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34º

DIG

DI

tvf

un linirnenc digeíl:if , on prend une once

<je

rere–

benchine , un jaune d'a:uf, deux drachmes de nuel

rofac , une drachme d'huile de mille-percu1s , le

couc bien melé en[emble. On fair auili un onguent

digeítif avec une once de cerebenchine, denú-011-

ce de miel deux drachn-ies de fucd'ache, de la fa–

rine d'oroe

'&

de fenua rec, une dra\:hme

&

demie

de chacu':ie, un peu de myrrhe, le cóuc melé [elon

l'arc.

DIGESTION. f. f. Terme de Chymie. Operarion ,

. qui faic que les chof~s fonr p~rfeél:ionné~s par la

chaleur dans du feu d1geíhf. Cecee perfelhon con–

fiíl:e , ou en la confompcion de l'humeur fuperflue ,

ou en la folucion des parcies trop feches par la ma–

ceracion.

La

Digefüon Chymique fe faic ordinaire–

menc avec addicion de quelque meníl:rue convena–

ble

a

la maciere,

&

n.'ell ditference de la macera–

cion, qu'en ce que celle-ci [e fair

a

froid ,

&

que la

digefhon ne [~auroir [e faire que par le moyen de

la chaleur. La digellion [e fair canc des planees que

des méraux,

&

nieme des mineraux. •

DIGLYPHE. f. m. G.lii a deux gravures. On appel–

le

Diglyphe

en Architelture, un criglyphe impar–

fait, ou une confole ou corbeau qui a deux canaux

ronds ou en angles. Ce mor viene de

J,,,

Deux

fois,

&

de

'l'>-41/Jw,

Graver.

DI G NI TE'.

[.

f. Office Ecclefiafiique, qui donne

prééminence avec fonltion.

Il

y a des Carhedrales

ou touces lesDignirésportentla Robbe rouge; d'au•

eres

m\

il' n'y

a

que la premiere Dignité, comme le

Doyen de Saine Gacie11 de Tours- Fureciere

&

fon

Scholiaíl:e mal-a.-propos di[enr-ils que les Officiaux

&

les Prévocs fonc des Dignicés, qui onr Juri[dic–

cion fur les Chanoines , puifqne les Officiaux ne

fonc poine du Chapicre, & que les Prévots ne fone

qu~, des Perfonats, s'ils ne fone la prenúere Di-

gmce.

.

DIGON.

[.

m. Bacon qui

me , ou banderolle arb

orce un penda~c, une fla–

au bouc d'une vergue.

DIL

DILÁTOIRE. adj. Tenne de Palais. Qgi demande

du délai. Onappelle

ExceptionJ dilatoires,

des dé–

fen[es imparfaices qu'on faica deffein de reculer

le

jugemen~ d'un proces.

DILIGENCE.

f.

f.

On die d'u.n cableau , qu'I/

efl

f~it avec diligence,

pour dire, qu'Il eíl: bien fini,

&

qu'il a écé faic avec couc le foin qui pouvoic le ren–

dre correa.

On appelle

Diligence

,

cercaines commodicés de ·

baceaux ou de carrolles bien arcelés, dom on fe [ere

pour alle,r

;1;

pe~ de jours aux lieux pour lefquels

elles onc ece ecablies.

Prendré- la diligence

,

alter p,i,r

la diligence.

DI M

DIMINUISER.

v.

a. Moc du v1eux langage. Di–

minuer.

DIMINUTION·

f.

f.

Amóindriffemeut, rabais,

re–

tranchement d'une partié dequeh¡ue chofe.

AcAD.FR

.

C'ell auffi un cerme d'Archicelture ',

&

il fionifie, le

Récreciífemenc d'une colomne. On die a~ffi

Con–

trarfure.

Ce récreciífemenc [e faic depnis le tiers de

·)a colomne ju[ques au haür de fon fuíl:.

O~

die en termes de Palais,

Mettre fes diminu–

tims far une d •claration de dépens

,

pour dire ,

Y

meccre [es débacs fur cl1aque anide que l'on veuc

diminuer, avam qu'ils foienr caxés par le ciers.

