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DO S DO
U
.,
DOSNOYER. v. n. Vieux mor. Palfer le rems agrea–
blemenr , folarrer.
Met toHte s'entente
&
fa
cure,
A déduire
e!r
a
dofnoy er.
DOSSE.
[.
f. Terme de Mac;on. Grolfe plancheaveé
laqnelle Ón foilcienr les rerres
&
aurres ouvrages en
travaillanr aux murs.
On appelle
poffes,
despieces de bois refendues,
épaiffes
&
afies Jarges. On donne ce meme n_om
aux ais de batean ,
&
proprement les Charpenners
&
les Menuiíiers appellenr
Doffes
,
des planches
qui fonr fciées d'un coté , & qui de l'amre ont
prefque roC1jours l'écorc~e de, l'arbr~.
DoffeJlache,
dl:
dans un arbre que
1
on equarnt, la prem1ere
planche qui s'enleve ,
'&
ou d'un coté l'on voie
l'écorce.
·
DOS SER E T.
f.
f. Tenne d'Archireél:ure, Perit
pilaíl:re faillant , qui ferr
a
fofoenir les voures d'a–
reres dans une cave ou quelque aurre lieu.
11
y a
auili des Demi-dolferers.
DO SS I E R. f. m. Partie d'un banc , d'nne reuvre
d'Eolife, d
'u.nechaire de Prédicaeeur, ou aurre ou–
vraie de
Menuiferie conrre laquelle on s'adolfe.
11
fe
dir anili de la parrie qui ferr de fond
a
un buffer,
&
on appelle
DojJie-r de lit,
!_es planches q-~\
foft–
ciennenr le chever. On le d1r encore de l eroffe
qui le couvn:, ainfi que du fond d'un carroffe con.
ere Jeque! on s'appuye le dos.
On appdle
Dolfier de bot e,
la parcie que celui qui
porte une hore mer contre fon dos.
On appelle auffi
Dojfier,
en termes de Palais ,
une Lia,fle de pieces atrachées enfemble avec un
t-i–
rer de parchemin.
Les partiu ont mis leurs doJ!ier.t
fur le bureau.
On appelle
en
Medecine ,
le grand lJojJier
,
Ú
n
des mufcles qui fonr mouvoir
le
bras en bas.
DO
S S I ERE. f. f. Morceau de cuir large
&
épais ,
qu'on mee fur la [elle d'un limonnier de charerre,
&
dans quoi 0¡1 fait enrrer les limons afin de les renir
en érar.
DOU
DOUBLAGE.
[.
m. Second bordage , oll revere–
menr de planches qu'on mer par dehors aux Vaif–
feaux qui vonr vers la ligne. Ces p)anches onc d'or–
dinaire l'épailfeur d'un pouce
&
demi,
&
on les fait
ou de chene ou de fapin. Le doublage retarde la
courfe & la coulée d'un Vai!feau, mais auili il le
conferve en empechanr que les vers qui s'engen–
drenr dans ces mers-la ne le criblenr par fes fonds.
On appelle
Doublage
en ma,;iere de fiefs, le don–
ble des devoirs- que le Valfal eíl: obligé de payer
a
fon Seigneur, quand il marie
fa
filie a1née aoble–
ment, ou en d'aucres occafions importantes, com–
me d'erre faie prifonnier de guerre.
DO U B L
f.
adj.
OJ:!i
augmence une fqis autanr en
valeur ou en gr~lfeur. On appelle
Double bidet
,
Un bider qui eíl: de taille plus haute que les biders
ordinaires.
Les Sculpteurs en marbre nommenr
Double poin–
te,
Un ouril de fer bien aceré qui a une double poin–
re ,
&
dom ils fe fervene pour Óter moins de macie.–
re , apres qu'ils ont dégroili le bloc de marbre, avec
un arme out>il de fer aceré qu'ils appellenr
Pointe.
Les Virriers nommenr
Double borne,
cercaine pie-
ce de vitre 011 la borne eíl: double.
·
J) OUBLE',
1::'E.
adj. Terme de Marhemacique.
11
ne
fe dir qu'en cerre phrafe,
raifon doublée ,qui
eíl: tres–
difft:rence de la
raifon doub!e .
Voyez RAISON.
D O U BLE AU.
f.
111.
Terme d' Archiceé\:ure. On
:.ippelle
'Doublu1u:,: ,
ies ~res qui étanc_pofés direé:--
DOU
tement d'un pilier
á
un autre, forment les votll es ,
&
féparenc les croifées d'ogives. Les Charpemiers
appellenr auili
Doubleau;,;
,les forres folives des plan–
chers , comme fonc telles qui pom:nc les cheve–
tres.
