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DRA

DRO

qui íignifie roures forres de vecemens donr ils

t:ou vrem les figures d'un rableau.

Draperies bien

mifes

drnperies bien entendites.

Les Sculpreurs

ferv enr du meme mot ,

di[enr , qu'Vn

mor–

ceau de draperie ejl bien difpofé, qu'Vne draperie

eft

bien jettée.

DRAPIER.

m. Mot du vieux langage, qui fe crou–

ve dans la íignificacion de Railleur, de bailleur de

brocards, d'homme qui pince en raillanc. Borel die

que ce mor viene de ce qu'on pince les draps ,

que l'on a dir del¼

Draper quelqu'un,

pour dire,

Railler, critiquer quelqu'un.

DRAVE.

f. Planee haute d'une coudée ,

qui a fes

branches menues , avec des feuilles dec:l.

dela

qui fonc femblables

celles de LepidiL~m , mais

plus molles

plus blanches. Elle produit a

cime

un bouquec de fleurs blanches commele forcau. La

Drave eíl: mife encre les efpec

de Nafirorc pour

grande acrimonie.

DRE

DRÉGE.

f. f.

Terme de Marine. Filet doht onfeferr

fur les c<'>ces de l'Ocean pour la peche des turbors,

fol!·es, barbues

aucres poilfons délicars.

DRESSE.

f. Tenne de Cordonnier. On die,

Met–

tre une dre./fe,

pour dire, Menre un morceau efe cuir

entre les deux femelles d'un-foulier , pour le redref–

fer quand il tourne.

D RES SE R.

v. a.

Lever

teniP droit

fair/J tenir

droit.

o. FR. On die, en termes de Ma<¡ohne–

rie,

Dre./fer d'alignement

pour dire, Lev_er uh mur

aa cor1eau;

D_re./fer au niveau,

pour d_1re, Umr_,

applamr le cerram d'un parterre de jardín. On cj.1t

auffi ,

D re/fer une pierre

pour dire , l'Equarrir;

on dit que

Des pierres de taille fant dre./fées

la re–

g/1

po\lr- dire , que Les ~aremens en fonc l:iien

mis , & qu'ils fom élevés a plomb les uns

[ur

les

aurres.

On dit,

Dre./fer,

en termes de Charpenterie, ponr

clire, Tringler au cordean une piece de bois pour

i'équarnr. Les Menuiliers difent auffi,

'Dre./fer,pour

-d1re, Ebaucher

applanir le bois.

Dre{!er une pa~

l,ffade,

c'eíl: en termes de Jardinier, Tondfe une

palilfade avec une faucille a grand manche,

Dre./fer,

eíl: auffi un terme·de Chalfe ,

on die

q1~' Vn

ch~en drejfe

droit,

pour dire , qu'Il

fmt la vra1e roucede la bete.

DRESSOIR.

m. Outil de fer creux de dem, ou

trois pouces avec leq,uel les Filaíliers redrelfenc les

dents du $eran.

D R I

DRISSE.

TeLme de Marine. Cordage qui Íert

iller &

arríener une vergue. On appelle

Drif–

de pavillon

1~ perite corc\e qui fert a l'arbo~

ret &

l'amcner.

ORO

DR:OGUERIE.

f. Terine

roer.

fe die dela pe–

che

de la préparaáon du harenc,

DROGUI~R. f.

t_TI·

On appelle ainli le buffet d'un

N~rurahíl:e cuneux. 11 eíl: divi[é en plulieurs riroirs,

il y a ~a_ns chacun une drogue differeme marquée

par fon enquere.

' DROIT , DR0ITE.. adj.

.R.!!i n'efl pas courbé, qui ne

panche de cóténi d'autre.

o. Fn.. On dit en t'er•

mes de Manége, qu 'Vn

cheval

e.ft

droitfor fes jam–

bes,

pour dire que Le devane du bouler rombe a

plomb fur

l:t

couronne ,

que le canon ou

pa-

ORO

3 ,.,

)

tUron font en droite ligue. On clic :mili , qn'On

garantir 11n cheval droit , chaud

froid,

pom dir

q Li'On garantit qu'il ne boite poim ni quand il

íl:

échauffé, ni apres qu'on l'a moneé ,

qu'il a eu le

rems de fe refroidir. On dieencore,

Promener

cheval par le droit, le guider droit, le f aire pano·

r:!r

alter par le droit,

pour dire, qu'll va fur une li–

gne droite, fans fe jetter de coté , ni fe rraverfer.

