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ECT

ECU

q11eufes s'endurcilfentfocceJ1ivement par le moyen

de l'acide qui ne tend qu·a

les

coagulc:r , e.e

qm

encendre des lfomeurs dures

&

reíiíl:antes au tou-

D

d

,

·

r

cher, qit'on appel!e

Scirrts,

ans tes parnes ian-

ECU

On appelle

Ecu

,

en termes e I31afo11, le cha mp

ou l'on pofe les pieces

&

les me

les des armoiries.

$a figure eíl: quarrée ,

a

l'exception dn coré d'en–

bas qui eíl: un· peu arrondi,

·&

qui a une maniere

de poinie an •milieu. L'Ecu anüque éroir couché

avec le cafque a/lis fur l'angle fenefl:re,

&

fa figure

la plus o.rdinaire écoic triangulaire , un peu auon–

die aux corés. L'Ecu en banniere des Seigneurs

fümnerets étoicquarré.

Il

y a eu quelques anciens

Ecus échancrés

a

droitpour fervir d'arrers

a

la lan–

ce, d'aurres en ham pour erre faci\em.ent accollés,

&

d'autres aux _deux cocés , pour le repofer fur les

bras. Les ltaltens ,

&

fur-tout les Eccleíiaíl:iqnes,

fe fervem plus fouven~ de l'Ecu ovale. Les Efpa–

gn9ls le porrem arrondi en bas ,

&

les Allernans

de

differenres fa~ons en carcouche. Les Ecus partis ou

acc0llés fonr cenx des femmes mariées,

&

l'Ecu des

filies eíl: po[é en lofang~.

guines,

&

E cro!telles

dans les glandes. Ce_lles dll

col

font quelqnefois pendantes

&

paro1íienr

c:n

dehors. ~elquefois elles font eu1barraffées avec

les panies voifines, Les Ecrouelles font dun~s ou

tomes blanches

&

fe,nblables-aux amres parnes

&

fans douleur,

&

alors on les nomme

Vraies & le–

gitimes,

ou bien elles fonc doulo.ureu[es , piquan–

·tes

&

livides ,

&

elles fonc appellées

Fauffes

ou

bátardes.

L'abondance de l'acide vitié

&

corrom–

pn les rend chancue.ufes. Les legitimes

t:0J1~

~eni–

gnes. Les bacardes ont beanconp de mahgmre ,

&

on ne doit jamais y noacher pour les guenr. Qian~

on ne pene refoudre ni amollir les Ecrouelles, il

fam les mener a fuppuration ,

a

quoi ~Lles rende~t

quelqnefois d'elles-meines. On ne do1t pas ou".'.'.·1¡:

la rumeur aul1i-ronque la foppurauon eíl: achevee.

Il

fam laiífer l'abces fermé autant i:¡ue l'on p.eut,

afin que la plus grande panie de

la

glande fcrophu–

lenfe fe cha11ge en pus. ~and les glandes font

pendames , elles doivent erre liées

&

ferrées peu

a

peu avec un

fil

ou un crin de cheval, afiu que s'é–

tant flécries , elles rombent d'elles-mémes. Lorf–

qu\:lles font renfermées dans lenrs propres túni–

qnes, les refolucifs

&

les fuppuratifs écant alor~

inutiles, il fanc que le Chirurgien faile l'operation,

&

cela de celle forre--tJ.u'il extirpe toute la membra–

ne,s'il ne

fe

crouve point de grands vaiífeaux ou des

nerfs qui aboutilfent a la glande,

11

y a des reme–

des internes

a

joindre a ceux-ci qui fonc excernes.

Le mot d'Ecrouelle viene du Latin

Scroph<t,

Truye

Les Grecs appellenr ce mal

y,o,

1

lt,

,

de

vi

1 ,, ,

Pour–

ceau,

a

caufe que les pourceaux font fujets a avoir

de

Cys

rumeurs fons la gorge.

ECUAGE.

f.

m. Terme de Coi'tturne. C'eíl: ·un droic

au fervice de Chevalier qui eíl: appellé

Serviúum

fcuti

dans les v1eux rieres.

11

fe die aufli du dro:r

que l'on paye pour s'éxempter du fervice, ou pour

faire fervir un aucre en

fa

place.

. ECUBIER.

f.

m.

On appelle

Ecubiers

,

en termes

de mer , des crous ronds qu'on fait aux deux corés

de l'avant du Vaiíleau, pour paífer les cables quand

on veut rnouiller,

ECRO

UI. adj. Tenne de rnonnoye.

U

fe dit del'qr ,

de !'argent

&

du cuivre , quand ou l'a battu long–

tems

a

froid, en forre qu'il faile relfort. On le die

auffi despieces de rnonnoyes durcies a la forcie du

moulin ,

&

qu'il fam faire recuire.

