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2

D I S

mrelle,

&

confiíl:e [eulernem en la mmi.tion. f-,"ac–

tion de la partie di{fonilaire eíl: animale,

&

gu au–

dehors.

DlSSOLUTION.

[.

f.

Terme de Phyfique

~

d_e

Chymie. Réduél:ion des corps cornpaél:es ou ~pa1s

en matieres liquides ou coulames, par le moye,1 de

quelqut: liqneur, qui a caufé une

fermen tat,on

da~s

ces corps. Voyez FERM~NTATION. La

h–

queur qui di{fom un corps s appelle

D ijfolvant

ou

Menflrue, (

Voyez MENST~UE,) ~- c?1mne elle

doit concenir les

u1

cide s

qm font prec1femenc con–

venables aux

v1

lk_ali

de ce corps, ( Voyez

A

CI–

DE

&

ALKALI ,) il s'enfoit que differens corps ont

differens diífol vans. L'Or [e

diíl.om

p~r l'Eau_Re–

gale, l'Argent

Pª:

\'Eau fone , par l'Eípm de~me,

&c. Ces d1(fofut1ons ne d1fferent en Chym1e des

extraél:ions que du plus au moins , la di{folution r~–

folvanc le: corps totalemen~ en Íes prem1e1:es pam–

cules, & l'excraél:ion ne m ane que la parne la plus

noble d'un corps fans le refoudre en_cier,em~_nc.Ainfi

une leilive avec le

[el

de tartre rc:four l alocs en fes

plus petices pa~ricul es_ ,

8-:

\'eau limpie ne fait qu'en

ex craire la parne muctlagmeufr.

DISSONANCE.

[. (

Tenne de Muíique. Iñcerval–

le de deux fons, qni écanc c:ncendus en meme-cems

ble/len e l'oreill e. Les Di/Ionances fonc la feconde

& la fepriéme avec leurs repliques,

&

mus les faux

inrervalles. Voyez CONSON ANC~.

_ _

D

J

SS

O N E N T.

[.

m. Vieux mot qm figmfio1t au–

crefois, Murmure , bruit que fait un rui/Ieau qui

coule.

Cil

fleves court

ji

joliement;

Et meine

ji

grand dijfonent.

DISTII.J.,ATION.

[.

f. Tenne de Chrmie. Ex–

traél:ion qui [e fait de la partie la plus fobul e du fue,

par leh1oyen de la chalc:ur. Celle que l'on

fa itPer

afcenfum

,

eíl: une operauon par l;i.quelle la force

du feu pouíle les vapeurs du corps mixte en haur.

On l'appelle

Sublimation

quand elle eíl: [eche,

&

c'eíl: la cliíl:illation ordinaire

P

er afcenfam

,

lorf–

qu 'e,le eH vuide. Célle-ci eíl: double , droite &

oblique, droite quancl la vapeur s'éleve droit en

haur , & combe dans le recipient ;_

~

clblique ,

lorfqu'elle va de coté dans les vatlleaux cour..:

bés , comme cornues ou recorres. 11 y a une aucre

- Diíl:illacion qu'on appelle

Per defc'enfum.

C'eíl:

une operation chaude

011

froide, par laquelle les

vapeurs ou liqueurs de[cendenr en bas. Elle eíl:

chaude quand c'eH le feu qui les pouífe en has, &

el le eíl: froide quand elles defcendem fans l'aide de

la cha\eur; ce qui arrive dans la dtfaillance & dans

la fil tration. On

fe

[ere de trois forces de chaleur

pour la Diíl:illation, de celle du So-leí! , dans les

Pays chauds; ce qui [e fait en mettanc un vai!Teau

de verre , rempli des choíes qu'on veuc diíhller ,

fur l~ fable chaud, avec un recipienr qu'on

y

atta–

ohe ; de celle qui provienr de la pourrimre lor[–

qu'on met dans le fmnier ou dans le marc de raiíins

ce meme vai!Teau de verre , rempli de ce qu'on

vemdiíl:iller ,

&

de celle du feu , qui non [eulemenr

eíl: la plus commode, mais auili la plus ufoée de

roÚ'es.

DISTORSION.

