3í º
EG A
E
G L
EFFREOUR.
[.
m. Vieux mot. Effroi , fray eur,
EFFRONT EZ.
[.
in.
N om queque!ques~uns 011c do1~-
né a de cerrains heretiques , qui [e d1fo1enr C hre–
ti'ens , prétendant q ue ~'ecre rac\é
)e
from _a
VéC Ull
fc: r juíques a l'effufion dn fo ng
&
Y,avott enfu1te
aopliqué de l'hnile , c'écoir avo1r re~u
1~
bapceme.
Cela les
fit
nommer
Ejfronte:t .
Ils, d1[ment _que le
faint E[prit n'éroit aum:! chofe,_qu une .111Íp1r~aon
qn on fentoit
da.ns!'ame,
&
qu
11
y avon de
1
ldo–
larrie a l'adorer lis s'c:le verenc vers l'an
1534·
EFF-
RAYE.
[.
f. Viettx mor, qui a éré die pour 1:-refaye
eípece d'oi.feau de nuit de manvais augure. .
,
EFFRAYE',
E' E.
adj. Terme de Blafon.
ll
fe dn d un
( heval Jorfqn'on
l_e peinr dans un~ aél:ion ram~
panre. D u C a oe fa1t vemr ce mor
?
Effe_af!u;s,
qui
a été die au m
e !ens dans la ba!Te Lanmte.
EFFUMER. v. a. Termcde Peinture.Peindre unecho –
[e
legeremenr,
EGA
EGA IL.
[.
m. T erme de Chalfe Roíée du maán. On
die, q uand° on, va au bo1s : qu e
les_~"hiens
,,,,
vcu–
lcnt bien dans l égad.
Les C h1ens d egail_ne valent
rí en dans le haur du jour ,
&
rout au concraire les
hiens du hauc du jour ne valent cien dans l'é-
gail.
.
EC, LE',
E'E.
adj . T erme de Fauconnene. On appell e
O,fc,w ég11lé,
un O i[enu qm pone des moucherures
b 'anches fu r fon dos , q u'on nomme
Egt1l1~res.
EGA LISER v. a. V1eu x mor qui n'a plus d'u[agé qu'au ·
P a!ais p ur fignifier , R e1 dre !es p:mages ég,1ux.
On die
:lllfli
Egalifation
,
pour dire , ~upplémenc
d e parcages.
EGAL!TE'.
[.
f.
Cowformiré
,
re./femblancc
.
propor–
rion
,
rapport enrre chafes pareilles. .
~
e
A
o.
F R.
Egalité,
en termes d'A!gebre, fig111he
la compa–
raifon de deux grandeurs égales en efter & en lct–
rres. De l'équation on viene a J'égalicé en chan–
oeant une leme inconnue c:n une aurr e , par laquel–
le les deux memb res de l'éq uacion [01enc rendus
égaux. On appelle,
Simple égal,ré,
quand dans la
folurion d 'un probleme en nom~res q u'on veuc
rtndre rationnelle , on a une pu1flance
a
ég:iler :14
quarré ou a une amre pu flance plus é evée. Si on
a d eux ou trois puiff.-i.nces a égaler chacune au qu:ir–
ré , cda s'appelle
Doublc égal,ré
,
ou
Triple ég,i–
l1tt'.
EGAROTE'. ad j. On appel e
Chevt?l égarot é
,
en
rermes de Manege, un C heval qui eíl: b e!fé au g:i–
ror. Ces forres de blelfur~s
[e
gneriífent difb ctl.e–
menc.
EGL
EGLANTIER.
[.
m.
orce de ronce qui a les brn n–
ches gamies d'épines
&
de feni!les larges.
'eíl:
une planee de moyenne grandeur entre l'arbre &
l'aiibriffeau. Elle porte d es rofes fa uvages , fembl a –
bles
a
celles de damas. Son
fruir qu'on appelle
Gratecttl
,
eft long & tour plein d e graine. Galien
dir que les feui.lles de ronce , [es rendrons , fes
Reurs , fon fruir,
fo
1
acine ,
fonr manifeíl:em enr
:iíl:ringens, avec cene difference que les fouilles for–
rour qn:md elles commencenc :\ venir , onr une
grande aq uoficé , ainfi que les germes ,
&
bien peu
d'aíl:riél:ion ,
&
qu 'en les machanr elles gnerifknc
tomes forres dºulceres de la bouche,
&
fom pro.
pres :\ fouder les playes. Q uanr
a
fon fruir
, il
:ijoíhe , qu'il a un fue moderémenr ch2ud. On le faic
fecher & verd & mC1r
{ºur
le garder , parce q u'a–
tors il eíl: plus dellic:iti
qn'érant recenc. Sa fleur a
EGL
EGO
la meme propriécé que fon fruir fans erre mur '
&
!'un
&
l'aurre fonc un fingnlier remede pmtr les
dyíenreries , flux de vemre
&
crachement de fan g.