DOUBLEMENT.
f.
111.
Tenne de guerre. On' ap–
¡;>elle
'Dou_blement de bataill~n ,
Un mo~1vemenr d~
f~ld~rs qm d·e deux rangs
11
en fonr qu un , ce qm
dumnue la hauceur des hommes du bataillon ,
&
en
augmente le fronc, ou qui de deux files n'en fonc
qu
'u.ne; ce qui au conrraire diminue le front des
hommes du baraillon pour en augmenrer la han~
eeur.
Doublement,
efl termes de Finance_s , eíl: la der–
niere enc~ere qui fe fair dans la huitaine aprcs l'ad–
judicacion des. fermes
&
domaines dú Roi. Cette
enchere eíl: le double
dt!
ciercement, & doit come-
. nir neuf fois l'enchere courante, qui eíl: un e fomme
cerr:üne fixée par le Co"nfeil a proporrion de la fer–
me qu'on adjuge. Ainíi l'enchere courance
éranc
par exemple de quinze mille francs , il fauc que
le
doublement foit de cene erence-cihq mille livres ,
laquelle fomme concienr neuf fois celle de quinze
mille livres ,
&
moyennanc cette enchere , celui
qui l'a faite efr mis en la place du premier Adjudi–
caraire. Le doublemenr d:rns les aucres affaires n'eíl:
que la moicié du prix de l'adjudication dohr l'enche–
re doir erre faite.
DOUBLER.
v.
a.
Mettre le double
,
mettre une fois
autant.
AcAD. FR.
On dit en termes de Marine ,
Doubler
un
Vaiffeaú- ,
pour dire, Donner a un Vaif-'
feau un reveeemenr de plahches. Oh die auili,qu'Vn
Vaiffef u
a
doublé un cap
,
doublé une pointe,
pour
dire, ~u'Il a paíle au-dela d'un cap, d'une poince de
terre. '--
Doublcr.
Terrne de Guerre. On dir,
Doubler
Id
rangs
,
pour dire, Faire encrer le fecond rang dans
le premier;
&
'7)
oubler lesfiles,
pour dirn , Meme
deux files !'une avec l'aurre.
On dir en termes" de Manégé , qu'Vn
Cheval
double des reins,
pour dire, qu'Il fauce piuíieursfois
de fuiee afirt de jerrer
a
bas celui qui le monte.
DOUBLET. f. m. TermedeTrié\:ac. Ce 111orfe dir
lorfqu'en jettailt les deux dés hors du comer, on les
amene marqués des memes poincs, c'efi-a-dire, deux
as , deux deux , deux irois , &c.
Doublet
,eíl: auili une fauífe pierrerie faite de cri
[-'
raux eaillés joincs enfemble par du maíl:ic coloré par
arr , ou par quelque peeire feuille de la meme pier–
re , ou teinre d'une aucre mariere.
DOUBLETTE.
[.
f.
L'un des jeux de l'orgue, qui eíl:
envere ,
&
de deux piés , accordé a la vingr-deu–
xiéme de la montre.
·
DOUBLON.
[.
m. Monnoye d'Efpagne ou doL1ble
piíl:ole qui a valu divers prix en divers tems.
Dou–
blon,
efl: auili une fapre d'Imprimerie,
&
il fe dir
de celles que fonr les Ouvri~rs, quand ils compo–
fenc deux fois une ou plufieurs lignes.
DOUC,AIN. f.
m.
Sorre de Pommier, qui approche
forr de celui de Paradis.
DOUCETTE.
f.
f.~Hpece d'herbe qu'on mange en
falade. On dir auili
bour.fette
ou
raache.
DOUCINE.
f.
f. Terme d'Archireél:ure. Omemenr
de la plus haute r.arrie de la corniche.
C'efc
une
moulure faite en torme d'onde, moicié convexe,
& moirié concave. On l'appelle auili
Gueufe droit e.
Lorfqu'elle fair un effer contraire , on la nomme
Gueu fe renverfú.
DOUELLE. f. f. T erine de Macon. Paremenr ince –
rieu'r d'une voute, la parrie ·co~r be du dedans d'un
Vouffoir. On appell e
D o;;efJe
ou
do i!le interieure du
-;;ou/foir ,
&
quelquefois
I ntrados,
Le coté qui eíl: