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EPO

qui ferca divers uíage·s , [e!on qu'elle e~ longue

&

groffe. Il y,en a

gm

onc enviran t~o1s pies de l~m–

gueur,

&

qu'on mecau bouc des cotes du Va1fieau

afin d'y pafier de menues cardes. Leur ufage eíl:

defoutenir les pavois

&

les garde"corps. On ap–

pelle

Epontiltes d'entre les ponts

,

celles qui font

pof~es fur un des 17.onts du Vaiffeau polir

foíl.ce

nir cel ui qui eíl: au-deffus. On les nornme auffi

Pon–

ti!les.

EPOPE'E.

[.

f. Tenne de Pocíie. Sujec qu'on Eraice

dans un Pocrne Epique. Ce moc eíl: Grec ,

'"'""í"

&

íignifie pt opremenr, Ouvrage de vers h.ero'iques.

Il

viene d',,,., , Pocme ,

&

de

,,,.,¡,,,,

Fa1re.

E

P O

Q__

U E.

[.

f. T erns fixe

&

cercain d'ou l'on

conmience a compter les années. Les Egypeiens

appelloient

Epoc¡ue S othic¡ue,

J'e[pace de quaere an–

nées qui étoit de quatorze cens foixance jours, au

lieu que quacre de nos années en ont un de 1;1lus, a

caufe de la Biffextile qui eíl:compo[ée de fro1s cens

. foixance

&

íix jours. Apres avoir faie leur année de

trois ,.

&

enfo.ice de quacre Lunes , done chacune

éeoic

1

le eems que la Lune employe a parcourir le

-zodiaque, ou l'e[pace d'environ vinge-huic jours,.

ils la firenc de erais cens foixal}ee , ou de douz.e

mois de trence jours chacun , pour les re~re égaux

avec le,s douze Signes du Zodiaque ;

&

cecre ma–

niere de fuppucer fue long-cems re<;íl.e , ju[qu'a ce

qu'ayanc reconnu de l'.erreur dans ce calcul , ils

y ajoucerenc cinq jotirs , que l'on appell a

Nifi,

fans prendre garde aux íi_x heures done on for–

me un jour de quatre ans en quacre ans , pour éca–

blir l'année birfextile. lis appellerenc cette année de

~rois cens foixance

&

cinq jours

A nnée ~ivile;

com–

me ayanc pour regle le cours du Soleil qu'ils ado–

roient comm<:: un Dieu. Apres diverfes remarques

que l,eur

lit

faire la connoiff~nce qu'ils avoienc de

l'

Aíl:ronomie,ils conformerei:it encieremem leur an–

née civile au cours du Soleil en ajoucanr un jour

a la quacriéme année ;

& ·

cet ufage , cres-ancien

panni eux , a precedé l'invaíion d'Alexandre le

Grand; de forre qu'Eudoxe , qui éeoic di[ciple de

Placan , ayanc tiré par pre[enc ce [ecrec des Pre –

tres Egyptiens , l'apporca dans fa patrie,

&

l'ap–

prit anx Grecs. Cette Epoque s'appelloic en gene–

tal l'

.Annfe Civi!e

&

S

acerdotale

,

& porroic en par–

ticulier le nom de leurs principales Divinicés. Les

Copees ou Chréeiens modernes onc quacre ou cinq

forces de Chronologies. La premiere,que les Orien–

taux appellenc

l'Epoc¡ue de notre Pere Abraham,

tíl:

d epuis la crearion Ju monde; la [econde commen–

ce avec l'Empire des Grecs, & la troiíiéme s'appel–

le

1'Epoc¡ue de Nabonajfar Roi, des Cha!déens.

Elle

n'eíl: ni connue ni generalemenc re<;fte ,

&

n'eíl: me–

me en ufage que parmi les Aflrologues ; la ,quaerié–

me , qui eíl: la plus cornmune , & done [e fervenc les

Ab yllins , eíl:

l'E re de Diocletien.

Ell e fue introdui–

te dans la dix-neuviéme année de fon Empire l'an

de grace

302.

Les Arabes l'appellem

Tarich el–

cupti,

ou

Le calcul coptic¡ue;

les Copees ,

!'Ere

des faints M arcyrs

,

ou

l'Ande Grace ,

& les Abyf–

íins,

Amach Maharet,

ou l'

An de mi(ericorde

,

a

cau[e de l'épouvancable perfecution que fouf–

frirent les Chréciens en ce cems-la , lo_r[que Dio–

clerien

fir

mourir cent quaranre mille perfonnes

aurour de la v1ll e de Copres. L'Ere des Chrétiens

eíl: au/Ii en túage parmi les Copees , & commence

a la nailfance de; JEsus- CHRI ST. Les plus coníide–

rables Epoques de celles que l'on appelle

Sacrées,

c'eíl:-a-dire , qui

[e

rirem des livres de la fai me

E.criture,

font

la Creaeion , le Déluge , la N ai[–

fance d'Abraham , la forrie que les ' E.nFans d'I[–

rncl

firent d'Egypte , la coníl:ruél:ion du Temple de

Tome

f.

