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DOU

cteux & qLti doic fervir

a

former le cincre de la vou:.

te. Le cc>té oppofé qni faic le deffus de la vonce,

s'appelle

[)oiiel!e cxterit:'ttre,

ou

Extrados.

Ce mot

viene du Laün

DoliHm,

T onneau.

D O U G

E-.

[.

f.

Ce mor n'eíl: en ufage que dans les

lieux

ou

i1

y a des eaux minerales,

&

on d1t ,

Don–

ner la douge,

pom dire, ·Epancher ces eaux fur la '

panie affeél:ée pou1: la guerir. Elle fe donne _princr–

·palemem fur la rete & fur l'eíl:01:1ac; ce qtu fe fa1c

pe/1danc douze ou quinze jours quand l'eau eft forc

ch:rnde, & pendanc vingc ou vingr-cinq jours quand

elle ne l'efl: gueres. M. Ménage fait venir ce moc de

l'Icalien

Docnia,

Tuyau·. On die aull:i

Docche.

DOUGE',

E'.E',

adj. Vieux mor. Fin , délié-. ·

Le

corps

efl

droit

,

gent

&

dougé.

M.

Ménage remarque que l'on dirauíii,

Dufil dou–

gé,

& ,

De la toile dougée.

DO

U

I

L L

E.

f.

f. Terme d'Armnri'er. Fer crenx

qu'on metan ralon ou au bout d'en bas d'nne pí-

9ue, d'une halebarde ou amre·arme femblable, ou

au bdur de la baITT.lette d'une arme a feu.

Il

fe die

,anfli du creux oi't

l'

on met la chandelle dans une lan.:.

cerne ou dans un chandelier.

Oi;i appeHe

Douiile de la croü:,

le Creux

m\

l'on

fait enrrer le bacon, lorfqu'on veut meme lá croix

fm fon pié pour la porcer en proceflion.

D OULOIR.

v.

n. Vieux mor qui a écé employé au.:.

uefois pour, Avoir douleur.

De mes pla;es moult me

dolly,

ponr dire, Je fencis beaucoup_de douleur de

mes playes.

11

fignifioit auffi, Se plámdre.

Femme

fe

plaent

,

femme

Ji:

derdt

, .

i'emme preure quand elle veur.

.

-On a dit e·ncore,

Se douloufer,

pour dire, s'Afr1i:.

ger , fe coneriíl:er,

.

H omme, ne te douloufe tant.

pQUROU.

[.

m, Planee de l'Hle d'e Madagafcar;

qui cro1r en forme d'un panache , & done les feuil

0

les om deux piés de largeur & íom longues d'une

'toife.

11

s'·en rrouve meme quí onc plus de huir &

dix piés de long , fans compter la cigé: , qui

eíf:

-c¡uelquef9i's dé_ lá

longueur de deux piés. Son

'fruir, appellé

-Voadorou,

a.

caufe que

Voa

fignifié

Fruir , e'n langage du Pays, vient en forme d'une

:grape , loµgue ·comme l'épi dn blé de Turq1;1ie.

Elle eíl: e11ferm·ée dans une écórce forr dure, &

chaque grain ou baye efl: comme un gros pois en–

vironné d'une chair bleue , dom on fair de l'hnile:

Les bayes fervenc a faire de la farine ponr manger

-avec du lait. Les Habirans ·de cene líle onc

rou–

jours de ce fruir dahs la bonche ávec du Betel & un

pen de chame qu'ils machene pour la Canté & afiri

·d 'avoir l'haleine douce. Les feuillés verres de cene

plante leur fervem·de nate, d'aflierre

&

de gobeler.

'On les homme

Rates

quand elles fom feches,

~

!es riges s'appellenc

Falnfes.

On en batirles murail–

les des maifons.

bOUTANCE. f.

f.

\í'ieux m~r. Domé.

b

OUT E R , v, a. Moc doht on s'efl: fervi atttrefois

pCiLlr dire, Redomer.

.

Et font portez.,

,

Jrifez.,

,

doutez,;

DOUVAJN.

f.

m. Termede Marchand. Bois afaire

des douves

&

des barils.

DOUVE.

f.

f.

Piece de bois merr:tih, rétluire en un

p.erir ais dolé qui aide

~

faire le corps d'une furaille ,

& qui prend depuis le haur jufqu'au bas. Du Cangé

dir que

D ouve

vient de

Doga,

qu.i íignifie chés les

Grecs un Vaiffeau ou rohneau. D 'aurres le dérivenc

de l'AllemahdD,rnb,

On dir,

Dowve d'tm fojfé,

pour écouler l'eau, &

ce meme mor de

Douve ,

eíl: pris que!quefois pour

le foffé d'un C hareau. I1 fe dir encore du mur d'un

bailin de fonraine, quand il n'efi que d'une ou de

bütJDRA

349

-deux at1ifes, comme il

efl:

prefque roíijours.