[.

f. On dit dans la Medecine

Dif–

torf,on de bouche,

&

elle arrive quand il n'y a que

les mu[cles d'un ~oté du vifage qui fouffrem con–

vu:fion ou relaxanon , & que la bouche [e tour–

ne d'nn [eul coté. A

1

or.t la parcie faine fe retirant

vers la parrie ma!ade dans la convu!íi n, & la par.

rie reHichée tombant Íur la faine d:ms la paralylie,

elles

font

ce qui eíl: appellé proprement la

D ifior–

Jion de la bottche

,

dans laquelle un des yeux ne [e

pent pas bien fermer ni le malade fou~er. ~ and

DIT

DIV

il

veut cracher , il ne

peut

cracher que d'un coté, &

ú

on le fait rire, ou qu'on l'oblige

a

prononcer

la

leme O , on s'apper~oit ai[émenc qu'il ne renme

qu'un coté de la bouche.

DISTRlCT.

[.

m. Terme de Jurifprnd ence. Re!Torc.

érendue de

la

Juri[diétion d'un Juge. Ce mor a été

fait_de

D iflriétus.

..

DIT

DITHYRAMBE.

[.

m. Sorce d'Hymna: dont on tiene

qti'un nommé Dithyrambus !lui étoic de Thebes

a

inventé la maniere. D'amres difent qu'on a donné

ce nom a cet Hymne , a cauíe qu'il éroic fait a

l'honneur du Dieu Bacchus , que les Grecs ont ap~

ppellé

Dithyrambe

,

ou parce qu'il avoic été nourr!

dans un anrre qui avoit deux ouvermres ,~ ce qm

s'appelle en Grec

J:sue".

~i

a

deu_x porc s, _ou de

Jl,

e,

1"' 13~.',m'.,

c'eíl:-a-dire , Somr deux fms d~–

hors , fuivanr la Fable , qui veut q~e Bacchns Í01t

venu deux fois au monde. Les Anctens ont appel–

lé auili

D ithyrambes,les

vers oul'on_négligeoic d"ob–

ferver les reoles & les mefores ordmatres.

DITON.

[.

m~Inrervalle de Mufique qui comprend

deux rons. La proportion des tons qui for¡:¡¡en_t le

Diton eíl: de quatre

a

cinq , & celle du fem1d1ton

eíl: de cinq

a

fix.

DITRIGLYPHE.

[.

;n. Eípace de deux Triglyphes

fur une entre colomne Dorique. C: mot _vienr ~e

Jl< ,

Deux fois , & de

•e"Y"•IP••,

~1 a tro1s gravu–

res.

DITTEREL.

[.

m. Vieux moc. Opufcule. On a dit

au/Ii

Dittelet

,

pour , Perit di[cours.

Or veut ici monjot fan dittelet ftner.

DIV

DIVAN.

[.

m. Nom que l'on donne en Turquie

.l

une fa~on d'Eíl:rade élevée de cerre d'un demi - pié

ou d'un pié, qui eíl: dans rouces les falles & cham–

bres des Palais des parriculiers. Cecee Eíl:rade eil:

couverce d'un riche-rapis avec quancité de couffins

en broderie, appuyés concre les murai les C'eíl: for ·

ces divans que les Ma1cres des Palais

[e

repoíent

&

recoivem leurs vifites.

Di'van,

[e prend auffi pour le Con[eil

&

Aífem–

blée qui [e fait en cenains jours dans une Salle de–

íl:inée pour cela en la [econde Cour du Serrail ,

pour délibereJ: de pluíieurs affaires. Les Ofliciers

qui Qbmpofenr le Divan font le Grand-Viíir, les íix

amres Vifirs, les deux Cadile[quers de Romanie

&

de N atolie , qui font les grands Juges & Inctndans

des Armées, les trois Tefcerdars ou Treforiers Ge–

neraux , le Nillangibachi , grand Chancelier ,

&

le

Nerangi, qui eíl: comme un Secretaire d'Ecac, avec

quelques Grefliers ou Noraires. lis

[e

rendenr tous

quaue fois chaque femaine a la falle du Divan ,

&

ils y demeurent ju[qu'a midi.

.

DlVERGENCE.

[.

f.

Terme d'Optique. Difpoficion

de deux rayons qtú vonc de l'objet a l'a:il en s'é–

cananc tot1jours !'un de l'aucre. Voyez DIVER–

GENTS.

DIVERGENTS. adj. m. p. On appelle en termes

d'Optique

Rayons divergents

,

ceux qui vonr de

l'objet

a

l'ceil en s'écananr tot1jours !'un de l'aucr1::.

Les rayons qui panenr d'un meme poim de l'objet

fonr divergems, & le fonr d'aurnm plus que l'ob–

jet eíl: plus proche. Plus l'objet eíl: éloigné & moiris

la divergence des rayons d'un de fes poims eíl:

grande , & enfin il peut étre

a

égale diílance que

les rayons partis d'nn [eul point , quoiq ue marhe–

m:iriqnement divergencs, fom phyfiquemenr para!-