EPR

EPU

SalomOl!·, le retour des Juifs de Babylorté,

&

parr

mi les Epoques profanes, ce fon\ le Deluoe d'O–

gigés, les Jeux Olympiques, la fondati01~de Ro•

m~ , l'établifiement des Confuls, l'Empire de Jules

Céfar. Le commencemenc de quelque Royaume

eíl: u_ne Epoque pJ ur les N arions qui

y

fom fojee–

res.

II

s'·en fait aiiffi des évenémens illuíl:res. '01!and

on caltule des T ables Aíl:ronomiques, on appel–

le

,Epoc¡ues

le- te111S prÍSa Volonté d'ou l'on

CO!~•

menee a fuppmer le mouvemenc d'un ou de plu–

íieurs Aíl:res. Ce mor eíl: Grec

;,,,;¡;~,

& viel'lt de

,,,/,¡;11,,

arreter, borner,

parce que _l'époque eíl: com–

me une

horne

que l'on mee; un

point fixe

que l'ort

pci[e a un calcul,

EPR

EPREUVE.

(.

f.

Ejfai

,

experience i¡u'on fait

ile

c¡úelcc.

.

que chofe.

A

e

A D.

FR. C'eíl: auffi un ter–

me d'I1~primerie, & il íignifie

la

pr

1

emiere qui fort

de delious la pre/fe ,

&

dom on corrige les fauces~

foir de lemes, fo1t de mots, avant que d'en tirer

aucune aucre. Les Imagers appellent auffi

Epreuve;

la premiere Eíl:ampe qu'ils cirenc, popr voir s'il n'.y

a rien a corriger dans la planche.

EPROUVETTE.

[.

f. Perite verge de fer que l'on

mee dans un canon de fer avec les limes , lor[–

qu'on les chauffe pour leur donner la rrempe. On

mee ce canon de fer au milieu d'un paquee de plu–

fieurs limes , & apres qu'on a couverc ce paquee de

terre franche , on le met chauffer avec du charbon

de bois dans un fourneau a venc fait de briques,

ou d'une amre force , jufqu'a ce que les limes ayenc

acquis une couleur de ceri[e, ou un peu plus rou~

ge; ce qui fait conno1ere l'Eprouvecre que l'on tire

doucemenc hors du canon.

Eprouvette

[t:

die aulli

d'u,ne fonde de Chirurgien.

EPT

EPTAGONE.

[.

m. Tenue de Géomeerie.

Fígure

qui

a fepc angles & fept corés. On appelle aulli

Epta–

gone,

une Place qui eíl: forcifiée de fepe Baíl:ions,

Ce mor viene

d',,7!.,

Sepe, & de

"llll''"

Angle.

EPU

EPULONS.

[.

m. Pr~tres des Romaihs

qüe

les Pón~

rifes avoient le pouvoir d'~lire , . pour pre~der aux

felhns

&

aux faoofices qu on fa1fo1c en.

1

honneut

·de Jupieer & des aueres Dieux. lis prenoienc garde

íi l'on avoie foin de bien obferver les cereinonies

qui s'y devoiem praeiquer ,

&

quand il s'y com–

meteoit quelque defordre , ils en donnoiem avis

aux Poncifes. On iníl:ima les erais premiers l'an

5

5

3,

de la·fondacion de la Ville. Leur nombre alla ju[.

qu'a [epe du rems de Lucius Sylla Diél:areur ,

& en•

fin Céfar en crea crois aucres , qui firent le nom~

brt de dix. Jls furenc nommez

Epulones

,

en Latin,

du mor

Epult1J,

Feíl:in, banquee.

E PULOTIQYES .

[.

m; Medicamens qui cicátrifenc

les playes _& les ulceres , comrne le

Primulttveris,

la poudre de la racine d'agrimoine ,

&

fur-eouc la

pierre qu'on appelle

Ofleocolle.

Ceux qu'on ap¡¡!i–

que au dehors, fonc le rragacanch , le bol, l'alocs,

la•fo lle fai;ine , les 1'loix de cypres & l'oíl:eocolle.

Ce mor eíl: faic de la prepoíirion

¡,,\ ,_

& d',;;., , Ci–

carrice , qui viene

d.'.;;.., ,

Enrier ,

fam ,.

parfait.

EPUR.

[.

f, TenM d'Archiceél:ure. Deílem fait en

grand conci;e un e murai lle on fur des ais, pour fer–

vir de modele

a

execurer quelque grand ouvrage

de ma1¡onnerie. Quand

l'

ou

vrage eíl: grand , on fait

·

E

e e

ij