E

C RO U IS SEMEN T.

f.

m. Terme de Mon–

noie. Endurcilfemenc qui arrive aux pieces rnon–

noyées par la force compreilion qu'elles onr, fouf–

ferte en les marquant.

Ecrouiffement,[e

die auili chés

les Arcifans de tous les méraux qt1'on a forcemem

battns

a

froid.

EC T

E C T Y

f'

E'.

f.

f. Tenne de Medailliíl:e. Empreinte

d'un cachee ou d'une medaille. C'eíl: auili une co–

pie figurée d'une infcripcion , ou cile quelque amre

monurnent amique. Ce mot viene d'¡,.,.,.J.., , Ex–

_prirner , former.

E CU

ECU.

[.

m. Ancienne arme défenfive , que la Gen–

darmerie qui combactoit avec la lance , porcoic an–

trefois aubras. Elle écoic faite en forme de Bou–

clier leger ,

&

l'on y peignoit des armoicies

&

des

.devifes , lorfqu'on paroiiloic dans les cournois avec

cecce,Corte d'arme. Ce mot viene du Grec ~,.t,or,

Cuir, d'ou l'onafaitle LatinSCHtum, acaufe que

les pr,emiers boncliers ont été faits de cuir. Les

Ecus on Boucliers des an.ciens Gau\ois écoienc

íi

gros que rom le corps en éroic converc; ce qui obli–

geoi e a les faire poner devant Coi. Ils avoient denx

anfes de emir par dedans,

&

l'on y palfoic le bra¡

~anche pour s'eníervir

a

parer les dards.

ECUELLE. f. f.

Piece de vaiffelle d'ai-gent, d'étain,

.

de bois,

de

terre

,

&c. fans rebord

,

qui fart

a

mettre

du bouillon

,

du potage.

AcAo. FR. On appelle,

Ecue!!e

,

en termes de mer , cercaine plaque de

fer fur laquelle tourne le pivoc du cabe!tan. Nicod

dérive le mot

d'Ecuel!e,

qui eíl: propremenr un uf–

tencile de rabie, de

Scutel!a,

a

cau(e ·qu'elle eílf

creufée en forme de bouclier. Borel le fair venir

d'Efcu!us

,

forre de chene ,

a

caufe que les premie- ·

res Ecuelles onr été faires de chene , qui eíl: rnoins

fnjec

a

fe fendre que les amres bois. D'amres ven–

lene qu'i\ vienne de

Scude!,

qui íignifie Ecuelle en

langue Celcique.

ECUISSER. v. a. Ilfe dit des Adnes qu'on éclate e1~

les abbaranr.

ECUME. f. f.

Efpece de monffe bl,inchátre qui fornage

fur l'eau ou fur que/que a,ut;·c liqueur agitée ou

échaujfée.

AcAo. Fn.

Ecume de mer.

Pline die qu'il y e1;1 a de quatre

force ' !'une cendrée , épaiile & d'odeur apre,

l'autre molle

&

douce ,

~

qui a l'ocl.eur de la

mouífe de lamer ; la troifiéme, faite en facon d'un

ver blanc;

_&

la derniere plus trouée,

&

fet~blabl~

a

une éponge poµrrie. Il e{\: de l'opinion de ceux qui

croyent qu'elle eíl: faite des nids des óifeaux que

l'on appelle

!!A

!cyons

,

&

gue c'eíl: .de-la qu'on l'a

nommee

.A!cyonium

,

ma1s Matth1o!e prefere le

fenciment des autres qui ti.ennenc , que le nom

d'Alcyonium lui

efl:

venu de ce que les Alcyons

fonc leurs nids fur !'arnas de cect.e écume qui florre

for lamer ,

&

qui viene de fon limon. Diofcoride

parle de cinq écurnes de mcr. La premiere eíl: épaif–

fe,

verte , apre au gofac, faite en maniere d'é–

ponge, d'odeur facheufe , pefance.

&

[encane le

poiffon. La feoond.e , eíl: fom.blable auffi

a

une

éponge crouée, caverne.ufo , legere ,

&

approche

de l'odeur de la mouile de la mer. Ces deux pre–

mieres font bonnes pour les dartres , feux volages

&

gracelles

&

propres

a

embellir la pean. La troi–

fiéme qui eíl: faite comme cle,s perirs vers,

&

plus

rouge que les amres , eíl: bonne pour ceux qui 01{c

peine a uriner. Elle eíl: bonne auffi au mal de reins,

au mal de rate , a l'hydropifie

&

a

la gravelle. La

quacriéme reílemble a la laine gra!fe. Elle eíl: forc

le¡¡,ere , a plufieurs concavirés,

&

les memes pro-