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366

ECP

ECR

néae,

Pas écot<té.,

un Pas d'école d'un Cheval, un

pa~ i:acourci qui écoute les ca!ons,

&

qui ne fe jet–

.te fur· l'un ni fur 'l'autre. On appelle . au!Ti_

Chev~l

écouteux

,

un Cheval qui faute au heu d aUer en

avanc,

&

qui ne parcanc pas d~ la mam franche_–

menc, ne fournit pas ce qu'on hu demande. On d1t

autrement,

Cheval r.etenu.

ECOUTlLLE.

[.

f.

Ouvermre quarrée dans le tillac

pour defcendre fo~s le fond. E_lle_et!: faite en forme

dii trappe,

&

bordee par _ les h1!01res. On clic,

Fer–

mer_les écoutilles,

pour drre, Fermer le fondde ca–

le du'Vaiileau.

Il

y a ordinairemenc quarne Ecoutil–

les , la grande Ecoutille, celle de la folfe aux cables,

celle des vivres,

&

celle des foutes. La premiere eíl:

entre le mat de mifaine

&

le grand mat; la [econde,

entre le mat de mifaine

&

la. proue; la trciíiéme ,

e¡me le grand mát

&

l'aftimon;

&

la derniere, entre

l'arrirnon

&

la pouppe.

Ecoutille

a

hu;t pans, [~

ditde pluíieurs perites

pieces de bois plates,qu'on aílemble de telle maniery

qu'elles ont la figure d'un oél:ogone. On couvre cecte ·

écoucille d'une braye,

&

elle fen a couvrir l'écam–

brai de chaque mácfur le pone.

ECOUTILLON.

[.

m, On appelle

Ecoutillons,

des

diminutifs d'écoucilles que l'on fait dans les paneaux,

cºeíl:-a-dire, dans les trapes ou pones qui ferrnenc le"s

écomilles.

ECOUVILéON.

[.

m. Iníl:rumenc prppre a nettoyer

nn canon. On le fait proportionné a la longueur de

la piece ,

&

il [ere a la rafra'/chir lorfqu'elle a ciré.

Cee in/bQmnenc eíl; compo[é d'une hampe

&

de deux

bocees el.e .bois avec un morceau de peau de momon

.&

d e J·a laine aucour de !'une des bocees ponr nee–

toyer le dedans despieces d'artillerie.

On appelle auíli

Ecowvillon ,

Ú

ne force de balai

avec Jeque] les Boulangers

&

les Patifiiers neccoyenc

lem four apres que la braife en efe otée.

ECOUVILLONNER. v. a. Se fcrvir de l'Ecouvillon

pour neecoyer une piece d'anilleri.e. On die de me–

me,

Ecouv il!onner Le four.

ECP

EC

p

HRA

e

TI Q_UE

s.[.

m. Méclic::imens qni-

Ont

la

vercu de déboucher les conduits , ce qu'ils font

par leur humeur leme

&

vifqueu[e qui empe rre

tout ce qui caufe de l'obíl:ruél:ion. Si elle eíl: cau[ée

par une humeur vifqueufe

&

gluance , il fauc [e

fervir d'un Ecphraél:ique qui actenue

&

incife. S'il

s'y rencontre quelqne dun;té , il faut

y

¡oindre une

q ualité emollience. Ces médicamens fom l'auron-

11 e , l'::iriíl:oloche,

le

Cen.taurium minus,

le

Sigillum

S alomonis,

l'écorce de tamaris , l'abfynthe, le ch;i_

mredris, le fue

de

limon , !'iris , les raci11es de cap–

pres, l'hylfope, l'agrimoine , le nitre, le miel, le

fuere, le lai clair, la [colopendre ,

&

aucres. Le

mor a '

E cphraFlic¡ue

e(l: Grec ,

&

vienc d',,.q,

1

,¡.,.., ,

gui vem aire, Délivrer l'obíl:ruél:ion.

ECR

E C

~

E VIS: E.

[.

f. Poilfon teil:acée qui na1t

:ll!X

n v1 eres

qm

coulenc des montagnes ,

&

dans les

eaux fraiches. Il a le corps rond , la rete large ,

c~nrce

&

_pomme avec _quatre cornes par devanc.

L Ecrev1!Ie ne nage pomt avec fes piés qu'elle a

au nombre de quacre d e chaque cócé avec deux

bras fourchus, mais el1e

[e

fert de

fa

queue qui eíl:

compo(ée de cinq ailes, pour frapp.er

&

oonffer

l'c::au. Elle emploie ce meme mouvemem 'a mar–

cher fur terre;

&

c'eíl: ce qtú faic qu'etle na re..:

n¡lons. Elle n'a poinc de p;:tupieres, ce qui lui eíl:

EC R

commun avec beaucoup de poiffons,

&

a fc::ulemenr

crois dems placées au fond de fon venrricul e, Les

Ecrevices onc deux pierres rondes

&

b!anches dans

la cec_e qu'on efüme bonnes pour la gravelle, mais

0'n

ne les i;rouve que quand elles pofemleurs écaiL

les,

Il

y

a au!1i une

Ecrevice de mer.

