ECO
ECO
ECO B A NS. f. m. p, Tenue de Marine. Grands
trous qui fonc pofés de pan
&
d'aucre fur l'avanc dtt
Navire. On les appelle aulli
E cubiers.
Ceíl: par ces
trous qu'on palfe les cables quand on veuc mouil-
ler.
,
E
C O F R
A
I.
f.
m. Sorce de cable fur laquelle les
Cordonniers, Selliers, Bourreliers·
&
aucres caillenc
&
préparenc leur befogne. ~elques-uns difenc
Ecofroi.
ECOINC,ON.
f.
m. Pierre qui dans le piédroic d'u·
ne porte ou d'une croifée, faic l'e1~coigi:i,ure de l'em–
brafure. Q!!and le piédroit ne fait pas parpam, cet-
re pierre
dl:
joince avec le lanci.
·
ECOLE.
f.
f.
Lieu
011
l'on enfeigne les Lettres
&
les
Sciences.
AcAD, FR,
Il
fe dit en termes de mer,
d'une Académie établie dans un déparcemenc pour
apprendre aux jeunes Officiers
&
aux Gardes de
Marine ce qu'il
fauc
qu'ils fc;achent. On appelle aulli
E cole,
un Vailfeau que le Roi fait armer pour l'in-
11:ruél:ion des memes Gardes de Marine.
E cole,
eíl: aulli un tenue de Manége,
&
Ce
9it de
la' lec;on
&
du crava:il, tant du cavalier que duche–
'val. On die qu'Vn
cheval a de t'école
,
qu'
llfournit
bien
a
t'école,
qu'Jl
va un pas J'école,
pour dtre,
qu'Il a été bien dreflé ,
&
qu'il .manie juíl:e.
·ECOLLETE' ,
E',E,
adj. Les Orfévres appellent
E col–
letés
,
Cercains ouvrages ou vai!Teaux échancrés ,
arrondis
&
étrecis ,
&
qui- ne fonc pas caillés
a..
p:ms.
ECO
PE.
f.
f. Terme de Chirurgien. Diviíiondes
parcies char~ues , par laquelle on cranche
&
coupe
une parcie gangrenée ou chancreufe.
,
Ecope
,
eíl: aulli une efpece de pelle un peu creu;–
fe
qui a un rebord de chaque coté,
&
avec la–
quelle on vuide l'eau qui entre dans les baceaux
for les rivieres. Du Cange die que ce mot viene ,' e
Scopa
ou
Afcopa,
Vai!Teau portatif
ou
l'on mee de
l'eau.
ECORCE.
l.
f.
Pe/Ju
d'un arbre ou tfune plante boi–
faufe.
A
e
A
o. F
R,
Diofcoride ·, parlanc de
l'é–
corce d'encens,
die que la meilleure eíl: celle qui eíl:'
mallive, gra!Te, odorante, polie, li!Tée
&
qui n'eíl:
poinc cartilagineuf<;:, On la fophiíl:ique en y me–
lanc de l'écorce de Pin ou de celle de fa pomme:
rnais le feu en faic découvrir la fraude, les amres
écorces ne jettant qu'une fumée fans odeur
&
fans
nulle llame ; au lieu que celle d'encens s'enflame
auíli.-toc,
&
rend un parfum cres-agreable, Elle fe
brule ,
&
a les memes proprietés que l'encens.
Prife 'en breuvage, elle eíl: bonne
a
ceux qui cra–
chenc le fang. Elle remedie aulli aux cicatrices des
yeux
&
aux ulceres 0rds
&
concavés. Selon Galien
l'écorce d'encens eíl: évidemmenc aíl:ringenre,
&
par confequenc fon deílicacive. Elle efr compofée
de parties plus gro!Tes que n'eíl: l'encens ; ce qui la
rend moins aigue,
&
la fait ordonner
a
ceux qui
crachent le fang, aux foiblelfes
&
flnxions d'eíl:o–
mac
&
aux écorchemens d• boyaux , en la melant,
non feulement aux rnédicamens qui s'appliqnenc
par ~ehors , mais au!Ii
a.
ceux qu'on prend par
dedans.
·
ECORCHE',
E'E.
adj. Terme de•Blafon. Il
fe
die des
loups de gueules ou de coulenr rouge.
ECORCHER. v. a. Parmi ceux qui jettent des figu–
res de bronze, on dit,
Ecorcher une figure de terre
ou
de
cire qui doit fervir de noyau
,
p0ur dire, La ra–
rifler pour ladirninuer
&
orer de fa _gro!Teur.
ECORCIER.
f.
m. Barirnent coníl:ruit aupres d'un
moulin
a
tan pour fervir de magaíin
a
meccre les é-
ECO
corees de chene,qu'on ne doic poinr lai!fer
a
la plui e,
a
caufe que le fe! s'en décacheroic; ce qui leur fe_
. roit perdre come letlr vercu.
ECORE.
f.
f. Tenue de Marine. Coce efcarpée. On
appelle
C&te en écore,
une Core qui eít caillée en
précipice
&
a
plomb. Il
n'y
a poinc d'Ecores plus
celebres que celles du banc de Terre-Neuve.
On appelle auíli.
Ecores
,
les Etayes qui foucieñ–
nenc u~ Navire candis qu'on le coníl:ruic ou qu'on
le refa1c.
·
ECORNURE.
f.
f. Tenue de Ma~on. Eclat qui fe
fa1t
a
l'arece de la pierre lorfqu'on la raille, qu'on
la monte, ou qu'on la pofe.
ECOT. f. m. Tenue des Eaux
&
Forers. Tronc ou
groíie branche d'arbre ou l'on a laiífé les boms des
branches qu'on en a coupées, ce qui fait que la
1a1ll_e n'en eíl: pas unie. On
.ª
écendu ce mot pour
fignifier ce que chacun do1t payer pour fa pare
d'un repas ,
a
caufe qu'on le rnarquoit fur des
taiiles.
Ecot,
s'emploie aulli dans le Blafon,
&
s'entend
égalemept d'une groífe branche d'arbre oú font de–
meurés les boms des menues branches coupées.
D 'argent
a
trois écots'droit1 dejinoplé.
ECOTARD.
[.
m. Terme de Marine. Grolfe piece
de bpis qu'on mee en rebord
&
en faillie fur les co–
tés du bordage le long des ceintes du Vai!feau, pour
fourenir les haurbans,
&
les rejetter plus au large,
en force qu'ils ne porrent point concre le bordage.
On l'appelle aulli
Porte-haubans.
ECO TE',
E'E,
f.
f.
Terme de Blafon. Il fe die des
rroncs
&
des branches d'arbres dont 01ya coupé les
m!;!nues branches.D'a.:<.ur
a
la bande écotée d'or.
On
appelle
Croix écotée,
U ne croix dom le mÓnt:¡.n e
&
les branches ont plufreurs chicocs ou na:uds. On le
die aulli d'un cheval dont l'écoc d'une fouche a pa–
rié le pié.
ECOUET.
f.
m. Tenue de Marine. Groífe corde
qui va en diminuanc par un bouc. Elle ferc
a
amu–
rer la ve>ile de mifaine
&
la gr:mde·voile. Il y a des
Ecouecs qui n'éranc poim amurez , fom oppof~s
a
ceux du vent. Voyez COUETS.
ECOUFLE.
[.
f. Efpece de milan qui vole fans bruit
&
qui entrecoul:'e l'air prefque fans bame l'aile.
Il ne fe branche prefque jamais ,
&
n'a poinc de
' peine
a
voler entre deux airs. On l'appdle en
Latin
Milvus.
ECOUTE.
f.
f.
Tribunes
a
jaloufies , au travers de[:.
quelles ceux qui ne veulent pas qu'on les voye
dans les Ecoles publiques , écoucent ce qui s'y die
pendanc les ntl:es.
ECOUTES. Tenue de Marine. Cordages qui fonc
deux branches ,
&
qui font frappées aµx coins des
voiles pourles cenir dans uneíimatio!}qui leur fa!Te
recevoir le vent. On appelle
GraníPs
EtoHtes,
Cel–
les qui fervQ!nt
a
bander la grande voile. Il en eíl: de
meme des
Ecoutes
4e
mifaine
,
&
des
Écoutes dCJ
perroquets.
On appelle
Ecoutes d'artimon
,
Celle
qui en borde la voile
a
la poupe. Les
E coutes de
hunes
bordent les huniers,
&
les
Ecoutes defiv,¡di'ere
fervent
a
border la voile du mar de beaupré. L'-E
4
coute des bonnettes en étui,eíl:
ce qu'on appell e
Fauffe
icoute.
On dit
Haler fur les écoutes,
ponr dire, Ban–
der les écoures ;
&
Alter entre deux écoutes
,
pour
dire , Aller venten poupe. On dir au/Ii,
Avotr les
écoutes largues,
quand les,Ecouces ne fonc point ha–
lées,
&
que le vent eíl: favorab)e , quoiqu'on ne
l'ait pasen poupe. On die encoFe,
N aviguer
l'
écou–
te
a
la main,
lorfqu'éranc pa~ un gros _teius dans
une chaloupe, on
e/1:
comramc de _remr l'Ecome
pour la larguer felon qu'il en eíl: befo111.
ECOUTE',
E'E,
adj. On appelle el.l ~ermes de Ma–
z
z
iij