DROIT.

m. Terme de Challe. La pare de la bete

défaite qui appartient aux Veneurs & aux chlens.

Le pié dro~c du cerf eíl: le Droit du Ma1rre de la

challe ; & le Droir des chiens , ce qu'on leur aban–

donne de la bere,

dom on leur fait curée. On

die auffi,

Le droit de l'oifaau,

en termes de Fai;con–

nerie, lorfqu'on pait l'oifean de ce qu'i~ a volé ,

comme lá tete , la cuilfe , le cceur & le foye de la

perdrix , & ainli d'un aurre oifeau.

On appelle en termes de Marine,

Droit de Va–

rech

Tout ce que les Seigneurs des fiefs voilins de

la mer des c<'>res de Normandie prétendenc fur les

effets qu'elle poulfe fur fon rivage, foit de fon cru,

foit qu'il vienne

d'un

naufrage & d'un débris de

Vailfeau. Le

Droit d'ancrage,

eíl: un droit qui eíl: dü

au Prince 0ll

l' Amiral.

D roit.

Tennede Pratique. On dit

l!.tre

droit,

pour <lire , Comparoitre en J ugemem pour y erre

ihte(rogé , &

Prenda droit par

charges

pour di–

re,S'en rápponer aux rémoms-fáns préjudite du droic

des parries. ?n ap¡eH"?

Appoint~ment en 1ro!t

reglement qu on .donne aux paroes pour ecnre &

_ produire en premiere iníl:ance on fur quelque quef–

tion de droit, &

App"Dintement

ouir droit

eíl: le

reglement donné en matiere criminelle apres la

cdnfrontation pour ouir le Jugcment. On die auffi ,

qn'On

f ait droit fur le tout,

pour dire , qu'On a

prononcé fur chaque demande.

D RO

I TU RE.

f, Terme done on fe [ere en ma–

ciere de fiefs pour lignifier Íe droit que les nouveaux

acquerenrs doivem aux Seigheurs feodactx & cen~

fuel s. Ainli on die,

qu'Vn V a./[al releve droiture,

ponr dire , qu'Il leve fon fief de Con Seigneur, &

qu'il lui en paye les droits, On die aulli

Droiturer,

pour, Relever droirure.

On die eh termes de Mer, qu'Vn

Vaijleau v a

droiture, qu'il f¡jit

route

droiture,

pour dire ,

qu'll ne mouille dans aucun des .Ports qui font a

coté de la craverfée qu'il faic,

ne fe décourne

point de

droire roure.

DROMADAIRE.

m, Efpece de Chameáu, mais

plus petit,

qui va plus vite que les Chameaux

ordinaires. Il n'eíl: pas propre

poner

ne [ere

que de monmre, Sa legereté eíl: telle qu'il fair tren–

te-cinq ou quarante lieues .en un jour , & cominue

pendam dix ou dÓuze jours a marcher avec la me–

me vitelfe par les deferts de l'Afrique. Il a pris fon

nom de

Dromadaire

du Grec

i,i,.,.,

qui veuc dire ,

Courfe.

DRONTE, f.

n:i•

OiÍeau des Indes , qui qctoiqu'il

aic de perites ailes ne vole jamais, éram li gras qu'il

peur

peine marcher.

DROPAX.

m. Sorce de Médicamenr done il

de deux forres, le fimple

le compofé. Le Dro–

pax limpie-fe fait de quan·e ou cinq parties de poix

ot't l'on en mele une d'huile. Son ufage eíl: de ré·

chauffer ou de fortifier en l'appliquam fur la partie

·etroidie , ou affoiblie. On s'en fcn auffi pour at–

tirer le fang a une ,parrie extenuée. .Le Dro¡nx

compofé

fait avec de la poix_, de l'hmle fimple ou

éompofée , comme celle de

cu:e

& _de !a poudre

de pyrerhre, poivre, femences carmmanves, fou–

.fre, &c. le tom proportionné (elon la dofe re-

qui[e. Il fauc l'érendre fur la peau , & l'appl iquer