DU X
DYS
ces de Duum-virs , les uns pour ce qui regardoir
les chofes facrées , les aucres pour la marine ,
&
d 'aucres qui n'écoient que comme des Juges in–
ferieurs.
DUX
DUX.
f.
m. Vieux mor, qui a écé employé dans la
fignification de Berger.
La
s'aflit Pan le D ux des bctes,
Et tínt u11 freflel de rojiau;-.:
,
Si
chameloit li danz..i,mx.
D"Q"Y
D
U Y.
f. m. Arhre du Pays des Noirs , ,qui pone
des pommes honnes
a
manger. 11 eíl: d'une hauceur
&
d'une épailfeur mediocre.
DYN
D Y N A S T I E. f. f. Lignée ou fuire des Rois qui
Ont regné J'un aeres l'autre dans un J.lloyaume.
Les Dy
naíl:ies des Egyptiens fonc eíl:imées fahuleu–
fes. Ce
m.otviene de
Ji,«-9;, ,
Pouvoir , avoir
puiílance.
D Y S
:9YSENTERIE. f. f. Terme de Medecine. Flux de
venere qui fair jetrer du fang ,
&
qui viem de l'ul–
ceration des imeíl:ins avec de grandes cohques ou
tranchées. La vraie Dyfemerie fair jetter par has
des raclfires de hoyaux comme de perires peaux
avec 4u fang ou de la fanie. 11 y a une mala–
die, ot't le fang coule par le has fans que les in–
ce!):ins foienc hleíles ,
&
fans qu'on feme aucune
tranchée. Elle n'eíl: appellée qu'improprement
Dy–
Jimterie.
Ce mot viene de
,n,,
qui marque une ma–
lignicé d'humeurs ,
&
de
1m pu
,
lnteíl:in. Les
Medecins connoiífenc de trois forres de Dyfence–
rie , la premiere quand le fang dans l'érat nam–
rd, mais furahondant dans tout le corps, fe r_épand
plcr l'orifice des veines qui ahomilfenc aux incefl:ins.
Elle
efl:
difference du flux des hemorroides , dans
lequel il n'y a que les veines du fondement qui
foienc ouvertes; au lieu que dans la Dyféncerie ,
les veines fonc ouvet ces dans toute la longueur
&
dans tomes les anfraél:uofités des incefl:ins , excep–
té
a
l'anus. Cecee maladie eíl: ordinaire
a
ceux
a
qui on a coupé un pié oh un bras , ou qui fouf–
frenc la fuppre/lion de qudques grandes évacua–
cions accofirumées; ce qui fait que les femmes
&
r~me
l.
D
Y
s .
les ráteleux en fonc fouv ent era vaillés. La CT:cond e
efpece d_e Dyfenterie, dl: le fl ux de fan g , qu'on
armbue a la fo1bleífe du foye. ~ and on fa1 c du
fang cenu, aqueux
&
femb ahle
a
des lavíhes des
chairs, cela s'appelle ordinairemenr
Flu x hepari~
que.
La croifiéme efpece
:>.
rerenu
le
nom de
D1-
fanterie,
&
c'dl: propremenc un flux de fano avec
d es tranchées. Il arrive quand les ince{tins foic cor–
rodés, excoriés,
&
fouvenc exulcerés ,
&
que le
fang qui fon avec de grandes cranchées , eíl: melé
d 'un mucilage blanchacre ,
&
d'une matiere purn–
leme. Il_y a auffi une
Dyfenterie
appellée
B enigne,
parce que le plus fouvenr elle
efl:
fans fievre , fa ns
c_omagion ,
&
qu'elle ne regne poim plus en un
heu qu'en un aurre , au lieu que la
Dyfenurie,
que
l'on appelle
~
alig'!e ,
e{l:
le
plus fouvenr jointe
a
une fievre pefülenn~lle,
&
qu'elle e!l: épidemique ,
ravageam des Provmces enneres ,
&
fe multiplianr
par une contagien manife!l:e.
DYSPEPSIE.
f.
f. Terme de Medecine. Difficulté de
digerer, ,-le la particule
Jl.,,
Difficilemenr, avec pei-
ne ,
&
de
,r/nw,
Cuire,
·
DYSPNE'E.
f.
f. Terme de Medecine. Difficnlcé de
refpirer. La Dyfpn¿e a trois degrés , f~avoir, la
cource haleme , l'a{l:hme
&
l'orrhopnée. Ce dernier
mot vient du Grec
~peo<,
Dr? ir , _parce que cenx
qm ont cett~ maladte , ne f~aurotent refpirer que
dehout , les hras éleyés
&
la poirrine écendue. En
general la caufe de cous ces degrés e!l: le vice du
mouvemenr d'expaníion
&
de coníl:riél:ion des pou–
mons , qui écanc empeché ) ore la refpiracion
&
caufe des inquiécudes , des reíferremens
&
la fuffo–
cation.
Dyfpnée
e!l: un mor Grec
Jt,,,,.,,.
,
&
e!l: fait
de
,n,,
Malaifémenr,
&
de,,,¡.,, Je refpire.
DYSURIE.
f.
f, T erme de Medecine. D1fficulré d'u–
riner , de
Jl.,
,
Málaifément ,
&
de ;,
1 ,, ,
U rine.
La Dyfurie fait fouffrir _de grandes douleurs aux
-malades par les efforts qu'ils fom en piífam ;
&
comme cene douleur leur canfe une fenfarion de
chaleur , on appelle commnnémem ce mal
.Ar–
.deur d'urine.
En effer, il fembl e que l'urine brCtle
l'urecere en paífant. Cene maladie differe de la
íl:rangurie, en ce que l'urine y fort auffi gourre
a
gourte , mais fans interruption
&
en la q uantiré
requife,
&
qu'c.1 ne re!Ient ele la douleur_qu'eh
piífam,
&
non dev ane ni apres comme d:ms la
íl:rangurie. La caufe
h
plus frequeme de la Dy.
furie , e!l: l'excoriation ou exulcerarion de la vef–
lie , ou de fon col, ou du canal urinaire, parce
. que l'urine qui lave ces parties excoriées ou ex-ul–
cerées , leur caófe en paífant une tres-vive dou–
leur. Le calcul qui exulcere ou offenfe la ve!Iie de
quelque amre forre , caufe pareillemem des Dyfu–
ries opiniatres.
y
y
íj