D tminution ,

[e die anlli en Mufique, de quelques

mots qui doivenc faire des cons

&

des monvemem

DIN

DIP

précipices dans l'efpace d'une cadence, qu:mdon

trouve plufieurs notes noires crochues

&

qoubles

crochues , qui couces en[emble ne doivenc valotr

qu'une noce blanche ,

a

laquelle elles répondem.

IN

DINANDERIE.

f. f.

Marchandife de cuivre jaune,

comme poclons , chauderons , platines ,

&

che–

nec~ , qu_i faic parci~ de celles que vendenc les

~mquahers. On a faic ce moc de la Ville de Di–

nane d.ans le Liege, qui ell: un Pays abonda11c en

calanúne , done le melange avec la rofecte faic le

cuivre janne, ce qui fait que les Marchands onc

nommé

Dinanderie,

tout le cuivre jaune qui ell en–

voyé de Dihanc dans •toute l'Europe, Les Chaude~

ronniers fone appellés

Dimmdier;

en beaucoup de

lieux.

DIN TI E R S.

f.

.m.

Nom que l'on donne ame roi•

gnons dn Cerf.

DIO

DIOPT_R~Q!!E.,

f. ~-

Science qui en[eigne la croifü–

me parae de

I

opnque ou d·e la v1fion. Voyez O

P–

TIQgE

&

VISION. Elle explique cous les effets

de la refraél:ion qui arrive quand un rayon [e romot

en changeanc de milieu plus rare ou plus dente,

Voyez REFRACTION. Ai11fi touc ce qui regar•

de les lunecres apparcienc

a

la Dioptrique. Ce mot

· viene de

J{.,"e",

qui veuc dire un

Inflrument Geo–

metrique propre

a

meforerdes hauteurs,

&

qui a des

pinnHles

au

travers defl¡uelles on regarde l'objet pour

avoir la l,gne droite qui va de lui

a

l'reil.

Jlam-e"

eíl:

compo[é de

J,;.,

au travers,

&

de

~'"'f'"''

Je Voi,

DI P

DI

P H

R

Y

G

:E.S.

{.

m. Maré de bronze. Diofroridc

en marque de rrois e[peces, celui qui en nacurel

&

niineral-,

&

qui [e p:ouve feulemenc en Chypre,

C'ell le limon cie cercaine núhe qn'on faic [echer

au Soleil ,

&

que l'on brule

a

feu de Carmene. La

feconde force de Diphryges eíl: comme Je marc

&

la cendre du éuivre fondu, qui Ce trouve au fond

de

la

fournai[e apres que le cuivre ell écoulé. Le

rroifiéme Diphryges

ell:

celui qui

fe

faic du Mar–

caffice , ou de la pierre pyri~e brulée. Le meilleur

de cous pour la Medecine ell celui du marc fondu.

Galien die qu'il a une altriltion moyenne,

&

une

moyenne acrimonie, ce qui

le

rend propre

a

gne–

rir les ulceres malins ,

&

difficiles

a

cicacri[er. ·ce

moc vi~nc de

J,,,

Deux fois,

&

de

q,pt

1

m,

Ró–

tir.

DIPSAS.

(.

m. Sorce de Serpenc, qui par fa mor~

fore caufe une cumeur lache

&

flafque ,

&

une al–

reration fi grande que rien ne peuc l'appaifer. ~el–

ques-uns l'appdlenc

Caufos

,

du Grec

H..;;,.,,

qui

fignifie , Ardeur exceffive,

a

cau[e que ceux qui en

fonc mordus combenc dans des fiévres ardences qui

les fone crever

a

force de boire. D'aucres le nom–

menc

Preter,

de

"C~<~p

,

~i bn1le , qui en/lame.

Oucre l'excr~me alceracion qu'il caufe, tl'ou il a pris

le nom de Dipfas , de

J{..¡,,.

,

Soif , il prodni e les

memes accidens que la vipere. Ce Serpene

[e

crou–

ve en Afriqne,

&

plus ordinaiEemenc-aux lieux ma–

ricimes .qu'ailleurs. Sa rece eíl: forc¡,erice ,

&

il ell

marquecé par couc le corps de caches rouges

&

noi–

res. Il a une coudée de long ,

&

va cofrjours en ame–

nulfanc vers la queue.

DIPTERE. f. m. Nom que les Anciens donñoienc

.aux temples· que denx rangs de colomnes encou-