DIC
DIE
tame,
& meme du Diél:ame barard, que quelques–
uns óennenr au/Ti-bon que l'aurre, fonr d'erre car–
diaque
&
alexiphannaque,
&
d'avoir une faculté
apericive, dérer{Íve & amaél:ive. Les Grecs l'a_ppel–
lem
J'/,m,,.,.,., ,
&
quelq,ues-uns le font vemr de
,f,,.,.,,
,
Enfanrer ,
a
caufe que fes feuilles bücs
avec de l'eau facilicent l'enfanremem. D'amres di–
Cent qu'il ~- pris fon nom de
D iEta ,
rnomagne de
-Crece, oú il viene en abonda nce. Le con•mun , ap–
pdlé
D ;[tame blanc
par le vulgaire, n'eíl:amre cho–
fe que la Fraxindle.
DI CTA TE
U
R.
(.
m. ·Souverain Magiíl:rat parmi
les Romains, qui d'ordinaire éroir nommé par les
Confols, quand la Ré.publique étoit en quelq~e
danger. Le premier qui aic porté
ce
riere a été Ti–
tus Larrius Flavus , & cet honneur ·lui
fue
déferé
l"an
2
56.
de Rome, en reconnoi(fance de ce qu'il
avoit appaifé une fédition.
Il
fit
Spurius Ca!Tius
General de la Cavalecie, pour agir fous fes ordres.
~oiqne ces Magiíl:rars n'euliem accoümmé d:e –
xercer leur fouveraineté que pendam
{Íx
11101s,
Syll~ & Jules Céfar n·om pas lai!fé de prendre le
nom de
Diélateurs perpetuel;.
Le Diél:areur avoir
une puilfance abfolue, & ne dépet1doit que de lui–
meme,
&
des qu'il éroit éltl ' le pouvoir de taus
les amres Magiíl:rats ce!foic ,
a
l'exceprion de celui
d'<s Tribuns du Peuple. Cec avanrage lemerroit au–
de!fus des Confuls,qui ne pouvoient executer quan–
tité de chafes fans l'autorité du Sénat. lis ne fai–
foienr d'ailleurs poner devane eux que douze ha–
ches ,
&
le
Diél:ateur en avoit vingt-quacre.
DID
·DIDACTIQ!JE. adj. ~i eíl: propre
a
enfeigner, qui
ferr
a
apprendre.
Il
eíl: auffi fubíl:anrif.
Dans le Di–
daél:ic¡ue.
Ce mor viene
du
Grec
J,J~,r..,,
,
Enfei–
gner , qui a faií: J,J",.7'"~<·
D
I DE A
U.
f.
m.,
T erme de P&che. Grand
fil
et qui
ferr
a
barrer les rivieres, afin d'arreter tc:JUt ce qui
palle.
DIE
DIESE.
f.
f.
Terme de Muíique.
·
1011
d'un toli.
au-delfous d'un demi ton; ime
, compofé d'un
demi ton mineur ou imparfaic. ~and on place des
demi-tons oú il devroic y avoir des toús,
0 11
qn'on
mee un ton ouil devroit n'y avoir qu'un demi-ton,
cela s'appelle
D iefe.
Ce mor viene du Grec
Jl,," ,
Diviíion , féparation.
D ie/e
ou
Die.fis.,
Ce
die au/Ti en tenne~ d'Impri–
merie,
&
íignifie la marque de la Diefe , qui eíl:
une croix de S. André
en
fauroir-.
DIETE.
f.
f.
Regime de vivre c¡uiregle leboire& le
manger.
AcAD, FR, Ce mor viencdu'Grec J,.;.,.",
qui veut
di.rela memc:: chofe.
Diete,
fe dit auffi , d'une Alfemblée des Etats ou
Cercles de l'Empire , ou de la Pologne , dans la–
quelle les affaires publiques fom mifes en délibe–
ration. L'Emper~ur (eul pem provoquer les Dietes
en
Allemagne, mais il fauc qu'il aic le cor¡fente–
menr des ~leél:eurs,fans lequel lesconclufions qu'on
y
prendro1t feroiem nnlles. Lorfqu'il a obcenn ce
confememenc , il n'alfemble pas la Diete par une
Ordonnance generale , mais par des Lemes qu'il
adrelfe en particulier
a
chacun de ceux qui fom
obligés de s·y crouver, fans qu'il ufe de comman–
d ement, mais feulement d'exhorration
&
de priere.
O!:!
:i.ntau lieu oú les Dieces doivem erre tenues ,
Confhntin
II.
ordonna que ce feroit taus les ans ,
& perpemellemenc
a
Arles. Cepcndam Charlema~
T om, I.
D
I E
23 -
gne & fes Succelfeurs enom celebré en pleine camA
pagne ou dans des villages. Frideric
I.
cele bra une
Diete
a
Roncalis fur le Po , proche de P!ai nc c.
M ,1xunilien celebra
fa
premiere AIIemblée a Auf–
bourg en
r
566.
Ferdinand
III.
a Ratiíbonne <m
r
64;.
& Leopol I. dans le meme lie u en ,
66 4 .
L_'.Empereur appelle
a
la Diete taus les Ecats de l'Em–
p1re ; for quo1 il fauc remarquer, qn'il y appelle
les Pnnces Eccleíiaíl:iques apres leur éleél:ion, avant
meme qu'ils ayem leurs Bulles du Pape ,
&
en la
place des jeunes Princes , les Tuteurs par qui leurs
Ecacs fon.e adminiíl:rés. Aux lieux oú l'on obferve
le droic de primogenimre , comn e en Auffiche,
Baviere , Brunfw1c , Hoiíl:ein , Helfe, Winem–
bourg, Baden ,_ Monbeiiard, Meklebourg, &que!~
qnes aucres , 11
appel.Jefeulem em les Princes re–
gnam_s , & ,aux lieux ou l'on parrage égalemem les
.Pnnc1pautes , 11 y appelle taus ceux qui y
0nt
féan –
ce , comme
a
l'égard des Ducs de
W
cimar, d'Al–
tembourg
~
de ,Gotta
~
q~i
Ont
to~s des voix pour
leurs Pnnc1pautes parncuheres. S1 taus les biens
d es Princ<:s parrages n'om qu'une voix, comme la
Principauté
a•
Anha
1
c ,
taus les Seignenrs dépurent
enfemble. L'Empereur y áppelle au/Ti des perfon–
nes qui n'y ont pointde féance, comme le Comre
de Papenheim, qui s'y crouve coüjours pour y fai –
re
fa
charge de Vicemaréchal , dom lesfonél:ions
confiíl:em
a
choifir &
a
diíl:ribuer les logis amé
frinces.
Il
doit auffi avoir foin de la ffireté pu-
9'íqne
& faire que comes les chafes nece!Iaires
a
l'Affemblée y foiem apportées.
Il
faic fs:avoir anx
aucres Erats le jour
&
l'heure qu'ils fe doivent trou–
ver
a
la propoíition &
a:ux
confu lcations oú il
re–
cueille les voix. Les Princes de la Maifon d'Aucri–
che & le Duc de Lorraine qui font appellés aux
Diete¡; , n'y vont que quand il leur plait ; mais taus
les autres Seigneurs
&
Etats , tanc Eccleíiaíl:iques
que Seculiers, ayam droit de féance, y doi vent al~
l er en perfonne,
a
moins que la vieille!Ie , une ma–
ladie ou quelqu'aurre obíl:acle ne leur rienne lieu
d 'excufe. En cecas, il leur eíl: permis d'y envoyer
leu;s Amba!Iadeurs. Les Abbeíles
&
les Villes y en–
voyent leurs Députés. Les Etats qui y vol'lr en per–
fonne, fe prefenrent
a
l'Empereur, s'il eíl: prefem,
&·
a
fes Commi!faires , quand il eíl: abfem,
&
fon t
fcavoir au Chancelier de Mayence, & au Vicema–
,réchal qu'ils
font
arrivés, afin qu'on ait foin de ·les
averór du jour & de l'heure du Confeil. Les Am–
ba!fadeurs & les Os.purés ne fe prefencent 9-u'a l'E–
leél:eur de Mayenée, emre les mams de
qm
ils con–
fignenc leur plein pouvoir. L'Empereur arrive or–
dinairement le premier au lieu oú la Di_ete fe cierre,
afin qu'il paroiíle que taus les aucres Princes le vont
rrouver. Le jour choi{í pour en faire l'ouvermre,les
Eleél:eurs, les Princes & les t\mbalfadeurs voneau
logis de Sa Majeíl:é Imperiale; & lorfqu'elle fort
pour aller au lieu deíl:iné pour l'Alfemblée, tau s les
Ambalfadeurs des abfenes & les Princes prefenes
marchem les premiers , deux
a
deux , ou erais
a
erais
en fort bel ordre. Apres eux , l'Eleél:eur de Tréves
marche feul, fui vi en droitf ligne de celui de Saxe
_ qui porte l'épée nue ,
&
qui a
a
fes cócés ]'Eleél:eur
de Baviere porcane la pomme Imperiale,
&
celuide
Brandeboug qui tiene le Sceptre d'or. Ces Eleél:eurs
précedenc immediaremem l'Emoereur , qui a
a
fon
coté droic l'Eleél:eur de Maye~ce ,
&
a
fon coté
gauche cdui de Cologne. L'Empereur eíl: fuivi du
Roí de Bohéme qui marche feul devane l'Impe–
ratrice lorfqu'elle s'y crouve ,
&
apres ell e taus les
Princes Eccle{íaíl:iques dans le metn e ordre que es
Seculiers. L'Empereur
érant
dans
la
falle , s'a/Tied
en un crone élevé
fur
un échaffaut couverc de 1'iches
Vu