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ECP
ECR
néae,
Pas écot<té.,
un Pas d'école d'un Cheval, un
pa~ i:acourci qui écoute les ca!ons,
&
qui ne fe jet–
.te fur· l'un ni fur 'l'autre. On appelle . au!Ti_
Chev~l
écouteux
,
un Cheval qui faute au heu d aUer en
avanc,
&
qui ne parcanc pas d~ la mam franche_–
menc, ne fournit pas ce qu'on hu demande. On d1t
autrement,
Cheval r.etenu.
ECOUTlLLE.
[.
f.
Ouvermre quarrée dans le tillac
pour defcendre fo~s le fond. E_lle_et!: faite en forme
dii trappe,
&
bordee par _ les h1!01res. On clic,
Fer–
mer_les écoutilles,
pour drre, Fermer le fondde ca–
le du'Vaiileau.
Il
y a ordinairemenc quarne Ecoutil–
les , la grande Ecoutille, celle de la folfe aux cables,
celle des vivres,
&
celle des foutes. La premiere eíl:
entre le mat de mifaine
&
le grand mat; la [econde,
entre le mat de mifaine
&
la. proue; la trciíiéme ,
e¡me le grand mát
&
l'aftimon;
&
la derniere, entre
l'arrirnon
&
la pouppe.
Ecoutille
a
hu;t pans, [~
ditde pluíieurs perites
pieces de bois plates,qu'on aílemble de telle maniery
qu'elles ont la figure d'un oél:ogone. On couvre cecte ·
écoucille d'une braye,
&
elle fen a couvrir l'écam–
brai de chaque mácfur le pone.
ECOUTILLON.
[.
m, On appelle
Ecoutillons,
des
diminutifs d'écoucilles que l'on fait dans les paneaux,
cºeíl:-a-dire, dans les trapes ou pones qui ferrnenc le"s
écomilles.
ECOUVILéON.
[.
m. Iníl:rumenc prppre a nettoyer
nn canon. On le fait proportionné a la longueur de
la piece ,
&
il [ere a la rafra'/chir lorfqu'elle a ciré.
Cee in/bQmnenc eíl; compo[é d'une hampe
&
de deux
bocees el.e .bois avec un morceau de peau de momon
.&
d e J·a laine aucour de !'une des bocees ponr nee–
toyer le dedans despieces d'artillerie.
On appelle auíli
Ecowvillon ,
Ú
ne force de balai
avec Jeque] les Boulangers
&
les Patifiiers neccoyenc
lem four apres que la braife en efe otée.
ECOUVILLONNER. v. a. Se fcrvir de l'Ecouvillon
pour neecoyer une piece d'anilleri.e. On die de me–
me,
Ecouv il!onner Le four.
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HRA
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TI Q_UE
s.[.
m. Méclic::imens qni-
Ont
la
vercu de déboucher les conduits , ce qu'ils font
par leur humeur leme
&
vifqueu[e qui empe rre
tout ce qui caufe de l'obíl:ruél:ion. Si elle eíl: cau[ée
par une humeur vifqueufe
&
gluance , il fauc [e
fervir d'un Ecphraél:ique qui actenue
&
incife. S'il
s'y rencontre quelqne dun;té , il faut
y
¡oindre une
q ualité emollience. Ces médicamens fom l'auron-
11 e , l'::iriíl:oloche,
le
Cen.taurium minus,
le
Sigillum
S alomonis,
l'écorce de tamaris , l'abfynthe, le ch;i_
mredris, le fue
de
limon , !'iris , les raci11es de cap–
pres, l'hylfope, l'agrimoine , le nitre, le miel, le
fuere, le lai clair, la [colopendre ,
&
aucres. Le
mor a '
E cphraFlic¡ue
e(l: Grec ,
&
vienc d',,.q,
1
,¡.,.., ,
gui vem aire, Délivrer l'obíl:ruél:ion.
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~
E VIS: E.
[.
f. Poilfon teil:acée qui na1t
:ll!X
n v1 eres
qm
coulenc des montagnes ,
&
dans les
eaux fraiches. Il a le corps rond , la rete large ,
c~nrce
&
_pomme avec _quatre cornes par devanc.
L Ecrev1!Ie ne nage pomt avec fes piés qu'elle a
au nombre de quacre d e chaque cócé avec deux
bras fourchus, mais el1e
[e
fert de
faqueue qui eíl:
compo(ée de cinq ailes, pour frapp.er
&
oonffer
l'c::au. Elle emploie ce meme mouvemem 'a mar–
cher fur terre;
&
c'eíl: ce qtú faic qu'etle na re..:
n¡lons. Elle n'a poinc de p;:tupieres, ce qui lui eíl:
•
EC R
commun avec beaucoup de poiffons,
&
a fc::ulemenr
crois dems placées au fond de fon venrricul e, Les
Ecrevices onc deux pierres rondes
&
b!anches dans
la cec_e qu'on efüme bonnes pour la gravelle, mais
0'n
ne les i;rouve que quand elles pofemleurs écaiL
les,
Il
y
a au!1i une
Ecrevice de mer.
C eíl: un poif–
fon rouge,
&
femé de perites taches qni ne differc
de l'Ecrevice d'eau douce que par
fa
grandeur. Ni–
cod faii: venir ce moc de l'Allemand
Crebs,
ou dti
Latín
Carabus.
M, Ménage le dérive de
S carabifca,
fait de
Scarabus,
g_u'on a dit pour
Corabus,
ou de
l'
Anglois
Cra'b-.fish,
qui íignifie Ecrevice. On l'ap–
pelle en Lacin
Aftacus, Can,cer.
Sa chair eíl: froide
&
humide. Etanc pilée
&
appliquée enfuice fur le,
reins ou ailleurs en forme de caeapla[me, elle appai–
[e la chalenr qui y peut erre
&
diminue. les
d0n–
leurs.
On
[e fer\ de l'Ecrev,ice entiere br9yé©
&
réduite comme en onguent pour en oindre l'anus
pendanc les douleurs des hemorroides. L'Ecrevice
rédtúre en cendre
&
pri[e avec de la racine de Gen–
ciane,
&
aucres [emblables, reíiíl:e a tomes forres
de venins ,
&
particulierement
a
celui que caufc la
rnorfore ,d'un Chien enragé. Elle eíl: bonne anffi
pOU!.'-Mttoyer
&
IDlanchir les dents ; mais ponr
tour
cela il fauc prendre des Ecrevices de riviere .. Celles
qui [e trouvenc ou dans les marais ou dans les pe–
~ics ruiíleaux, fonc
a
rejetter) a cau[e qu'elles fonc
nourries de bourbe.
ECREVICES. Sones d'armes anciennes. C'étoient des
cuiraífes faites de lames de
fer,
mi[es les unes for
les amres
a
la maniere des écai!les a 'Ecrevices.
ECRILLE.
[.
f. Clomre faite de barres pofées de tra–
vers pour empecher le poiílon de forcir des écangs
par les décharges.
ECRIVAIN.
[.
tn.
Ma1tre qui enfeigne
a
écrire,
&
en general celui qui écrit. Il y a un
Ec"/'ivain
dan~
éhaque Galere ,
&
c'eíl: celui qui tiene compre de
tour ce qui
y
entre ou qui en fon.
11
a un Regiíl:re
de rous les For<rats ,
&
doit [~avoir a quoi ils em–
ployene ce qui leur eft commis
a
chacun felon
fa
charge.Ilre~oic
tout
ce.qui p~uc etre neceílair~ po~r
le radoub de la Galere,
&
fa1t un Journal des Ou–
vriers qui y travaillent
&
des journées qu'ils y em-
• ployenc.
II
a:
foin de faire embarquer les virnailles
dom on peuc avoir be(oin pendant une Campagne
pour la fobfül:ance de l'équipage,
&
il les fait diffri–
buer [elon les ordres qu'il re~oic.
On appelle
E cnvain du Roi
,
un Officier que
commet Sa Majeíl:é , non feulement pour écrire les
confommations qni fe foncdans,un Vaiffeau; mais
encere ~our renir Regiíl:re de
tout
ce qui y entre ,
&
de ce qui en
forc.
II
[ere dans les Magaíins du
Roi ainíi que f
or lesVailfeaux,
&
tenanc compre
de ce qui reíl:e
da.nsles uns on dans les autres , il
le rend a l'Incendanc ou au Commiffaire General.
Il y a au!Ti un
E crivain principal.
C'eíl: un Officier
qui tiem
1~
milieu encre le Commiffaire
&
l'Ecri–
vain du Roi.
E C
RO
U E
LLE.
[.
f.
T 1tmeur
pituiteu.fe&
mali–
gne; c¡ui vient at,x part ies glanduleu.fes, mais pftts
ordinairement
tt
La gorge.
AcAD,
FR,
C 'eíl: en ge–
neral une affeél:ion commum: aux ~landes internes
&
exrernes. O!!elques Auceurs loutiennent que
jamais on ne remarqu e d'Ecror elles dans les au~·es
p:mies., du. moins
{i
elles viennem d'une caufe
111-
terne , que les glandes du mefencere ne foienc au–
paravam fcrofuleufes. Les Ecrouelles viennem,des
obtl:ruél:ions , quand les hmneurs crues s'arretent
dans les ·petic~pores des vi(ceres,
&
?ªn~ les va¡[.
feanx ca.pilla.ires des parnes ; ce qm fo1t des hu–
meurs dans les vifceres ·, le[quels s'enRent peu
a
peu comme des éponges. Enfin les humeurs vif-