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348

DO S DO

U

.,

DOSNOYER. v. n. Vieux mor. Palfer le rems agrea–

blemenr , folarrer.

Met toHte s'entente

&

fa

cure,

A déduire

e!r

a

dofnoy er.

DOSSE.

[.

f. Terme de Mac;on. Grolfe plancheaveé

laqnelle Ón foilcienr les rerres

&

aurres ouvrages en

travaillanr aux murs.

On appelle

poffes,

despieces de bois refendues,

épaiffes

&

afies Jarges. On donne ce meme n_om

aux ais de batean ,

&

proprement les Charpenners

&

les Menuiíiers appellenr

Doffes

,

des planches

qui fonr fciées d'un coté , & qui de l'amre ont

prefque roC1jours l'écorc~e de, l'arbr~.

DoffeJlache,

dl:

dans un arbre que

1

on equarnt, la prem1ere

planche qui s'enleve ,

'&

ou d'un coté l'on voie

l'écorce.

·

DOS SER E T.

f.

f. Tenne d'Archireél:ure, Perit

pilaíl:re faillant , qui ferr

a

fofoenir les voures d'a–

reres dans une cave ou quelque aurre lieu.

11

y a

auili des Demi-dolferers.

DO SS I E R. f. m. Partie d'un banc , d'nne reuvre

d'Eolife, d

'u.ne

chaire de Prédicaeeur, ou aurre ou–

vraie de

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iferie conrre laquelle on s'adolfe.

11

fe

dir anili de la parrie qui ferr de fond

a

un buffer,

&

on appelle

DojJie-r de lit,

!_es planches q-~\

foft–

ciennenr le chever. On le d1r encore de l eroffe

qui le couvn:, ainfi que du fond d'un carroffe con.

ere Jeque! on s'appuye le dos.

On appdle

Dolfier de bot e,

la parcie que celui qui

porte une hore mer contre fon dos.

On appelle auffi

Dojfier,

en termes de Palais ,

une Lia,fle de pieces atrachées enfemble avec un

t-i–

rer de parchemin.

Les partiu ont mis leurs doJ!ier.t

fur le bureau.

On appelle

en

Medecine ,

le grand lJojJier

,

Ú

n

des mufcles qui fonr mouvoir

le

bras en bas.

DO

S S I ERE. f. f. Morceau de cuir large

&

épais ,

qu'on mee fur la [elle d'un limonnier de charerre,

&

dans quoi 0¡1 fait enrrer les limons afin de les renir

en érar.

DOU

DOUBLAGE.

[.

m. Second bordage , oll revere–

menr de planches qu'on mer par dehors aux Vaif–

feaux qui vonr vers la ligne. Ces p)anches onc d'or–

dinaire l'épailfeur d'un pouce

&

demi,

&

on les fait

ou de chene ou de fapin. Le doublage retarde la

courfe & la coulée d'un Vai!feau, mais auili il le

conferve en empechanr que les vers qui s'engen–

drenr dans ces mers-la ne le criblenr par fes fonds.

On appelle

Doublage

en ma,;iere de fiefs, le don–

ble des devoirs- que le Valfal eíl: obligé de payer

a

fon Seigneur, quand il marie

fa

filie a1née aoble–

ment, ou en d'aucres occafions importantes, com–

me d'erre faie prifonnier de guerre.

DO U B L

f.

adj.

OJ:!i

augmence une fqis autanr en

valeur ou en gr~lfeur. On appelle

Double bidet

,

Un bider qui eíl: de taille plus haute que les biders

ordinaires.

Les Sculpteurs en marbre nommenr

Double poin–

te,

Un ouril de fer bien aceré qui a une double poin–

re ,

&

dom ils fe fervene pour Óter moins de macie.–

re , apres qu'ils ont dégroili le bloc de marbre, avec

un arme out>il de fer aceré qu'ils appellenr

Pointe.

Les Virriers nommenr

Double borne,

cercaine pie-

ce de vitre 011 la borne eíl: double.

·

J) OUBLE',

1::'E.

adj. Terme de Marhemacique.

11

ne

fe dir qu'en cerre phrafe,

raifon doublée ,qui

eíl: tres–

difft:rence de la

raifon doub!e .

Voyez RAISON.

D O U BLE AU.

f.

111.

Terme d' Archiceé\:ure. On

:.ippelle

'Doublu1u:,: ,

ies ~res qui étanc_pofés direé:--

DOU

tement d'un pilier

á

un autre, forment les votll es ,

&

féparenc les croifées d'ogives. Les Charpemiers

appellenr auili

Doubleau;,;

,les forres folives des plan–

chers , comme fonc telles qui pom:nc les cheve–

tres.

DOUBLEMENT.

f.

111.

Tenne de guerre. On' ap–

¡;>elle

'Dou_blement de bataill~n ,

Un mo~1vemenr d~

f~ld~rs qm d·e deux rangs

11

en fonr qu un , ce qm

dumnue la hauceur des hommes du bataillon ,

&

en

augm

ente le fronc, ou qui de deux files n'en fonc

qu

'u.ne

; ce qui au conrraire diminue le front des

hommes du baraillon pour en augmenrer la han~

eeur.

Doublement,

efl termes de Finance_s , eíl: la der–

niere enc~ere qui fe fair dans la huitaine aprcs l'ad–

judicacion des. fermes

&

domaines dú Roi. Cette

enchere eíl: le double

dt!

ciercement, & doit come-

. nir neuf fois l'enchere courante, qui eíl: un e fomme

cerr:üne fixée par le Co"nfeil a proporrion de la fer–

me qu'on adjuge. Ainíi l'enchere courance

éranc

par exemple de quinze mille francs , il fauc que

le

doublement foit de cene erence-cihq mille livres ,

laquelle fomme concienr neuf fois celle de quinze

mille livres ,

&

moyennanc cette enchere , celui

qui l'a faite efr mis en la place du premier Adjudi–

caraire. Le doublemenr d:rns les aucres affaires n'eíl:

que la moicié du prix de l'adjudication dohr l'enche–

re doir erre faite.

DOUBLER.

v.

a.

Mettre le double

,

mettre une fois

autant.

AcAD. FR.

On dit en termes de Marine ,

Doubler

un

Vaiffeaú- ,

pour dire, Donner a un Vaif-'

feau un reveeemenr de plahches. Oh die auili,qu'Vn

Vaiffef u

a

doublé un cap

,

doublé une pointe,

pour

dire, ~u'Il a paíle au-dela d'un cap, d'une poince de

terre. '--

Doublcr.

Terrne de Guerre. On dir,

Doubler

Id

rangs

,

pour dire, Faire encrer le fecond rang dans

le premier;

&

'7)

oubler lesfiles,

pour dirn , Meme

deux files !'une avec l'aurre.

On dir en termes" de Manégé , qu'Vn

Cheval

double des reins,

pour dire, qu'Il fauce piuíieursfois

de fuiee afirt de jerrer

a

bas celui qui le monte.

DOUBLET. f. m. TermedeTrié\:ac. Ce 111orfe dir

lorfqu'en jettailt les deux dés hors du comer, on les

amene marqués des memes poincs, c'efi-a-dire, deux

as , deux deux , deux irois , &c.

Doublet

,eíl: auili une fauífe pierrerie faite de cri

[-'

raux eaillés joincs enfemble par du maíl:ic coloré par

arr , ou par quelque peeire feuille de la meme pier–

re , ou teinre d'une aucre mariere.

DOUBLETTE.

[.

f.

L'un des jeux de l'orgue, qui eíl:

envere ,

&

de deux piés , accordé a la vingr-deu–

xiéme de la montre.

·

DOUBLON.

[.

m. Monnoye d'Efpagne ou doL1ble

piíl:ole qui a valu divers prix en divers tems.

Dou–

blon,

efl: auili une fapre d'Imprimerie,

&

il fe dir

de celles que fonr les Ouvri~rs, quand ils compo–

fenc deux fois une ou plufieurs lignes.

DOUC,AIN. f.

m.

Sorre de Pommier, qui approche

forr de celui de Paradis.

DOUCETTE.

f.

f.~Hpece d'herbe qu'on mange en

falade. On dir auili

bour.fette

ou

raache.

DOUCINE.

f.

f. Terme d'Archireél:ure. Omemenr

de la plus haute r.arrie de la corniche.

C'efc

une

moulure faite en torme d'onde, moicié convexe,

& moirié concave. On l'appelle auili

Gueufe droit e.

Lorfqu'elle fair un effer contraire , on la nomme

Gueu fe renverfú.

DOUELLE. f. f. T erine de Macon. Paremenr ince –

rieu'r d'une voute, la parrie ·co~r be du dedans d'un

Vouffoir. On appell e

D o;;efJe

ou

do i!le interieure du

-;;ou/foir ,

&

quelquefois

I ntrados,

Le coté qui eíl: