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D I S
mrelle,
&
confiíl:e [eulernem en la mmi.tion. f-,"ac–
tion de la partie di{fonilaire eíl: animale,
&
gu au–
dehors.
DlSSOLUTION.
[.
f.
Terme de Phyfique
~
d_e
Chymie. Réduél:ion des corps cornpaél:es ou ~pa1s
en matieres liquides ou coulames, par le moye,1 de
quelqut: liqneur, qui a caufé une
fermen tat,on
da~s
ces corps. Voyez FERM~NTATION. La
h–
queur qui di{fom un corps s appelle
D ijfolvant
ou
Menflrue, (
Voyez MENST~UE,) ~- c?1mne elle
doit concenir les
u1
cide s
qm font prec1femenc con–
venables aux
v1
lk_ali
de ce corps, ( Voyez
A
CI–
DE
&
ALKALI ,) il s'enfoit que differens corps ont
differens diífol vans. L'Or [e
diíl.omp~r l'Eau_Re–
gale, l'Argent
Pª:
\'Eau fone , par l'Eípm de~me,
&c. Ces d1(fofut1ons ne d1fferent en Chym1e des
extraél:ions que du plus au moins , la di{folution r~–
folvanc le: corps totalemen~ en Íes prem1e1:es pam–
cules, & l'excraél:ion ne m ane que la parne la plus
noble d'un corps fans le refoudre en_cier,em~_nc.Ainfi
une leilive avec le
[el
de tartre rc:four l alocs en fes
plus petices pa~ricul es_ ,
8-:
\'eau limpie ne fait qu'en
ex craire la parne muctlagmeufr.
DISSONANCE.
[. (
Tenne de Muíique. Iñcerval–
le de deux fons, qni écanc c:ncendus en meme-cems
ble/len e l'oreill e. Les Di/Ionances fonc la feconde
& la fepriéme avec leurs repliques,
&
mus les faux
inrervalles. Voyez CONSON ANC~.
_ _
D
J
SS
O N E N T.
[.
m. Vieux mot qm figmfio1t au–
crefois, Murmure , bruit que fait un rui/Ieau qui
coule.
Cil
fleves court
ji
joliement;
Et meine
ji
grand dijfonent.
DISTII.J.,ATION.
[.
f. Tenne de Chrmie. Ex–
traél:ion qui [e fait de la partie la plus fobul e du fue,
par leh1oyen de la chalc:ur. Celle que l'on
fa itPer
afcenfum
,
eíl: une operauon par l;i.quelle la force
du feu pouíle les vapeurs du corps mixte en haur.
On l'appelle
Sublimation
quand elle eíl: [eche,
&
c'eíl: la cliíl:illation ordinaire
P
er afcenfam
,
lorf–
qu 'e,le eH vuide. Célle-ci eíl: double , droite &
oblique, droite quancl la vapeur s'éleve droit en
haur , & combe dans le recipient ;_
~
clblique ,
lorfqu'elle va de coté dans les vatlleaux cour..:
bés , comme cornues ou recorres. 11 y a une aucre
- Diíl:illacion qu'on appelle
Per defc'enfum.
C'eíl:
une operation chaude
011
froide, par laquelle les
vapeurs ou liqueurs de[cendenr en bas. Elle eíl:
chaude quand c'eH le feu qui les pouífe en has, &
el le eíl: froide quand elles defcendem fans l'aide de
la cha\eur; ce qui arrive dans la dtfaillance & dans
la fil tration. On
fe
[ere de trois forces de chaleur
pour la Diíl:illation, de celle du So-leí! , dans les
Pays chauds; ce qui [e fait en mettanc un vai!Teau
de verre , rempli des choíes qu'on veuc diíhller ,
fur l~ fable chaud, avec un recipienr qu'on
y
atta–
ohe ; de celle qui provienr de la pourrimre lor[–
qu'on met dans le fmnier ou dans le marc de raiíins
ce meme vai!Teau de verre , rempli de ce qu'on
vemdiíl:iller ,
&
de celle du feu , qui non [eulemenr
eíl: la plus commode, mais auili la plus ufoée de
roÚ'es.
DISTORSION.
