux moc. Metcre dans lesceps.
ENCHERSER. v. a. Vieux mor. Rechercher.
ENC.J:iEV AUCHURE.
f.
f. Terme d'Arrifan. Jonc-
tion de quelque p·arrie avec une aurre, foir qu ·eJle
fe
falle par recouvtemenc ou par feuillure. AinG on
die
l'
Enchevauchure d'une plateforme
ou
d'une dale
far une autre,
&
on a cofrrume de la faire par feuil–
Jure de la demi-épaiífeur du bois ou de la pierre.
G 'eíl: par enchevauchnre que les ardoifes
&
les mi–
les
[e
couvrent
les
unes les autres.
ENCHEVESTRURE.
[.
f.
Tenne de Cha.rpenterie.
On appelle
Enchev~(lrure,
les deux folives qui rer–
minenc la longueur des cheminées. Le cheveíl:re en
termine la largeur,
&
foílrienc les foli vaux qui s'em–
manchenc dedans avec des renons.
E ncheveflrure,
fe die aulli en termes de Manége,
de l'excoriacion dans le pamron du cheval , qui lui
arrive par la longe du !icol .oú il fe prend ,
&
qui
s'y accroche, lorfqu'il vem [e graccer
le
col avec les
piés de derriere.
ENCHIFERNE· ,
E'E.
adj. Vieux mor. Barbouillé.
Si ne fut aucu;, forcene:r.,
,
.f!.!/,i
fut d'amour enchiferne:r..
'
On die
Enchfrené
dans un aucre [ens ,
&
on en–
tend pa_r un
Homme enchifrené ,
Celui qui a le cer–
veau engagé,
&
plein d'une pimice done il a peine
i
fe décharger.
EN C IS.
[.
m. Vieux rerme de Cotttume. Meurcre
d'une femme enceince ,
OU
de fon fruir, tandis qu'i[
eíl: encore dans fon venere.
ENCLAVE.
[.
m. Porrion de place qui forme un an–
gle ou pan,
&
qui ancicipanc for un amre par quel–
que droi.t, de que que maniere qu'on l'air acquis
1
en diminue la fuperficie. On dit aulli qu'Vn
tuyau de
cheminée ou une cage
d'
efcal,er dérobéfait enclavés
dans une r.hambre,
pour dire , que Ce ruyau, cecre
cage d'efcalier, dirninne lagrandeur de cecre cham–
bre par !'avance qu'elle
y
faic.
T~me I,
ENC
EN C LA V E',
E'E.
adj. Tcnne de Elafoil-. I1 fe die
d'un écu parri , lorfque !'une des porrions entre
dans l'aucre en forme quan-ée , comrne un cenon
qe Menuifc:rie.
Partí enclavé d'argent en gueules
a
fenejlre.
ENCL.AVER.
v.
a. Terme de Charpéncerie. Arre-–
ter une p1ece de bo1s avec une clavecre. On die
au/Ii
Encla_ver les fol,ves dºun plancher
,
pour dire ,
Les encaíl:rer, les faire encrer dans les enrailles d'u..
ne pourre.
1:,es Tailleurs de pierre
[e
fervenc du meme mor,
&
1ls d1fenr
_Enclaver une pierre
,
pour. dire , La
rnettre en ha1fon apres coup anc d'aucres, quoique
de d1fference hameur.
E N CLINER. v. a. Vieux mor. Saluer.
-Et
je
les en-–
cline tres toutes.
ENCLOS , os
E.
adj. Enfermé.
Il
fe
die,dans le Dla–
fon du lion d'Ecoll·e. Ce Royaume p~rre,
D '
or au
ltonde gueu!es, enclos
d-am
un dorlbte trecheurjieun!
&
contrejleuré de m éme.
ENCLOTIR. v. n. TennedeChaíre. OndicqueLe:r
chmzs ont fait enclotir un lapin,
paui: dire, qu'Ils
l'om fair encrer en cerre.
ENCLOTURE.
[.
f.
Terme de Brodeur, Le bord qui
eíl:,_com aucour ~e la broderie, de quelque fa<;on
qu 11
fo1t
ouvrage,
.
«
ENCLUME.
[.
f. _Maífe de fer que l'on pofe for un
gros b1llor de bo1s,
&
for laquelle les Maréchaux
1
les Serruriers,
&
amres Ouvriers de cecee forre,
bammc le fer p0ur le fa<;onner.
On appelle au!Ti
Enclume,
Cerrain omil donr
fe
frrve~r les Couvreurs pour couper l'ardoife.
En termes d'Anacomie¡:, on donne Je nom
d'En–
clume,
a
un pecic os qui en a la forme. Il eíl: dans
l'oreille inrerieure,
&
re<;oit les impreffions
&
les
coups d'un aurre que l'on appelle
Marteau,
qui fer–
venc au fenrimenc de l'ouie.
ENCOCHE' ,
E'E.
adj. Tenne de Blafon.
Il
[e
dit
d'un crair qui eíl: for un are.
Coupé d'or
&
de gueu-–
les
a
deux ares tendus,
&
encochés de tun en l'autr.e,
ENCOLLER. v.
a.
Terme de Doreur. On dir,
Én–
coller le bois
.,
done on veut fe fervir pour d0rer ,
ce qui
[e
fait en
y
appliquanc une ou pluíieurs cou-'
ches de la c~ qu'on a préparée pour cer ufage,
On la prend~me bouillanre , a caufe qu'elle ·pé-–
nécre mieux. Si
e
le eíl: trop forre on y mee un peu
d·ea:u pour l'affoib lir,
&
avec une brolle de poil
de fanglier, on couche la calle en adoucillanc,
{i
c'eíl: un ouvrage uní. S'il y a de la fculpture, on
mee la calle en rapanc avec la brolle , ce qui s'ap–
pelle
E ncoller.
ENCOMBRE.
f.
1n.
Vieux motqui a Ggnifié propre-'
mene les mines d'une maifon qui empechoiene de
la rehárir,
&
qui s'ea dit au figuré pdur Malheur,
de meme
qu'Encombrier.
Le v-erbe
Enc_ombrer
,
fignifioir , Emba:raffer une rue , un paífaee, de
gravois , de pierres
&
aucres chofes ,
&
~n ap–
pelloic figuremenc
Vn homme encambré,
Un hom–
me qui [e crouvoit accablé d'affaires , de meme
qu'on difoit au propre
Vn puit.s encambré,
pour di–
re, Un puirs rempli de gravois
&
d'aucres ordu–
res. On difoic aulli
Encombrement
au figuré , pour
dire,
.Accablement d'ajfl.iElion,
&
e.e mot eíl: demeu–
ré en ufage au propre dans lá Marine, pour dire ,
L'embarr~s que caufe dans un Vailleau la carguai–
fon des marchand1fes; de forre que par une Ordon–
hance du Roi , il eíl: défendu a cous Commandans
for fes Vaiífeaux de Guerre d'y embarqner,
i
cau–
fe
que cer encombrement,c'eíl:-a-dire,le crop grn.nd
poids de ces marchandifes,les rend plus pefancs pour
la navigacion ,
&
moins propres au combar. Borel
dir que ce mor viene de
Combrus,
Abans ou mon~
e
ce