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EBE

EBR

trouve

a

Hildesheim dans uhe rerre alumilleufit

qu'il y a. Ses fi:uill~s , dir-il ; fonc noires,

&

ne

porcenr point de fru_1r. Cet~e Ebene_ eíl: pol1e com–

me une corhe brume , fohde, ma1s legere , Plu–

fieurs croyent que le Guayac que l'on apporte des

Jndes, foir une efpece d'Ebene , ce que Matthiole ,

n'ofeni nier ni affurer, n'ayanth1 dans aucun -Au–

reur, tam ancien que q¡oderne; quelles fonc les

fleurs, le fruir

&

les feuilles de l'Ebene.

U

eíl: vrai,

dir-il, que le Guayac eíl: enrieremenc_ femblable .

a

l'Ebene , excepré que l'Ebehe efi parfa1temenc no1-

re,

&

que le Guaya·c tire

uh

peu fur le blanc.

Pli~dir , auili-bien que Diofcoride, que les ra–

clu

s

~'Ebene font bonnes pour le mal des reux,

~a t

a

Galien, lorfqu'il parle de l'Ebene,

11

d1t

que

e'

íl:

une efpece ·de bois qui mis en poudre fe

fond en l'eau, cominefont cerraines pierres; qu'il

eíl: chaud, abíl:erfif

&

fort fubril ,

&

qu'on le me!e

dans cous les medicamens qu'on ordonne pour les

yeux

&

pour les vieux ulceres , puíl:ules

&

fluxions

qui rombenc delfus. Q!zelques-uns fonr venir le mor

d 'Ebme

de l'Hebreu

Eben

,

qui veut dire Pierre ,

a

1

caufe que la dureté de ce bois approche de celle

des pierres.

'

EBE

EBETUDE. f.

f.

Vieux mot q11i vieht du Lacio

Hebes,

Obms , Pefanteur d'efprit, Sotcife:

Nous fammes

ji

pleins d'ebetud-e,

Et

Ji

loni-deaux

tn

n,tre

cas.

EBI

EBIONITES.

f.

m.

Seél:ateurs de l'herefiarque Ebion

1

done la principale des erreurs éroit que leFils deDieu

n'étoit

qu'un pur homm'e, engendré comme

les

au–

ttes.Il

vivoit

dans le premi'er íiecle,vers l'an

7r. &

fe

d

éclaram contre la vicginité , il vouloit que chacun

fe mariat fans lirnicer le nombre de femmes.

Il

re–

jettoitl'ufage des viandes,

&

s'attac~oir prefque

a

tomes

les ceremonies de l'ancienne Loi , n'em•

ployam que de l'eau pour l'Euchariíl:ie.

11

n'avoit

aucun refpeél: pour les Livres canoniques,

&

fe

moquoit de rom le houveau Tefiamenc, fans fe

fervir que de l'Evangi!e de faint Matrhieu, qu'il

n'avoit pas laiífé d~ns

fa

pureté, l'ayanr corrompu

en plufieurs endroirs.

EBO

EBOELER. v.. a. Vieux rnot. Eventrer.

Et ci/ qui chaffem les deflranchent

,

Et les cheva11-x lbr eboellent.

EBORE'. Vieux mor ·qui

fe

rrouve dans la figni..fica–

cion

d'El11bouré.

EBO

Ú

SINER

. v. a. On dit ,

Ébo-uftn'tir

-une

pierre

,

pour

di.te,

Eh orer ce qu'on appelle le tendre ou

la moye,

&

l'a'tteindre jufqu'au v/f avec la poinre

'du rnáneau,

EBR

EBRBUHARIS.

f.

ro.

Otdre de Religieux Turcs itt–

ílimé par Ebrbúhar , <iui palfe pour fainr panni eux,

&

auquel Sultan Bajaze't d'édia une mofquée qu'il

fü batir

a

Coníl:anrinople avec un Couvenr, Cer

Ebrbuhar ayamchoüi ·¡iour le feconder Ahhullad ,

Ilahi

&

Vefa, Preélicar

eurs

&

Superieurs d'aurres

Couvenrs , forcir avec

e.u

x pour travailler

a

l'avan–

cement de leur doél:rine dans l'Europe, Leurs ac–

tions éroienc pldnes de douceur, _de gravité

&

de

EC

A

357

filtnce,

I&

ils s·appliquoieht uhiqnemenc aux chofes

de pieté, fans s'arrerer aux devo t ons fuperll:íci eu–

fes. La plí'1parr de ces pauvres Ebrbuharis jeünent

le Lundi

&

le Jeudi ,

&

ne mangem ; non plus

que ceux qui onc de la devocion pour leur Ordre ,

aucune viande qui aitl'odeur force ou defagreable,

ne fongeant qu'aacquerir par l'abíb.nence, par leurs

bonnes a:uvres ,

par la meditation cominuelle

des _chofes divines ,

&

par des prieres qu'i!s fom in.,_

ceaarnmem

a

Dieu afin d'obrenir mifericorde , une

fai~te difpofition pour erre fairs parcicipans de la,

glo1re celeíl:e. . Cependan_r ils neAlaiffent pas de paf–

fer pour heret1ques parm1 la pluparc des Turcs ,

a

caufe qu'i!s fe difpenfenc d'aller en pelerinage

a

la

Meque. Ce qui faitqu'.ils ne 'tiennem pas q\le ce

voyage leur fo1rneceffaue , c'efi qu'ils prétendem

que lem eureté ,d'ame

&

leurs rranfpons Seraphi–

ques, qui le; elevem au-delfus des amres, leur

¡rendem ce fainc lieu de la Meque auffi prefenr dans

eurs cellules; que s'ils y écoiem en etfec.

EBRI

LLA

DE.

f.

f.

Terme de Manége. Coup de bri–

de

q.ue

donne le cavalier

a

un cheval qui refufo de

tourner. L'Ebrillade

fe

dohne en' fecouanc une reí~

ne ,

&

differe en cela de la facade qui fe faic par

la fecouíle de tomes les deux.

EBROUER. v. n. On die en cennes de Manege,qu'Vn

cheval s'ébroue

,

pour dire, qu'il faic un efpece

de ronflement ou de reniflernenr pour fe .dégager de

quelque humeur qui eíl: da'ns fes nafeaux ,

&

qui

ne lui laifI'é:m poinr prendre fon haleine. Ce ron..

.

flemenc marque qu'un cheval eíl: plein de feu.

EBUARD.

[.

m.

Gros coin de bois dur, feo

&

recuit,

done on fe

ferc

a

fendre le beis dans les forers.

.ECA

ECAFER.

v.

a. Terrne de Vanier. Oh die ,

Ec¡¡fer

l'~fier,

pour dice, Oter la moirié de l'ofier pour

ourdic.

·

ECAILLE.

f. .

f..

Petite p11.rtíe de forme r11nde

&

de fob–

flani:e fambl~blc en c¡uelc¡uefafon

a

celle de la corne

,

gui efl attachée

a

la peáu de cerrains poiffens

&

de

c¡t1clc¡ues infafles, comme fant le dragon, le crocod,lle,

AcAD, FR.

On appelle

Ecaille debronze,

Ce

qui

tombe du cuivre ou du bronze , quand oh le met

en a:uvre

&

qu'on le forge. Celle qui fon des clons

doncon ufe aux forges,

&

que

!'011

appelle

Helite,

du Grec

í(;,...,,

Clóu, eíl: la meilleure de comes ,

a

caufe que l'airaill done on fait les clous , n'ayant

jamais éré ernployé , h'efr pas purifié comme celui

qui

a

été battu .

&

forgé ; de force cj_n'il efr irnpoffi.

ble qu'il ne rende fes écailles plus groíles

&

plus

forres que ne fait le bronze dom on faic les vafes

&

aucres ouvr.i.ges exquis , qui a fouvent paíle par

le feu. Cecee écaille eíl: aíl:ringeme , attenuame,

repercufilve

&

corrofive. Elle reprimé les ukeres

corroíifs ,

&

fait cicatrifer les autres foi;tes d'ulce–

res. Oh la mee aux medicamens qu'on fait pour les

yeu~ ,

&

en confurnant !'.apreté des paupieres , elle

deíleche tomes forres de ll.uxtohs

&

cacerres, L'é•

caiHe de fer qui combe d~ trarn,hans ou poincs de

gla1ve quand on lesforge, que !'oh appelle

.-J,..,~,

a les memes proprierés que ,celle de bronze

,

mais;

elle ell: plus aíl:ringence ,

&

celle d'acier ehcore da–

va11tage. Ainfi ces deux dernieres fonc plas propres'

pour les ulceres tnalins.

Ecaille

,

fe die auffi des éclacs de tnarbre qui for–

tenr lorfqu'on raille un bloc. Il

y

a auíli ú¡;¡e

Ecaill~

d'acier

dans la monnoie. On la mee fous le quarré ,

&

elle Íerr

a

le hauíler plus ou rnoihs , felon qu'il eíl:

neceffaire pour faire marquer davanrage la mdail–

le

ou les monnoies dans

ki

endr0its

<m

elles n'au.

I