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354-

. DUL .DUP

DUR DUU

Celui des Combattans qui éroic vaincu ,_foic qu'il •

fftc l'accufaceur ou l'accufé , éroi't pum de more ,

on au moins d'une muólacioh de membres. On le

tra1noit hors du camp d'uñe manie,_re _ignomm1eu-

fe ,

&

enfuice on le pendo1t c_iu br~lo1t, felo~ que

deux lignes moyennes conónuellemenr proportion .

nelles entre la racine du cube donné , & le double

de cecee. racine, car ces quarre lignes éram en

pro.

portion Géometric¡ue continue

,

la raeine du cube

donné domon cherche le double, les deux moyen–

ne~ propodionnelles rrouvées , & le double de la

racme du cube donné , Je cube fait fur la premiere

hgne, & le cube faic fur la feconde ferom enrr'eux,

comme la premiere ligne, & la quarrifoie, or ces

_d·~ux lignes

font

comme une

&

dcux par la fuppo–

finon.

le cas étoit acroce. le Conc1le qui fot tenu a

Va–

lence en

8 55 .

fous le Roí Lochaire, condam~a l'u–

faoe de ces combats ;

&

hón feulemem on excom–

.m~nia celui qui avoic túé fon ebñemi , mais

~n

d éclara le co~ps more índígne d-~

'f

epulrure. Samc

Louis n'oublia ríen _pour empecher les

?~els

en

France, mais fon Grdonñance ne fue fmv1e

que

fur fes cerres. Philippe

le

Bel, fon

pecitA ,

déft:n–

dit cous ces "'ªges de bata11le ,

&

le dei9 combac

de cecee nac~re qui ai,r éré fameux, fue fait eh

I

547·

en ¡re'fence de 1-ienri II. Cé; fut entre Jamac & la

Chatai"'neraye. On fait venir le mot de

Düel,

du

Laón

Dueltum

,

que les Auteur~

d~

l~ baffe La–

tinicé ont, employé , comme

qm

d1ro1t

Duorum

ietlmn

,

un combar de deux perfop.nes.

DUL

DUtCIFI'ER.

v.

a.

ienne

de Chymie. Oter les fels

de quel'q_ues

cor.ps

& les rendre doux. .

DULCINISTES. f. m. Hereaqúes qui donnerent

dans les erreurs de Dn!cin , au commencement du

quarorziéme fiecle , & q_u'on appella ainíi de fon

nom.

I1

difoi t 9u'il ve~9i~ precher /e regne d~ S~im–

Efpric , dom

il

fe

fa1fo1t _le_chef,

&

qm_ero1c un

troifiéme reg'ne , pareé , d1fo1t-1l , que ce

m

du Pe–

re

a'voit duré d·epuis la na-irfance du monde jufqu'.a

celle d·e }Esu"s-CHRIST,

&

que le regne du Fils

ayam alors commencé .' _avoit fini

en

l'an

1

~oo.

Il

- fe n'l'oqUoit des Pap·es amfi que des Ee,clefiafüques,

&

commercoic les abominarions les-plus exeuabH:s

fous un faux voile d.e charité;

,U

~ur

grani nom–

bre de feétareurs , & ayam ete pns dans l s mon–

tagnes des Alpes , il fue brttlé par ordre e Cle–

menc

V.

Les Dulcinilles étoiem propremcmt. des

Vaudois.

DUN

DUNES.

f.

f.

p.

Bords de la

md·

élevés , qui l'empe·

chent di': s'épandre dans les rerres. Oe font quelqne–

fois de limpies haureurs ou coteaux ·de fable, quel–

quefois des le'vées faices au bord de lamer,

&

quel–

quefois '

1

des roclfers eflcarpés. Ce mot 'etl: venu de

Dun

ou

Dum

,

qui en p.ncien Gaulois V'ouloit dire ,

Líe~ é'minem, mont, forrer-dle. Borel le fair ve–

nir d'e t':Arabe

T

u11

,

;ql'ti

ITgnifie , Colline , lieu

élevé.

DúN'ET'tÉ.

f.

f. Le plus haur écage de 'l' arriére d'im

. Vai'lfeall ,

óu

font

lo'gé's 'órdinairemenc l'es óffi'ciers

fubálcetnés, aihfi q'ue

l'e

Ma1t're

&

le Pilo'te du Na–

iire.