Sa .racirie , OLttre fon aíl:riél:ion , eíl: penetran ce, ce
qui la rend propre
a
rompre ,
1k
a diminuer les
p1erres_ des reins. L 'Eglanner s'appelle
CanirubUI
en Lann ,
&
en Grec
,u,J,r.,..,., ,
de ,,.,;,, Chien, &
de
13~,,.,
,
Buiflon , ronce.
,
EGL ANTINE.
[.
f. Fleur de l' Eglanrier. Dans les
Jeux floranx qui íonr érablis
a
Tou lou[e, il
y
a pour
l'un des prix une Eglamine d'arcrenr.
EGLEGME.
[.
m. Med1camenc u':i peu plus épais que
le miel, qn'on fait pour remedier aux incommo–
dJtés du poumon
~
& .de la rrachée
arrere. Ce
1;nor eíl: fair de la parricule
~~'
&
de
.>,¡{,¡;,,,
,
Lecher,
a caufe que ce medicamenr [e prenden lechanr, ce
qui fai t qu'il conle plus doucement ,
qn'il emre
in[enfib!emenc dans le poumon. L 'Eglegme de pa –
vor
e!t
bon pour incrafl er les humeurs fubri .es , &
celui de
Caulibu1
,
& de [qui.lle pour incifer & pour
d érerger.
11
y
en a q ui fonc propres
a
d'amres ufa–
ges, comme
a
confolider des Lll<;eres. Les Mede–
cins :ippellcnrordinairemenc ce medicamenc
L ohoc,
qui eíl: le nom que lui donnenr les Arabes. En La–
rm
L inElus.
EGL!SE.
[.
f. Lieu d eíl:iné pour le Serv·1ce divin ,
C'e/l:, eu égard a l'Archiceél:Ltre, un grand Vaif–
feau lon g , qui a un Cha:ur , une N ef , des Cha–
pel les , &c. L' Eglife de fainr Pierre de Rome, e/l;
appellée,
Eg l,fe P o11tiftcale,
comme éranrce!l e dL1
Pape.
Eglife Patriarchale,
eíl: celle oú il y a un Pa –
u~a rche. On appelle ,
Egt,fe M etropoliraine
,
ou
P nmatiale,
celle ot1 il y a un Archeveque;
Cathe–
d rale
ou
Epifcopale,
celle oú il y a un Evéq ue ;
Collegude,
celle que deffervenr des Chanoines;
Pa–
ro,Jfiale,
celle qm eíl: deflervie par un Curé , & dans
laqueile il y a des Fonrs; autrefois on la nommoi~
Cardinale.
OJ:¡and
:i
catúe de la rrop grande éren–
due d ºune Eglúe Paroi.lliale on lui en donne une au–
tre pour aide, on l':ippelle
Succurfale.
Cc:lle que
l'on nomme
Egl,fe
Co11vent11el!e ,
eíl: l'Egli[e d'un e
Abl.,aye , d 'un Prieuré , ou d'un Monaíl:ere , ot\ les
Religieux fonc le fervice . Ce mot viene du Grec
E
0
x.x7'.-la
'
Afiemblée
J
lieu m\ l'on haranguc:.
On appelle , quanc au bacimenr ,
Eglife jimple
,
un e Eglúe qui n'a que 1~. Nef
&
le Cha:ur , &
Egt,fe
a
bas cd•és
c;elle qui a
w1
rang de porriques
en fac;:on de galeries vourées av ec des Chapel les en
fon pourrour.11
y
en a qui fom a doubles bas cotés,
c'eH-a-dire , q ui onr deux rangs de galeries dans
leur pourr0ttr. 11 y a aufli des Egli[es qui fonr en
Croix grecque,
&
d 'aurres
en Croix lati,re.
Les pre–
mieres fonc ainfi nommées a cau[e que la longu eur
d e lt Ltr ccoiíée éta nr égale a la longueur de laNef,el.
les onc la fi
0
ure de la
roix des G1ecs. L es aurres
fonc celles dom la N ef e/l: p
1
us longue que la croi–
fée.
e les dom le plan eíl: d'un cerc!e parfai r, fonr
appellées
E ~l,fes en roronde.
La diffe~ence q u'il
y
a entre
EgL;fe /o llte rraine
,
&
Eglifr. b.tffe
,
qui
fonr roures deux Íons un e aucre E?;li[e , c'eíl: que
la fou rerraine eíl: be:mcoup p
1
us baffe qu e !e rez de
chaufTee , au lieu que l'Egli[e baile eíl: précifémenr
:iu rez de chaulfé e.
EGO
EGOGER. v. a. Les T aneurs di[enc,
Egoger un
v tau,
pou r. dire , O cer av ec un courean tranchanc !es
extrémitez foperflues d 'un vean du coté de la queue
& les oreilles.
EGOHINE.[.
f.
T-erme d ' Arri[:m. Scie
a
main qui a