[.
f. On dit dans la Medecine
Dif–
torf,on de bouche,
&
elle arrive quand il n'y a que
les mu[cles d'un ~oté du vifage qui fouffrem con–
vu:fion ou relaxanon , & que la bouche [e tour–
ne d'nn [eul coté. A
1
or.t la parcie faine fe retirant
vers la parrie ma!ade dans la convu!íi n, & la par.
rie reHichée tombant Íur la faine d:ms la paralylie,
elles
font
ce qui eíl: appellé proprement la
D ifior–
Jion de la bottche
,
dans laquelle un des yeux ne [e
pent pas bien fermer ni le malade fou~er. ~ and
DIT
DIV
il
veut cracher , il ne
peut
cracher que d'un coté, &
ú
on le fait rire, ou qu'on l'oblige
a
prononcer
la
leme O , on s'apper~oit ai[émenc qu'il ne renme
qu'un coté de la bouche.
DISTRlCT.
[.
m. Terme de Jurifprnd ence. Re!Torc.
érendue de
la
Juri[diétion d'un Juge. Ce mor a été
fait_de
D iflriétus.
..
DIT
DITHYRAMBE.
[.
m. Sorce d'Hymna: dont on tiene
qti'un nommé Dithyrambus !lui étoic de Thebes
a
inventé la maniere. D'amres difent qu'on a donné
ce nom a cet Hymne , a cauíe qu'il éroic fait a
l'honneur du Dieu Bacchus , que les Grecs ont ap~
ppellé
Dithyrambe
,
ou parce qu'il avoic été nourr!
dans un anrre qui avoit deux ouvermres ,~ ce qm
s'appelle en Grec
J:sue".
~i
a
deu_x porc s, _ou de
Jl,
e,
1"' 13~.',m'.,
c'eíl:-a-dire , Somr deux fms d~–
hors , fuivanr la Fable , qui veut q~e Bacchns Í01t
venu deux fois au monde. Les Anctens ont appel–
lé auili
D ithyrambes,les
vers oul'on_négligeoic d"ob–
ferver les reoles & les mefores ordmatres.
DITON.
[.
m~Inrervalle de Mufique qui comprend
deux rons. La proportion des tons qui for¡:¡¡en_t le
Diton eíl: de quatre
a
cinq , & celle du fem1d1ton
eíl: de cinq
a
fix.
DITRIGLYPHE.
[.
;n. Eípace de deux Triglyphes
fur une entre colomne Dorique. C: mot _vienr ~e
Jl< ,
Deux fois , & de
•e"Y"•IP••,
~1 a tro1s gravu–
res.
DITTEREL.
[.
m. Vieux moc. Opufcule. On a dit
au/Ii
Dittelet
,
pour , Perit di[cours.
Or veut ici monjot fan dittelet ftner.
DIV
DIVAN.
[.
m. Nom que l'on donne en Turquie
.l
une fa~on d'Eíl:rade élevée de cerre d'un demi - pié
ou d'un pié, qui eíl: dans rouces les falles & cham–
bres des Palais des parriculiers. Cecee Eíl:rade eil:
couverce d'un riche-rapis avec quancité de couffins
en broderie, appuyés concre les murai les C'eíl: for ·
ces divans que les Ma1cres des Palais
[e
repoíent
&
recoivem leurs vifites.
Di'van,
[e prend auffi pour le Con[eil
&
Aífem–
blée qui [e fait en cenains jours dans une Salle de–
íl:inée pour cela en la [econde Cour du Serrail ,
pour délibereJ: de pluíieurs affaires. Les Ofliciers
qui Qbmpofenr le Divan font le Grand-Viíir, les íix
amres Vifirs, les deux Cadile[quers de Romanie
&
de N atolie , qui font les grands Juges & Inctndans
des Armées, les trois Tefcerdars ou Treforiers Ge–
neraux , le Nillangibachi , grand Chancelier ,
&
le
Nerangi, qui eíl: comme un Secretaire d'Ecac, avec
quelques Grefliers ou Noraires. lis
[e
rendenr tous
quaue fois chaque femaine a la falle du Divan ,
&
ils y demeurent ju[qu'a midi.
.
DlVERGENCE.
[.
f.
Terme d'Optique. Difpoficion
de deux rayons qtú vonc de l'objet a l'a:il en s'é–
cananc tot1jours !'un de l'aucre. Voyez DIVER–
GENTS.
DIVERGENTS. adj. m. p. On appelle en termes
d'Optique
Rayons divergents
,
ceux qui vonr de
l'objet
a
l'ceil en s'écananr tot1jours !'un de l'aucr1::.
Les rayons qui panenr d'un meme poim de l'objet
fonr divergems, & le fonr d'aurnm plus que l'ob–
jet eíl: plus proche. Plus l'objet eíl: éloigné & moiris
la divergence des rayons d'un de fes poims eíl:
grande , & enfin il peut étre
a
égale diílance que
les rayons partis d'nn [eul point , quoiq ue marhe–
m:iriqnement divergencs, fom phyfiquemenr para!-