·Qn

ne fait d-es bunecces qu'atfx Vailfeatix dom

la quille a pr~ de quatrc¼- vingts p'ie's~

DU 'ó

D

O'

b . .

f. ·

m. Com'pofi'tion d'e Multque qui c:!l: fait=

)_Yóur"-étte ·chamée

a

·deúx.

DUP

I)

UPLítA

i-ION.f.f.'I'ermtd'

Ari'rhmetiqut'&deGéo–

mét'rie.

Duplicarionpar if:eux d'une quanfirédifcrete

'ÍJu í-o»t

inue.II

fe ditpri'ncipalement

tié

laúuplication

du cube: '( Voyez·CUB t~, ) próbleme

faméu;x:,

cher–

dhé

depuis fi -lon·g. ,:ems par

rour

ce qu'il

-:¡

a de

Gfo–

m-em:s. 'On

ne

1-e

f~áuroíHctoudt'e-qu'·ert

fri:,uv-anc

DUR

DURACINE.

f.

f. Efpece de peche que Pline dit erre

la

plns etl:imée de

toun:s.Matthiole

die qu'on la nom–

me

puraci11e,

noh pas pour avoir le noyau plus dur,

ma1s parce qu'elle a le gout meilleur, & la chair

_plus ferme que les aurres peches.

DURION.

f.

m.

Fruir

forc

eíl:imé, qui croit aux In–

des fur un alfés grand arbre , d'un bois forr &

rnailif, couvert d ºune grolfe écorce cendrée avec

beaucoup de branches chargées de ces frnirs. Ses

fleurs qu'on ~ppelle

Bftna,

fonr

blanches

&

un peu

jaunaa·es,

&

fes feuilles demelées , verres , pales

par dedans

&

verres , brunes par dehors. Les Chi–

nois appellem cer arbre

Bar,m.

Son fruit qui efr

de la groifeur d'un melon,

eíl:

couverr d'nne écor–

ce pale , garnie de force aiguillons courrs, gros &

iquants. Cene écorcr/.

eft

verte par dehors , &

cannelée en long comme un melon , mais par de·

dans il

y

a quatre manieres de perites cellules en

long, dans chacune defquelles font plulieurs creux

qui conriennenc un fruir blanc comme la creme ,

gros comme un reuf de poule , & qui e!l: d'un meil-

J_eur gour que ce que les Efpagnols appellentMan–

jar blanco

,

mais moins cendre

&

moins vi[queux.

Q!and cette blancheur manque aux Durions, c'eft

parce que la pluie ou le mauvais- tems les a garés,

ce qui les fait devenir jaunatres. S'iln'y a 9ue crois

pommes dans chaque cellule, ce font le~ meilleures.

S'il y en a cinq, oti que les cellu_les foient cre–

valI'ées , on ne les efume poim. Chaque pomme

produit ordinairement vingt Durions , dans cha-

. cun defquels eíl: un noyau femblable

a

un noyau:

de peche un ¡eu long. Ce noyau eíl: d'un goür

fade , & ren la langue apre comme font les ne–

fles verces , ce qui t:mpéche qu'ón ne le mange.

~ant au fruit , il eíl: chau·d & humide , & pour le

·manger, il faut le prdler legeremem avec le pié,

afín de l'<;mvrir fans ~'ere piqué d·es épines qui l'en–

t'ourent.

11

fep1ble

a

c'eux q1.ü n'én ont jamai,

·goúré, qu'ils llairenr d'abo'rd dt:s oignons pourris;

rnais quand ils om commencé

a

·en manger , íJs

. en n-ouven·c le gouc meilieur qu·e celui des aurres

fruics.

II

y a un<: telle amipaóe entre le Durion

, & le Betel , que fi on mee quelques feuilles de ce–

lui-ci dans

un

.Navíre chargé de Durions, ils fe

pourrilfenc tous_en,

f'orc

pen de cems. Les Siamois

appellem ce fn\lt

Tóurrim.

nuu

I

DU:UM-VIR.

f.

m. Magitl:rat ·de la Répuhlique de

Rome, qu'on :1ommoir ainfi

a

caufe qu'on en éli–

'foit deúx

a

la fois. Les prefuicrs Duum-virs furem

Héés fous le regne de Tarcuin le Superbe, qui leur

confia la garde des livres'de la Sybille. Il s' y chér–

cherent un remede en

3

56.

de la fondation de la

Ville, pendanc une grande pefk qui la défola; &

ce furem eux, fe lon Tire-Live, qui ordonnerenr le

premier banquet

Caeré.

II

y

avoit de plufieurs

fot-