Do::ve.

Herbe qui c~oí't dans les pres & qui fair

mounr les mourons qm en mangenr. lls ne la dio-e–

-rene point,, & on la rrou ve roure enciere dans l~ur

venere.

DOUZE:. T

ne_ º°:~eral i'ndeclinaóle. On áppelle

·en termes de L1brame,

Vn Livre in douze,

ou abfo–

lumenc

Vn indortze,

un Livre done chaque feuille

a

douze feuillers & vingr-quatre pages.

DRA

DR_AGAN.

f.

m. Ter,ne de Marine. La parcie de der–

nere la p_ouppe qm en fair l'exrremiré, & qui por–

te la Devife des Galeres.

DRAGEOIR.

{.

m. J301re ord.inairemem d'aro-enc dans

laquelle on fe~c de _la dragée

ª,

la fin

du

repas.

Drageotr

,

s efl: d1t aucrefois d une raffe large &

.plarre de vermeil doré , moncée fur un pié , dans

laquelle on prefenc91t des dragées dans les cérémó-

11ies de naces

&

de baptemes. Les Crieurs d'en–

rerremem s'en fervem encore ,

&

c'eíl: ou ils mee–

rene ce qu'ils vonc prcfonrer aux Prerres , afin qu'ils

-ledonnent a l'offrande.

.

Drageoir.

Perir vaiffeau de fer ·Blanc , doni: fe

fervenr les Orfévres, les Pl-ombiers , les Virriers ;–

a

meme du borax , de la refine en poudre pour la

meme fur la (oudure a/in qu'elle coule.

DRA GE ON. f. rn. Terme de Jard.inage, Tendre

bomon 0¡1 ·bourgeon qui pouffe aux arbrcs & aux:

__ plantes.

D R A G ME-. f.

f.

Sorce de monnoie des Juifs , ·qui

d'un coté ivoic une harpe, & d·e l'amre une grap -

pe de ra1fin.

.

DRAGO MAN. f. m. Mot qui s'efl: rendu prefque

general 'en Orienr, pour fignifier u11 Interprete, qui

fc,achane parler la hngue des Orienrau,C

&

celle des

Occidenraux, fert a facilirer entre eme le commer–

ce. Les Aureurs de la baffe Latinicé , 'comme le

tnarque du Cange, pour fignifier un Interprete des

iangues érrangeres , fe fohr fervis des mots de

D ragumanus , drogamandus

,

drogmand11s

,

droge–

·mannus, Turquingens,

&

T~rquetnanus.

C'efl: dela

·que feme venus les mors de

Truchement

& de

Dra–

goman.

DRAGON.

[.

m.

Sorce de ferpenc ·qui na1r dans les

Indes

&

dans l'Afrique ,

&

qui efl: grand felon les

Pays.

11

y en a de dix

&

douze coudées,

&

d 'au–

rres de quinze, & meme de plus. ll eíl: de couleur

hoire' rou!Ie ou cendrée ,

a

l'c!xceprion du deíii;nis,

du venere qu'il .a d\me, couleur riranr fur le verr.

Il pouffe d'affreux

&

longs fiffieméns, & l'on riené

qu'il a l'ouye fubtile

&

la víie fon bonne. 11 fuo–

porte fon !ong-rems la faim , & efl: ennemi

de

l'élephane & de l'aiglé. On riem meme que l'ai–

gle luí caufe une fi grande frayeur, que lorfqu'il

l'eneend voler, il s'enfoir dans

fa

caverne. Ceux

qui onr parlé de ce! móníl:rnénx ferp enc , difenr

qu'il y en a d'ailés, d'aurres qui dnc des creres ,

& d'aurres qui riennenc beaucoup des cochons. Ou

veur nieme qu'il y eh ait qui om quelque chofe

de,l'homme, les uns ayánc deux piés feulemem,

& d'aurres plufieurs femblables aux piés des oyes.

~elques-uhs prérendem que cer anm,al n'a point

de venin,

&

que:: c'ef.l: par

fa

morfu re qu'il me : mais

en general on le riehr rres-venimeux. Le mor de ,

Dragon

vienc du Grec

J/p'"''

,

Voir; a caufe que

le Dragona la vüe fnbcile, ou de

Jpt,,~,,,

qui fignifie

O eil , regard, a caufe que fes regards éeouvanrent.

Di'agon de mer.

Grand animal qui relfemble

a

un

ferpen r' & dom les ailes n'onr que la grandeur qu'iI

lui

faut

pour nager. Il a beaucoup de force, & efl:

X

X

iij