C eíl: un poif–

fon rouge,

&

femé de perites taches qni ne differc

de l'Ecrevice d'eau douce que par

fa

grandeur. Ni–

cod faii: venir ce moc de l'Allemand

Crebs,

ou dti

Latín

Carabus.

M, Ménage le dérive de

S carabifca,

fait de

Scarabus,

g_u'on a dit pour

Corabus,

ou de

l'

Anglois

Cra'b-.fish,

qui íignifie Ecrevice. On l'ap–

pelle en Lacin

Aftacus, Can,cer.

Sa chair eíl: froide

&

humide. Etanc pilée

&

appliquée enfuice fur le,

reins ou ailleurs en forme de caeapla[me, elle appai–

[e la chalenr qui y peut erre

&

diminue. les

d0n–

leurs.

On

[e fer\ de l'Ecrev,ice entiere br9yé©

&

réduite comme en onguent pour en oindre l'anus

pendanc les douleurs des hemorroides. L'Ecrevice

rédtúre en cendre

&

pri[e avec de la racine de Gen–

ciane,

&

aucres [emblables, reíiíl:e a tomes forres

de venins ,

&

particulierement

a

celui que caufc la

rnorfore ,d'un Chien enragé. Elle eíl: bonne anffi

pOU!.'-Mttoyer

&

IDlanchir les dents ; mais ponr

tour

cela il fauc prendre des Ecrevices de riviere .. Celles

qui [e trouvenc ou dans les marais ou dans les pe–

~ics ruiíleaux, fonc

a

rejetter) a cau[e qu'elles fonc

nourries de bourbe.

ECREVICES. Sones d'armes anciennes. C'étoient des

cuiraífes faites de lames de

fer,

mi[es les unes for

les amres

a

la maniere des écai!les a 'Ecrevices.

ECRILLE.

[.

f. Clomre faite de barres pofées de tra–

vers pour empecher le poiílon de forcir des écangs

par les décharges.

ECRIVAIN.

[.

tn.

Ma1tre qui enfeigne

a

écrire,

&

en general celui qui écrit. Il y a un

Ec"/'ivain

dan~

éhaque Galere ,

&

c'eíl: celui qui tiene compre de

tour ce qui

y

entre ou qui en fon.

11

a un Regiíl:re

de rous les For<rats ,

&

doit [~avoir a quoi ils em–

ployene ce qui leur eft commis

a

chacun felon

fa

charge.Il

re~oic

tout

ce.qui p~uc etre neceílair~ po~r

l

e radoub de la Galere,

&

fa1t un Journal des Ou–

vriers qui y travaillent

&

des journées qu'ils y em-

• ployenc.

II

a:

foin de faire embarquer les virnailles

dom on peuc avoir be(oin pendant une Campagne

pour la fobfül:ance de l'équipage,

&

il les fait diffri–

buer [elon les ordres qu'il re~oic.

On appelle

E cnvain du Roi

,

un Officier que

commet Sa Majeíl:é , non feulement pour écrire les

confommations qni fe foncdans,un Vaiffeau; mais

encere ~our renir Regiíl:re de

tout

ce qui y entre ,

&

de ce qui en

forc.

II

[ere dans les Magaíins du

Roi ainíi que f

or les

Vailfeaux,

&

tenanc compre

de ce qui reíl:e

da.ns

les uns on dans les autres , il

le rend a l'Incendanc ou au Commiffaire General.

Il y a au!Ti un

E crivain principal.

C'eíl: un Officier

qui tiem

1~

milieu encre le Commiffaire

&

l'Ecri–

vain du Roi.

E C

RO

U E

LLE.

[.

f.

T 1tmeur

pituiteu.fe

&

mali–

gne; c¡ui vient at,x part ies glanduleu.fes, mais pftts

ordinairement

tt

La gorge.

AcAD,

FR,

C 'eíl: en ge–

neral une affeél:ion commum: aux ~landes internes

&

exrernes. O!!elques Auceurs loutiennent que

jamais on ne remarqu e d'Ecror elles dans les au~·es

p:mies., du. moins

{i

elles viennem d'une caufe

111-

terne , que les glandes du mefencere ne foienc au–

paravam fcrofuleufes. Les Ecrouelles viennem,des

obtl:ruél:ions , quand les hmneurs crues s'arretent

dans les ·petic~pores des vi(ceres,

&

?ªn~ les va¡[.

feanx ca.pilla.ires des parnes ; ce qm fo1t des hu–

meurs dans les vifceres ·, le[quels s'enRent peu

a

peu comme des éponges. Enfin les humeurs vif-